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L’abbaye de la Paix Notre-Dame de Liège est une abbaye bénédictine de Liège fondée en 1627 et située au no 52-54 du boulevard d’Avroy. Les religieuses fondatrices de la congrégation bénédictine de Paix Notre-Dame étaient en provenance de Namur1. L’établissement s’est maintenu au-delà d’une interruption de 45 années consécutive à la Révolution française1. L’abbaye fut construite d’après les plans d’une moniale montoise d’origine, Antoinette Desmoulins, de 1686 à 1690
Plus d’infos :
http://www.benedictinesliege.com
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_la_Paix_Notre-Dame_de_Li%C3%A8ge
L’abbaye de Stavelot était un monastère bénédictin situé à Stavelot, dans la province de Liège, en Région wallonne de Belgique. Fondé en 651, le monastère était associé à celui de Malmedy, c’est-à-dire qu’un même abbé présidait aux destinées des deux abbayes, l’ensemble étant qualifié de « monastère double ».
Au ixe siècle, l’abbaye joua un rôle culturel important en Lotharingie. Mais en 881 et 883, l’abbaye subit successivement deux invasions par les Normands et se retrouva en ruine. Après la périodes des comtes-abbés, en 962, l’abbaye de Stavelot devint impériale et, dès lors, ses abbés portèrent le titre de « Prince de l’Empire ». L’abbaye fut donc le siège d’une principauté ecclésiastique qui régna sur une grande partie de l’Ardenne, jusqu’à Logne.
Du xiie au xve siècle, l’abbaye de Stavelot connaitra un long déclin, puis une période de renouveau entre 1500 et 1650. Cependant, de 1793 à 1804, à la suite de la révolution française, les moines furent expulsés de leur abbaye, laquelle fut saccagée et pillée par les révolutionnaires. L’abbatiale fut vendue et démolie ; c’est la fin de la principauté de Stavelot-Malmedy.
Pour infos :
http://www.abbayedestavelot.be
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Stavelot
L’abbaye du Val-Dieu était un monastère de moines cisterciens situé à Aubel, dans le pays de Herve, en province de Liège (Belgique). Fondée aux environs de 1215 dans un lieu « inculte et inhabité » de la vallée de la Berwinne par des moines venus de Hocht, elle fut fermée en 1812 et devint un pensionnat. Rachetée en 1840, l’abbaye reprit vie grâce à des moines venus de Bornhem.
Pour plus d’infos :
Académie « Hubert Keldenich » de Welkenraedt
Etablissement subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles
Musique
Danse
Arts de la parole
L’académie Grétry est un bâtiment situé boulevard de la Constitution à Liège et construit en 1905 pour servir de maternité de l’hôpital de Bavière. Il abrite depuis 1989 l’académie de musique.
Plus d’infos :
Venez vous découvrir en ce lieu d’apprentissage et de création artistiques en phase avec notre société.
L’Académie royale des beaux-arts de Liège est une institution artistique créée en 1775 sous les auspices du prince-évêque de Liège François-Charles de Velbrück d’après une idée de Nicolas Henri Joseph de Fassin et Léonard Defrance.
Le bâtiment actuel, d’inspiration Renaissance italienne, sis 21 rue des Anglais, date de 1895 et est l’œuvre de l’architecte municipal Joseph Lousberg.
Pour plus d’infos :
http://www.academieroyaledesbeauxartsliege.be/indexSoir.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_royale_des_beaux-arts_de_Li%C3%A8ge
Association liégeoise des théâtres amateurs créée en août 2011.
L’Aquarium-Muséum est un musée de l’université de Liège consacré à la fois au monde aquatique et au patrimoine des sciences naturelles. Fondé le 12 novembre 1962 au sein de l’institut de zoologie de Liège, qui abrite également la Maison de la science, il accueillit en 1991 son millionième visiteur1.
L’Aquarium-Muséum, intégré au pôle muséal « Embarcadère du Savoir »2, est également un outil de recherche et d’enseignement grâce à une reconstitution fidèle des milieux aquatiques. Il est membre de l’Union Européenne des Conservateurs d’Aquarium (EUAC) depuis 1972 et de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA) depuis 1993.
Pour plus d’infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aquarium-Mus%C3%A9um
L’Archéoforum de Liège est un musée archéologique inauguré en 2003. Situé en souterrain au cœur historique de Liège, il est le fruit des différentes campagnes de fouilles entreprises sur le site de l’ancienne Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert depuis 1907. Propriété de la Région wallonne, il est géré par l’agence wallonne du patrimoine (AWAP).
Sur une surface de 3 725 m2, l’Archéoforum emmène le visiteur à la redécouverte de l’histoire depuis le mésolithique jusqu’à nos jours en passant par toutes les grandes étapes qu’a connu le site. Et principalement les traces de :
- objets préhistoriques
- la villa gallo-romaine
- l’église mérovingienne
- la cathédrale carolingienne
- la cathédrale ottonienne
- la cathédrale gothique
Le site, à l’origine un petit plateau surplombant le confluent de la Légia avec la Meuse, témoigne en effet d’une occupation continue de plusieurs milliers d’années. Une présence sur le site est attestée depuis 50 000 à 100 000 ans, avec une occupation permanente depuis 9 000 ans dont témoignent les vestiges exposés1.
L’Archéoforum de Liège est situé place Saint-Lambert, au centre de Liège. Son entrée se trouve face au lieu de l’attentat survenu le 13 décembre 2011.
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Cet article recense les principaux immeubles de style Art déco de la ville belge de Liège.
Historique
La ville de Liège compte plus de 200 immeubles construits entre la fin du xixe siècle et le début de la Première Guerre mondiale dans le style en vogue à cette époque : le style Art nouveau.
L’Art déco apparaît en Belgique immédiatement après la Première Guerre mondiale lorsque Victor Horta entame en 1919 la conception du palais des beaux-arts de Bruxelles. Ce style est contemporain du Modernisme. Plusieurs immeubles sont le résultat d’une influence entre ces deux styles. Les villes de Liège et de Charleroi deviennent les communes wallones comptant le plus de constructions du style Art déco.
