Si les Finlandais la surnomment « la Pathétique tchaïkovskienne en dialecte finlandais », en raison de ses poussées de sève typiquement romantiques, la Deuxième Symphonie de Sibelius fait aussi entendre les grondements, la résistance et le triomphe d’une nation qui veut se libérer du joug d’une Russie dominatrice. La création de cette œuvre au souffle puissant, en 1902, consacre d’ailleurs le compositeur en qualité de « héros national ». Après plusieurs compositions pour le jeune public de l’OPRL, dont un impressionnant Frankenstein, le Belge Stéphane Orlando, compositeur en résidence à l’OPRL, poursuit sa collaboration avec sa nouvelle création orchestrale.