Description et situation
À Liège, ce style apparaît sous la forme de maisons individuelles mais aussi d’immeubles à appartements ou de salles de spectacles. La commune de Liège possède une quarantaine de ces immeubles répertoriés à l’inventaire du patrimoine culturel immobilier de Wallonie et certains sont classés. La plus importante concentration d’immeubles Art déco se situe dans le quartier des Vennes, en rive droite de l’Ourthe juste avant sa confluence avec la Meuse. Les rues les plus représentatives de l’art déco dans ce quartier sont les rues de Chaudfontaine et de Paris. Parmi les grands immeubles à appartements de ce quartier des Vennes, certains ont été réalisés dans un style moderniste teinté d’éléments Art déco. Sur la rive opposée de l’Ourthe, on peut voir un ensemble homogène de 14 immeubles construits le long du quai du Condroz entre 1930 et 1935. Une petite dizaine de ces immeubles ont été réalisées par l’architecte Gabriel Debouny. Parmi les autres architectes liégeois actifs dans la réalisation de ces immeubles de style Art déco, on peut citer Louis Rahier, Marcel Chabot, A. Lobet, J. Bourguignon, L. Mottart, Ch. Falisse, P. Salée et Urbain Roloux.
Comme partout dans le monde, les constructions de style Art déco cessent avec le début de la Seconde Guerre mondiale.
Liste des immeubles Art déco
Liste non exhaustive des immeubles Art déco ou en comportant certains éléments.
Centre de Liège
- Boulevard d’Avroy no 7 et Rue Hazinelle no 10, immeuble de coin à appartements
- Rue de Campine nos 21, 74, 120 à 126 et 152
- Place Cockerill no 14 et Rue de l’Étuve no 22, immeuble de coin à appartements
- Féronstrée nos 75-77
- Rue Florimont no 6
- Rue Fond-Pirette no 169
- Rue Grandgagnage no 35, immeuble à appartements
- Rue Jonfosse nos 52-54-56, immeubles à appartements
- Passage Lemonnier, partie centrale Patrimoine classé
- Rue Lulay-des-Fèbvres no 6, salle Le Trocadero
- Rue Maghin nos 6, 8 et 10
- Rue Mathieu Laensberg no 6
- Rue du Mouton Blanc, salle Le Churchill Patrimoine classé
- Rue Nysten no 7 (1928) et no 32
- Rue Pont d’Avroy no 14, salle Le Forum (1921-1922) Patrimoine classé
- Rue Pont d’Avroy no 20
- Rue Pouplin nos 5 et 11
- Place Saint-Christophe no 17
- Rue Saint-Gilles nos 6 et 71
- Rue Sainte-Marie no 10 (1932)
- Place Vivegnis nos 6-8, ancien magasin de l’Union coopérative
-
Rue Fond-Pirette, 169
Quartier des Vennes
- Rue Adrien de Witte no 1, immeuble à appartements
- Rue de l’Amblève nos 1-3, immeuble à appartements
- Quai des Ardennes nos 42-43, immeuble à appartements
- Quai des Ardennes nos 63, 64, 68, 104, 112, 170 et 171
- Rue de Chaudfontaine nos 2, 8, 11, 21, 23 et 25
- Quai du Condroz nos 1 à 14
- Boulevard Émile de Laveleye nos 75, 82, 95, 97, 98, 99, 99A, 99B, 100, 133, 227 à 233
- Boulevard Émile de Laveleye nos 108 à 126, immeubles à appartements
- Boulevard Émile de Laveleye no 134 et Avenue Reine Élisabeth, immeuble de coin à appartements
- Quai Gloesener no 5, immeuble à appartements
- Rue de Londres nos 10, 11 et 18
- Avenue du Luxembourg nos 1 et 15, immeubles à appartements
- Avenue du Luxembourg no 92 et Boulevard Émile de Laveleye , immeuble de coin
- Quai Mativa nos 72 et 74
- Place des Nations Unies nos 1 à 14, immeubles à appartements
- Rue de Paris nos 1 à 22
- Avenue Reine Élisabeth nos 2 et 13
- Rue Saint-Vincent nos 42, 44 et 46
- Rue Stappers no 19
- Rue de Stavelot nos 2-4 et Avenue Reine Élisabeth, immeuble de coin à appartements
- Rue de Stavelot nos 17 et 19
- Rue des Vennes nos 157 et 204
- Rue de Verviers nos 25, 27, 33 et 37-39, , immeuble à appartements
-
Quai des Ardennes, 42-43
Outremeuse-Boverie
- Rue Adolphe Maréchal nos 1A/1B
- Quai du Barbou no 34
- Place du Congrès no 4 (1933)
- Rue des Bonnes-Villes nos 8, 56 et 68
- Quai de Gaulle no 23
- Quai de la Dérivation no 1 et place Théodore Gobert no 6, immeuble à appartements (café)
- Rue Dos-Fanchon no 6
- Boulevard de l’Est no 4
- Rue de la Justice nos 15/17
- Rue Léon Frédéricq no 29 et rue des Fories, immeuble de coin (hôtel)
- Quai Marcellis no 12
- Quai de l’Ourthe nos 3, 12, 13, 14, 15, 17, 18, 19, 22, 23, 26 et 28
- Rue du Parc no 63
- Rue du Parlement no 16
- Rue Puits-en-Sock no 61
- Quai Sainte-Barbe no 20 (1930)
-
Boulevard de l’Est no 4
-
Quai de Gaulle no 23
-
Quai de l’Ourthe, no 3
Autres quartiers rive gauche
- Rue Ambiorix nos 87, 89, 91, 95, 97 et 99
- Rue Auguste Buisseret nos 29 et 31
- Rue Auguste Donnay nos 57, 103-105 et 130
- Rue Bois-l’Évêque no 11
- Rue des Buissons nos 54 à 60, 74 et 79
- Rue de Chestret no 12
- Rue des Églantiers no 24
- Rue de Fragnée no 39, 141 et 145
- Rue de Harlez nos 5, 7, 19, 29 et 45
- Rue Hézelon no 8
- Rue de Joie nos 49, 56, 58 (1927), 142, 144 et 150
- Rue du Laveu no 98
- Quai de Rome no 1, immeuble de coin à appartements Le Petit Paradis
- Rue Saint-Maur, tour du Mémorial Interallié (Cointe) Patrimoine classé
- Rue de Sclessin no 52
- Rue de Serbie no 11
- Rue des Wallons nos 168, 177, 179 et 218
-
Rue de Harlez, 19
-
Rue de Joie, 49
-
Tour du Mémorial Interallié
Autres quartiers rive droite
- Rue d’Amercœur no 54 et rue des Prébendiers nos 1-3-5, immeuble de coin à appartements (1930)
- Rue Auguste Javaux no 46 (1932)
- Rue Frédéric Nyst nos 18-20
- Rue Lamarche no 43
- Rue Justin Lenders nos 33, 35, 37 et 91
- Quai de Longdoz no 19
- Rue des Maraîchers no 25
- Quai Orban no 52, immeuble à appartements
- Rue de Robermont nos 114 à 120, 150 à 154
- Rue Sous-l’Eau no 45
- Rue Villette no 26
Autres sections
- Angleur :
- Rue Hector Denis no 36
- Rue Jules Verne no 2
- Rue Ovide Decroly nos 3, 9, 11, 13, 15, 40, 46, 69, 92, 102, 104, 106, 133, 137
- Rue Vaudrée no 87
- Bressoux :
- Rue de l’Armistice no 20
- Rue de Porto no 29
- Rue Raymond Geenen no 132
- Chênée :
- Boulevard de l’Ourthe no 41
- Grivegnée :
- Rue Belvaux no 157
- Rue du Bastion no 29
- Avenue des Coteaux nos 40 et 42
- Avenue de Péville nos 194 à 202, 205 à 209, 213, 215, 273
Art’n pepper Galerie partage ses coups de coeur artistiques depuis 2003
Séduite par la «matière» au sens large du terme, cette dernière est devenue le fil conducteur en ce qui concerne nos choix artistiques que nous défendons depuis 15 ans.
Notre Jardin
Sculptures extérieures sont à découvrir au bord de notre étangs de baignade, suspendues aux arbres ou mises en scène dans les massifs de fleurs et autres espaces verts.
Diverses installations comme les hôtels d’insecte, murs secs, potagers en hauteurs, étangs de baignade sont également de belles sources d’idées pour vos aménagements futurs.
Nous ouvrons le jardin et parc de sculptures au mois d’aout, tous les dimanches et le 15 août. Egalement tout le reste de l’année, en semaine ou week-end sur rendez-vous.
La Art Studio Gallery propose un regard jeune et audacieux sur la création artistique contemporaine belge et internationale.
La Art Studio gallery est un espace d’exposition de talents d’ici et d’ailleurs en matière d’arts plastiques, visuels et de l’espace.
Située au cœur de Liège, à deux pas de l’Académie des Beaux-Arts, du Musée de la Vie Wallonne et de la gare de Liège-Saint-Lambert, la Art Studio gallery propose un regard jeune et audacieux sur la création artistique contemporaine belge et internationale. Cet espace, abrité dans une accueillante maison du XVIIIe siècle, a pour raison d’être l’exposition et la promotion d’œuvres d’art actuelles.
La programmation de la galerie, représentative de tous les courants artistiques actuels, permet au public de découvrir de jeunes artistes et des artistes confirmés belges et internationaux.
Artbee, à Liège, c’est un atelier de conservation et de restauration pour vos œuvres d’art, peint
Yawa est un studio de création de céramique et de sculpture.
Yawa présente des créations unique
Musée de la bière et du péket, caves à bières très spéciales, locations de salles, boutique du terroir et bien d’autres choses encore…
B3 – Centre de ressources et de créativité de la Province de Liège
Durée : +- 3h. Parcours de 10 km – niveau de difficulté : moyenne
P.A.F. : 3 €
Guide : Brigitte Piérart
Lieu culturel autogéré, l’asbl Barricade entend lutter contre les inégalités et violences produites par les systèmes et imaginaires de dominations, en faisant le pari de l’émancipation individuelle et collective comme outil de résistance.
La basilique Saint-Martin est un édifice religieux catholique sis sur le Publémont, à Liège, en Belgique. Un édifice roman du xe siècle, déjà connu comme collégiale Saint-Martin1, est remplacé par une nouvelle église de style gothique au xvie siècle. Elle est l’une des sept anciennes collégiales liégeoises.
Dans la première église fut célébrée pour la première fois, en 1246, la Fête-Dieu. Étant donnée l’importance historique de cet événement, encore aujourd’hui commémoré annuellement, la collégiale fut élevée au rang de basilique mineure en 1886.
Pour plus d’infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Martin_de_Li%C3%A8ge
Pays de Liège (bateau)
Le Pays de Liège est un bateau à passagers (ou bateau-promenade) qui propose des croisières de quelques heures à une journée, sur la Meuse et sur le canal Albert en province de Liège.
Embarquez pour une croisière au fil de l’eau
Le bateau « Le Pays de Liège », 208 places assises réparties sur 2 ponts couverts avec en plus un pont promenade, vous dévoile les charmes de la Meuse. En journée ou en soirée, avec ou sans repas, laissez-vous embarquer au fil de l’eau pour un moment de détente original…
La Bibliothèque de la gourmandise est la plus importante bibliothèque de gastronomie de Belgique, avec plus de 17000 livres de cuisine et plusieurs milliers d’autres documents ; c’est une des plus grandes d’Europe sur ce thème avec ses ouvrages concernant l’alimentation, les arts de la table et le tabac, principalement en Europe et particulièrement en Belgique : bibliographies, histoire, recettes de tous les temps, économie domestique, chimie alimentaire, publicités, iconographie, littérature, musique, etc.
Pour assurer la pérennité de ce fonds qui constitue un outil essentiel pour les chercheurs, notre asbl a choisi de le transférer à l’asbl Centre de gastronomie Historique qui lance un nouveau projet : la création d’un Pôle de Recherche en Histoire de l’Alimentation : le PRHAlim
Un crowdfunding est lancé pour réunir les fonds nécessaires à la reprise de la collection et à sa réinstallation en région bruxelloise. Votre participation, si minime soit-elle, est la très bienvenue sur
La bibliothèque contient également des ouvrages concernant les arts anciens, la poste et la danse. Un fonds est consacré aux archives locales et à la littérature dialectale :
Pour plus d’infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_et_mus%C3%A9e_de_la_Gourmandise
La bibliothèque de Fléron vous propose une large collection de livres pour tout âge et tout public
La Bibliothèque communale vous accueille dans un cadre clair et chaleureux. Elle vous propose un choix agréable et diversifié de livres pour enfants, adolescents et adultes : romans, BD, ouvrages techniques ou de vulgarisation… mais également les journaux (La Meuse et Le Soir).
Afin de toujours mieux vous satisfaire et rencontrer vos demandes, elle se renouvelle et accroît ses collections : ainsi chaque année +/- 700 nouveaux bouquins sont mis à votre disposition.
Elle participe également au prêt-interbibliothèques (elle emprunte à d’autres bibliothèques des ouvrages qu’elle ne possède pas afin de les prêter à ses lecteurs) et pratique les réservations.
Elle accueille également les classes des écoles de l’entité engissoise et réalise pour celles-ci des animations.
La bibliothèque est ouverte à tous sans distinction, habitants du territoire communal comme de l’extérieur.
Pour une cotisation de 6 euros/an (dont sont exemptés les mineurs d’âge, étudiants, chômeurs et minimexés), un maximum de 10 livres à la fois vous est prêté pour 1 mois.
La Bibliothèque vous invite à partager ses trésors des livres pour vous détendre, vous cultiver ou vous informer…
Entièrement rénovée en mai 2012, la bibliothèque est située dans l’ancien hôtel de ville de Boncelles, à l’étage.
Des milliers de volumes et de revues sont en libre accès.
Animations réalisées à la bibliothèque : visites de classes avec les écoles avoisinantes.
Fondée en 1592, la bibliothèque du Séminaire de Liège est à l’heure actuelle une des plus anciennes bibliothèques en activité en Belgique.
Blegny-Mine est le nom d’un ancien charbonnage situé à Trembleur au nord-est de la ville de Liège, en Belgique (Région wallonne). Ce charbonnage appartenant anciennement à la Société anonyme des Charbonnages d’Argenteau.
Sa concession se situait à l’est de Liège et en aval de la ville dans la vallée de la Meuse sous les territoires des anciennes communes d’Argenteau, Cheratte, Feneur, Saint-Remy, Trembleur, Mortier et Dalhem, rassemblées dorénavant sur Visé, Blegny et Dalhem1,2.
La concession se trouvait au nord de celle de la Société anonyme des Charbonnages du Hasard.
Ce charbonnage fut le dernier du bassin liégeois à fermer ses portes. Ses activités commerciales et industrielles cessèrent en 1980 pour laisser place à un espace touristique et culturel.
À sa fermeture, le site minier comprenait deux puits, le puits Marie (234 m. de profondeur) et le puits No 1 (760 m. de profondeur), afin d’assurer la mise à fruit du gisement, la circulation des hommes et de la production, sans oublier la ventilation des galeries qui se répartissaient sur 7 étages (le dernier se situant à 530 m de profondeur). À partir de ces galeries, l’exploitation se faisait par la méthode de la « taille chassante » qui consiste à avancer parallèlement à la ligne de la plus grande pente de la veine de charbon. Ces veines pouvaient être exploitées jusqu’à une épaisseur minimum de 30 cm.
Une visite de la mine est aujourd’hui possible. Des guides anciens mineurs ou des guides professionnels vous mènent à travers une exploration des galeries à -30 et -60 mètres. La descente et la remontée sont opérées par l’ascenseur toujours en fonction du puits no 1. La visite se conclut par la découverte des installations de recette et de triage des charbons.
Le site de Blegny-Mine héberge également le CLADIC (Centre Liégeois d’Archives et de Documentation de l’Industrie Charbonnière), regroupant de la documentation et de nombreux fonds d’archives des charbonnages de la région.
Le site est accessible en transports en commun, depuis l’arrêt Route de Mortier à Trembleur, desservi quotidiennement par le bus 67 Liège – Visé.
L’endroit était associé à un train touristique, Li Trimbleu, dont l’exploitation a cessé après un accident mortel en 1991. A noter que le mot wallon «Trimbleu» ne signifie nullement «train bleu» comme l’imaginent certains touristes. «Trimbleu» est le mot wallon désignant le village de Trembleur.
Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012 lors de la 36e session du Comité du patrimoine mondial avec trois autres charbonnages de Wallonie comme sites miniers majeurs de Wallonie3. Il s’agit de l’unique site inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO situé en province de Liège.
Des débuts jusqu’à la fin du xixe siècle
Dans la région de Mortier et de Trembleur, les premières traces d’exploitation de houille remonteraient au xvie siècle4, sous l’impulsion des moines de l’Abbaye du Val-Dieu5, bien que le charbon de terre y soit connu depuis bien avant6,7.
En effet, les terrains houillers du Pays de Herve, et de Blegny en particulier, ont la particularité de se trouver à très faible profondeur, voire en affleurement pour certaines veines.
Au début du xviie siècle déjà, l’exploitation houillère au ban de Trembleur semble florissante8 à connaître le nombre d’actes passés à l’époque mentionnant la présence de houille, dans le cas de dédommagements ou de contrats d’exploitation : on trouve ainsi la trace d’exploitations de houille au lieu-dit Goméfosse9, entre Cortils et Trembleur, à la limite du bois de Trembleur9, ou à La Waide10. De plus, plusieurs familles entrent en relations d’affaire avec l’abbé de Val Dieu afin d’exploiter des veines de houille sur les terres de l’abbaye11. Ses moines exploitent d’ailleurs au lieu-dit Leval, sur Saint Remy, dès 166012,13.
Le monastère s’associe aussi plusieurs fois avec des membres de la famille Defrongteaux14.
C’est cependant la famille Corbesier, et plus particulièrement son patriarche Gaspar, qui va développer l’activité houillère de la région et ce, dès la fin du xviiie siècle.
Elle exploite depuis deux générations des houillères sur le territoire des communes d’Argenteau, Mortier, Saint-Remy et Trembleur. Cette famille possède également des parts dans plusieurs autres sociétés charbonnières telles que celles de Bonne-Foi-Homvent-Hareng, Cheratte, Housse, Wandre ou Xhendelesse.
À sa mort en 1809, Gaspar laisse cinq enfants15 : quatre fils et une fille. Trois d’entre eux, Jean, Philippe et Urbain, reprennent une partie de l’héritage paternel dans les houillères de la région et poursuivent l’extraction. Ils introduisent même deux demandes en maintenue et en extension de concessions en 1810 et 1818. Les aléas des successions de régimes retardent l’octroi de celles-ci, nommées « Argenteau » et « Trembleur », qui ne seront finalement accordées qu’en 184816.
À l’époque, les Corbesier possèdent plusieurs puits de mines, notamment le puits des Trois Frères, sur la commune de Trembleur, le puits Urbain, sans oublier celui de Bouhouille, ces deux derniers étant situés sur Saint-Remy. L’exploitation parait s’y dérouler de manière aléatoire : les puits sont tantôt en activité, tantôt abandonnés, avant d’être à nouveau aménagés et rouverts à l’extraction.
L’exploitation erratique est ainsi mise en exergue par le Corps des mines qui relève aussi des difficultés internes à l’entreprise « Corbesier Frères ». Trop éloignée des voies de communication, affrontant des conditions de gisement difficiles et une abondance des eaux d’infiltration, usant de méthodes d’exploitation discutables, exploitant par un nombre de sièges trop important ce qui nécessite l’emploi d’un personnel trop nombreux, la question de la survie de la société est soulignée par l’ingénieur des mines Auguste Ransy : « nous pensons d’ailleurs que nous sommes bien loin de l’époque où il deviendra nécessaire d’asseoir un grand siège d’exploitation dans la région méridionale non seulement sur Bouhouille mais aussi sur Trembleur. En effet, la localité que nous considérons est dépourvue de grandes voies de communication et ne renferme pas assez de consommateurs pour acheter le charbon qu’il serait nécessaire de tirer au jour pour assurer un bénéfice à l’exploitant. La houillère des Trois frères qui, sous ces rapports, est dans de meilleures conditions, ne parvient même pas à écouler la faible extraction qu’elle produit. Le magasin considérable de houille qui encombre aujourd’hui et depuis longtemps cet établissement en est la preuve17. »
Cette conclusion pessimiste ne dissuade nullement les frères Corbesier d’entamer le creusement de ce qui deviendra le puits Marie dès le premier semestre 184918. Le puits est maçonné et les bâtiments abritant le puits et les machines sont terminés en décembre de la même année. Le 24 juillet 185019, ils reçoivent l’autorisation d’installer deux machines à vapeur de 30 et 16 CV avec trois chaudières destinées à l’épuisement des eaux et à l’extraction. La profondeur du puits est portée à 88 mètres et on y monte une première belle-fleur.
Mais dix ans plus tard, le siège Marie n’est toujours pas en activité. En 1863, d’ailleurs, le puits est encore en avaleresse. Cela peut, du moins en partie, s’expliquer par les disparitions successives de Philippe et Jean Corbesier, en 1853 et 1854, et par les difficultés à rassembler les capitaux nécessaires à la continuité des travaux qui en auraient résulté.
Ce n’est qu’en août 1864 que l’ingénieur Deschamps mentionne finalement l’avancement de deux tailles, à partir du puits Marie, dans la couche Grande Fontaine à -170 mètres. Le puits atteint sa profondeur maximale, 236 mètres, et l’entreprise pense même construire un chemin de fer à la surface pour relier l’axe Liège-Maastricht.
Malheureusement, la mort d’Urbain Corbesier qui survient en 1867 reporte le projet. Gaspard Corbesiera prend le contrôle de l’exploitation et tente de relancer l’entreprise familiale. Pourtant, les activités ralentissent avant d’être finalement interrompues. En 1872, la houillère Marie est à l’abandon avant d’être mise en réserve l’année suivante. L’épuisement des eaux s’effectue par un autre puits, probablement le puits de Saint Remy (ou puits Hayoulle), ouvert plus tard, car les pompes du puits Marie sont inactives.
La relance s’engage finalement le 23 février 188220, date à laquelle se constitue la Société anonyme des charbonnages d’Argenteau-Trembleur. Bien que l’actionnariat se diversifie, il reste en grande partie dans le giron de la famille Corbesier. Gaspard Corbesier, qui est également bourgmestre d’Argenteau, devient président du Conseil d’administration.
Gaspard Corbesier se dit très confiant dans l’entreprise lorsqu’il conclut son rapport à l’assemblée générale ordinaire du 3 juillet 1882 : « nous marchons donc dans les conditions les plus rassurantes. Tout nous donne l’assurance que l’exercice prochain clôturera à notre entière satisfaction21. »
Comme pour confirmer ces propos, on agrandit une nouvelle fois le puits Marie en 1883, afin de pouvoir y installer deux chaudières neuves, un culbuteur ainsi qu’une machine d’extraction de 50 CV et une belle-fleur en provenance du charbonnage de Cheratte, où les travaux ont cessé depuis 1878.
L’année 1883 est aussi marquée par la réunion des deux concessions sous le nom d’Argenteau-Trembleur et par l’établissement de voies ferrées.
Malheureusement, la situation semble plus difficile que jamais : « l’exploitation y est tout à fait insignifiante22 » lit-on dans un rapport de l’ingénieur Van Scherpenzeel-Thim. La société ne se porte pas bien, même s’il est vrai qu’elle réalise des travaux d’aménagement très importants. En 1885, la démission du directeur, Dieudonné Dupont, entraîne la désignation de Gaspard Corbesier comme administrateur-délégué.
Quelques mois plus tard, le puits Marie est abandonné et, le 10 août 1887, la Société anonyme des charbonnages d’Argenteau-Trembleur est mise en liquidation.
Malgré un dernier sursaut en 1891 au cours duquel un ancien administrateur, Charles de Ponthière, rachète l’entreprise et tente vainement de remettre en route une activité viable, toute exploitation cesse à cause des eaux aux alentours de 1896 jusqu’au lendemain de la première guerre mondiale.
Au xxe siècle
À l’issue de la Grande Guerre, l’exploitation houillère est arrêtée depuis près de vingt ans dans la région de Trembleur lorsque Charles de Ponthière, ancien administrateur de la S.A. des charbonnages d’Argenteau-Trembleur et propriétaire du charbonnage ainsi que de sa concession, s’associe avec Alexandre Ausselet, un entrepreneur carolorégien déjà propriétaire de deux autres charbonnages à Tamines et à Villers-le-Bouillet.
Le 27 octobre 1919, ces deux associés, rejoints par un groupe d’industriels « courageux et énergiques, portés par l’enthousiasme de la reconstruction des dommages de la guerre23» et « attirés par la qualité extraordinaire de l’anthracite qu’on trouve dans cette concession24 », fondent, à Bruxelles, la Société anonyme des Charbonnages d’Argenteau.
La relance de l’exploitation
Dès 1920, l’entreprise réalise d’importants travaux de premier établissement. Ces travaux comprennent entre autres la réfection du puits Marie, la création de nouveaux étages d’exploitation, la construction d’accrochages, d’écuries et de salles de machines, l’achat de terrains, la construction de bâtiments, l’achat de machines et de moteurs, l’établissement d’installations électriques, sans oublier la réalisation de sondages et de recherches dans la concession ainsi que le creusement du puits No 1.
De 1920 à 1940
Le puits No 1
Le puits No 1 est foncé à l’aube des années 1920 jusqu’à la profondeur de cent septante mètres. Le creusement est réalisé à l’aide de mines et d’explosifs et la paroi intérieure est revêtue d’une maçonnerie en briques. Après une interruption en 1923, le fonçage reprend l’année suivante mais il faut attendre 1929 pour atteindre le niveau de deux cent trente-quatre mètres.
À la fin du mois de décembre 1925, une importante crue frappe la région liégeoise provoquant l’inondation de la vallée mais également l’ennoyage du charbonnage d’Argenteau par suite de la coupure d’alimentation électrique en provenance de la centrale de Bressoux, propriété de la Société intercommunale belge d’électricité. Cet incident a d’importantes conséquences sur la production de l’année 1926 qui enregistre une chute de près de 10 000 tonnes par rapport à 1925 ! L’année suivante, la société connaît de nouveaux déboires de production : c’est une « grande grève25 » de deux mois qui en est à l’origine.
Le puits No 1 est équipé d’une machine d’extraction électrique, toujours en cours de montage en 1927 : « les travaux sont abandonnés depuis de nombreux mois. Les dispositifs de freinage ne sont pas encore installés26. » La garniture du puits se poursuit cependant : on l’équipe de garde-corps, d’un guidonnage, d’une passerelle et d’un escalier autour de la recette.
Étonnamment, la crise de 1929 ne ralentit pas la production. Ce succès est redevable à la qualité exceptionnelle du charbon produit par les veines dites des 7 poignées et des 15 poignées.
Malheureusement, l’entreprise perd la trace de ces deux veines peu de temps après, ce qui provoque une nouvelle diminution des résultats d’extraction. Comme la prospection n’offre aucune réserve nouvelle, un premier projet de fermeture voit le jour vers 1934-193725 .
Cependant, c’est sans compter le « flair du jeune ingénieur Jacques Ausselet23 », fils d’Alexandre Ausselet, et le hasard (« ne dit-on pas que son intuition fut confirmée par un pendule23»), conjugués aux recherches plus conventionnelles et aux études du gisement qui permettent finalement de retrouver des veines qui assureront l’exploitation jusqu’en 1980.
La paire
Les aménagements en surface ne se limitent pas au Puits No 1. Le terrain entourant l’orifice du bure fait lui aussi l’objet de lourds travaux. Entre 1922 et 1923, l’entreprise se lance dans une politique d’acquisition de parcelles en vue de l’installation de la nouvelle paire, de son nivellement et de l’agrandissement progressif du terril.
Les propriétaires du charbonnage décident d’utiliser « la terre et l’argile des morts terrains pour fabriquer des briques et construire tous les bâtiments23 ». Pour ce faire, ils obtiennent diverses autorisations d’établissement de briqueteries temporaires entre 1920 et 1923. De ces constructions, il subsiste encore le magasin, la forge (tous deux transformés en hall d’accueil et en vestiaires) et une partie des anciens bureaux, rachetés dès la fermeture par un particulier.
Le puits Marie
Le puits Marie est en travaux jusqu’en 1923. On y place entre autres les compresseurs en ligne Lebeau et François, que l’on peut toujours voir aujourd’hui. En attendant la mise en service du puits No 1, il est toujours utilisé comme puits d’entrée d’air et sert à la translation du personnel ainsi qu’à l’évacuation des produits grâce à une nouvelle machine d’extraction à vapeur fabriquée par les Établissements Beer de Jemeppe-sur-Meuse et installée en 1924. Le bâtiment subit plusieurs modifications consistant en des agrandissements successifs.
De 1940 à 1980
Le 10 mai 1940, l’extraction est brutalement arrêtée par la destruction de la tour d’extraction du puits No 1 par l’Armée Belge et le pilonnage des installations de surface lors des échanges d’artillerie entre Allemands et Belges. Seul le puits Marie en sort épargné.
« Nous sommes le seul charbonnage de Belgique où une telle destruction a été opérée par l’Armée. Nous n’en connaissons pas les raisons27. » L’armée belge craint que la tour d’extraction, située à trois kilomètres à vol d’oiseau du fort de Barchon, ne serve de point d’observation pour les Allemands. Elle procède alors à la destruction de la tour du charbonnage, « en faisant sauter de grosses charges d’explosifs placées contre les montants en béton de la tour28», et du clocher de l’église Sainte-Gertrude de Blegny.
La puissance des explosions au charbonnage est telle qu’elle touche irrémédiablement la plupart des installations de surface : triage, lavoir, lampisterie, ateliers, magasins, bains-douches, sous-station électrique, bureau, etc.
Faute d’alimentation électrique, les installations d’exhaure cessent de fonctionner et laissent les eaux envahir les chantiers souterrains, jusqu’au niveau de 170 mètres.
Après la destruction des infrastructures, le travail reprend durant les mois de juillet et août par le déblayage de la surface et l’enrayement de l’inondation des puits et des galeries.
La reconstruction proprement dite débute en juin 1942 par l’érection d’une nouvelle tour d’extraction et ce, malgré l’absence d’autorisation des Allemands et les nombreuses difficultés pour se procurer le matériel nécessaire.
Durant la réfection du puits No 1, on installe sur le puits d’aérage du puits Marie, un treuil d’extraction électrique qui permet de faire descendre deux cages au niveau 170 mètres. Cette installation sert à la translation des pompiers et à l’exécution de travaux de recarrage et d’entretien.
Cependant, l’extraction reste nulle. Les dirigeants choisissent la voie de la résistance économique. « S’ils avaient tout fait pour sauver l’outil, ils mirent autant d’ardeur à ne pas exploiter pour le compte de l’ennemi29 ! » C’est parce qu’il est finalement menacé de déportation que Jacques Ausselet se résigne à relancer la production en 1944, en la limitant toutefois entre 25 et 30 tonnes par jour, soit dix fois moins qu’avant-guerre. Une installation de triage manuel, toujours visible aujourd’hui, est placée sur la paire, dans l’attente de l’établissement d’un nouveau triage-lavoir.
Entretemps, Jean Ausselet, son frère, procède à l’engagement de personnel en nombre supérieur à celui nécessité par la production afin d’éviter les départs d’ouvriers vers les usines et fermes du Reich.
Après la seconde guerre mondiale, la grande reconstruction étant terminée, le charbonnage décide l’approfondissement du puits. Le 27 juillet 1956, le niveau bas de l’avaleresse atteint 459 mètres et, le 15 janvier 1960, le creusement atteint la cote maximale de 760 mètres. On exploite ainsi par les niveaux de 85, 170, 234, 300, 350, 430 et 530 mètres.
Le triage-lavoir et la recette
Parallèlement à l’érection de la nouvelle tour d’extraction, la reconstruction du triage débute en 1942. Les piliers en béton de la recette et du triage sont coulés entre septembre 1943 et mai 1944. L’étage de la recette est aménagé fin 1945.
Le nouveau triage-lavoir est opérationnel dès décembre 1946. Celui-ci est agrandi en 1948 et en 1955-1956, par la société Evence-Coppée de Bruxelles. Il fonctionne d’abord à l’argile, puis à l’eau lourde (eau + magnétite) à partir de 1956.
En 1972, l’étude d’un nouveau lavoir à poussier est entreprise et sa construction est réalisée en 1973 par l’entreprise Donnay de Blegny. En 1975, le lavoir est opérationnel.
Les terrils
Le premier terril, dit vieux terril ou ancien terril, est constitué après 1920. Christine Wirtgen précise qu’il est « né en 192530 » et « a été chargé jusque 1940 environ. Brûlé, il est recouvert d’une végétation partiellement naturelle, partiellement plantée par l’exploitant30 ».
Un abri pour le treuil de la mise à terril est construit en 1928. Une première mise à terril est placée en 1929 et des terrains sont achetés en vue de l’extension du terril en 1934.
Une nouvelle mise à terril est construite en 1943, équipée de skips. Elle permet la constitution du deuxième terril, alimenté jusqu’aux derniers jours de l’exploitation.
« Le nouveau terril déborde sur l’ancien. Sa forme tronquée est due à l’échéance de la fermeture qui plana sur le charbonnage à partir de 1975 et qui l’empêcha de se développer normalement. Effectivement, la machine de la mise à terril ne pouvait pas tirer les wagonnets sur une pente plus forte. Comme il n’était pas possible d’amortir une nouvelle installation en 5-6 ans, la direction choisit d’étaler le terril29.»
L’entrée
Le portique d’entrée remonte à 1954. Il est construit en moellons et en béton. Dessinés par l’architecte Cerfontaine, les plans prévoient initialement le placement de la guérite à droite du portique.
Dans les années 1970 (?), l’arc de béton coiffant la grille principale est coupé en raison de l’évolution de la taille des camions : il leur devenait en effet impossible de pouvoir passer sous le portique.
La laverie
Un arrêté royal du 3 mars 1975 impose aux industries extractives la généralisation de la fourniture de vêtements de travail pour chaque ouvrier. Pour s’y conformer, le charbonnage d’Argenteau envisage la construction d’un bâtiment « pour le stockage des vêtements de travail que nous devons distribuer à partir du 1er janvier 197631. »
Le charbonnage fait appel à l’entreprise Herman Palmans à Dalhem pour l’érection de la nouvelle bâtisse, parée à l’extérieur de dalles SIPOREX.
Reconversion
Dans les années 1960, le Ministère des affaires économiques mène des recherches de reconversion pour les sites industriels – y compris charbonniers – et pour le reclassement du personnel. Des brochures à destination d’investisseurs potentiels sont éditées et mettent en valeur les avantages que des sites désaffectés « offrent pour l’implantation d’industries nouvelles32 ». Malheureusement pour le charbonnage de Trembleur, son site n’est pas retenu dans l’édition qui sort de presse en 1970.
La loi sur l’expansion économique du 30 décembre 1970b donne une nouvelle chance au charbonnage de s’inscrire dans une démarche de reconversion, d’autant plus que les autorités semblent disposées à accorder « un préjugé favorable aux régions charbonnières33 ». Sans plus de succès.
Au niveau de la production, l’année 1970 représente un record pour la houillère de Trembleur. Cette performance arrive à point, au moment où les responsables politiques s’apprêtent à programmer de nouvelles fermetures. Grâce à sa production de 1970, le 13 février 1975, le Comité ministériel de coordination économique et sociale décide d’arrêter toute subvention au charbonnage à la date du 31 mars 1980. Il est ainsi le dernier siège du bassin de Liège à fermer ses portes.
Entretemps, des pistes de reconversion sont étudiées : exploitation du terril, utilisation du triage-lavoir, reconversion touristique. Jacques Ausselet s’adresse à l’ingénieur Modeste Petitjean de l’Administration des Mines afin qu’il étudie les solutions envisagées. L’étude conclut à des perspectives peu encourageantes. Jacques Ausselet se tourne alors vers Jean Defer, directeur des travaux, qui a déjà défendu l’idée d’une reconversion touristique. Et, de fait, depuis 1973, le charbonnage accueille un embryon d’activité touristique, connu sous le nom du Trimbleu, qui s’appuie sur l’exploitation de l’ancienne ligne vicinale Trembleur-Warsage. Jacques Ausselet charge Jean Defer de finaliser une reprise par la Province de Liège, sur base de la proposition formulée en 1976 par son Gouverneur de l’époque, Gilbert Mottard, de conserver un signe de l’attachement de la région à la houillerie.
Ce projet est avalisé par le Conseil provincial et la Députation permanente de la Province de Liège le 13 mars 1980 et ne s’arrête pas à la conservation du site charbonnier mais vise également à l’exploitation touristique des travaux souterrains.
Les premières visites se font aux étages « historiques » de 170 et 234 mètres. Mais l’affluence des eaux due à l’arrêt du pompage des charbonnages avoisinants et à la croissance des précipitations depuis 1977 pèse sur la santé financière du projet.
Le projet est revu dès 1981 et un nouveau circuit voit le jour deux années plus tard après quelques mois de fermeture de la mine au public. Il permet les visites aux étages de 30 et 60 mètres en empruntant toujours le puits No 1. Un nouveau puits d’aérage est aménagé derrière les anciens bureaux, entraînant la fermeture irrémédiable et le remblayage du Puits-Marie. Depuis les années 1990, le domaine touristique de Blegny-Mine s’est sans cesse amélioré et développé dans son offre touristique. En 2020, on peut citer: plusieurs visites guidées et quotidiennes de la mine, un vaste parking de 200 places, une boutique de souvenirs et cadeaux, un restaurant ouvert tous les jours, une terrasse en été, une grande plaine de jeux pour enfants, un tortillard pour promener les touristes à la découverte de la région, et un circuit de promenade pour piétons, cavaliers et cyclistes (parcours de l’ancien train touristique).
Une maison de culture contemporaine. Le mitoyen de l’atelier Mano, maison d’architecture. Un parcours où les deux maisons communiquent. Surtout un désir, une audace, une envie. L’envie de faire découvrir des artistes. Les artistes s’exprimeront dans douze pièces pour partager, faire comprendre, donner à voir…
Le « Val Mosan », bateau touristique de Huy (province de Liège), propose des croisières culturelles, navettes, croisières gourmandes,…
Pour toute demande ou information, merci de vous adresser à info@bucolique.be.
La montagne Bueren se fleurit durant quelques jours : faites la découverte magique du cœur historique de la Cité Ardente. Une biennale à ne pas manquer à Liège !
Nouvelle édition durant laquelle la Montagne de Bueren sera littéralement « envahie » par des milliers de fleurs. Tous les deux ans, les marches se voient parées d’une splendide et spectaculaire fresque florale.
Des escaliers chargés d’Histoire
Construit en 1875, l’escalier monumental de Bueren relie, pour rappel, le centre historique de Liège à sa citadelle et évoque la » bataille des 600 Franchimontois » qui, guidés par Vincent de Bueren, défendirent Liège contre Charles le Téméraire.
Les escaliers de Bueren, à Liège, ont été élus « escaliers les plus extrêmes du monde » par le magazine américain en ligne Huffington Post en septembre 2013, devant les célèbres temples d’Angkor , au Cambodge !
Bueren en fleurs…et en chiffres
Pas moins de 22.300 plantes annuelles (5.500 de plus que lors de la 1ère édition) réparties en 7.400 contenants seront nécessaires à la réalisation du tableau floral.
80 agents mobilisés durant les 2 jours de mise en place (6/6 et 7/6 de 8h30 à 16h).
Historique:
« La Bouch’rit » est un des cafés-théâtres liégeois. Il a été créé en 2001 par l’association de 3 personnes dont le directeur Christophe Locicero. En 15 ans d’existence, la popularité n’a pas diminué. Situé dans la rue commerçante Saint-Gilles, il est à la vue de nombreux passants et tire ainsi avantage de son emplacement.
Inspiré du concept français, c’est un petit théâtre où il est possible de boire un verre ou de manger un repas. Le prix du spectacle étant distinct de celui du repas, il n’est donc pas obligatoire de consommer.
Composée de 100 places réparties en 4 petites rangées proches, la salle procure un cadre assez restreint qui les oblige à s’adapter. C’est pourquoi les moyens techniques et le nombre d’acteurs sur scène sont très limités.
Cathédrale Saint-Paul de Liège
La cathédrale Saint-Paul de Liège fait partie du patrimoine religieux de Liège. Fondée au xe siècle, elle est reconstruite du xiiie au xve siècle et restaurée au milieu du xixe siècle. Elle devient cathédrale au xixe siècle en raison de la destruction de la cathédrale Saint-Lambert en 1795. Une nouvelle restauration est entamée durant les années 2010.
Historique
La légende
L’évêque Éracle venait de jeter les fondements de l’église Saint-Martin, lorsqu’il conçut le projet d’en élever en même temps une autre, dédiée à saint Paul. Seulement il était fort embarrassé de savoir le lieu le plus convenable à ses desseins, lorsque l’apôtre vint heureusement à son aide.
C’était pendant une belle nuit du mois de juillet; il avait fait une chaleur étouffante, et l’évêque, plongé dans un profond sommeil, se reposait des fatigues de la journée, lorsque, tout à coup, il eut une vision — on sait qu’Éracle en eut plus d’une en sa vie —, saint Paul se dressa devant lui, et, le regardant d’un air bienveillant : « Demain, lui dit-il, demain, mon fils, tu reconnaîtras facilement la place où je désire voir bâtir une église en mon honneur… ». Puis il disparut !
En effet, assure la tradition, le lendemain une neige épaisse couvrait la terre ; un espace de terrain d’une certaine étendue, et situé dans l’Isle, délimité par le bras de la Meuse appelé Sauvenière, en était seul exempt. Au milieu de la place désignée par saint Paul s’élevait une chapelle dédiée au pape Calixte Ier et qui datait des premiers temps de la Cité de Liège ; l’évêque traça aussitôt l’enceinte du nouveau sanctuaire, et y enferma la chapelle2.
Origine et érections
Chapelle Saint-Germain
En 967, l’évêque Éracle construisit cette église sur l’emplacement de l’église Saint-Germain bâtie en 833 par l’évêque Pirard à l’endroit où se trouvait une chapelle primitivement dédiée à saint Germain et fondée en 785 par Radulphe des Prez3. La basilique n’était élevée que jusqu’aux fenêtres lorsque Éracle mourut.
Éracle4,5 institua un collège de vingt chanoines auxquels Notger, qui acheva le bâtiment commencé par son prédécesseur, en ajouta dix autres.
Chapelle Saint-Calixte
Le hameau formé sur l’île s’était rapidement agrandi, à tel point qu’on dut construire une seconde chapelle à peu de distance de la première6: elle fut dédiée à Calixte Ier, pape et martyr. Les chroniqueurs attribuent sa fondation à Pirard 36e évêque de Liège et ajoutent qu’il y établit douze Bénédictins, seul ordre existant alors dans le pays de Liège7,8.
Collégiale Saint-Paul
Ce fut à son retour de Cologne, où il avait assisté aux obsèques de Brunon, archevêque de cette ville et vicaire de l’empire, qu’Éracle conçut le projet de construire une église en l’honneur de saint Paul9.
Premières dotations
Très peu d’informations subsistent quant aux biens dont Éracle dota le collège de vingt chanoines qu’il avait créé10. Il paraît cependant que l’évêque donne les dîmes de l’église de Lixhe (canton de Glons): ce qui est certain, c’est que la collation de cette église, qui fut érigée en paroisse vers l’an 1200, appartint au chapitre de Saint-Paul jusqu’à sa suppression par les Français, le 27 novembre 1797.
Notger consacra solennellement cette église le 7 mai 972 : deux autels y furent dédiés à Saint-Germain et à Saint-Calixte, en souvenir du culte rendu auparavant à ces deux saints, dans les chapelles qui leur avaient été vouées. Notger ayant pris la forteresse de Chèvremont, le 21 avril 980, la détruisit de fond en comble et démolit les églises qui s’y trouvaient. L’une d’entre elles, dédiée à saint Capraise, possédait un collège de dix prêtres ; l’évêque les réunit aux vingt chanoines de Saint-Paul et porta ainsi leur nombre à trente. Tous les biens, les rentes et les dîmes de Saint-Capraise furent transférés à la nouvelle collégiale, à laquelle Notger donna la cloche appelée Dardar, provenant également de Chèvremontnote 1.
Le comte Frédelon, cède l’église de Hamal dont l’anniversaire avait lieu le 27 août.
Bervesende, une veuve, donna l’église de Jodoigne ; son anniversaire se célébrait le 30 août.
Premiers prévôts et doyens connus
Godescalc[modifier | modifier le code]
La première mention authentique d’un Doyen et d’un Prévôt de Saint-Paul se rencontre dans une pièce de l’an 1083, extraite du cartulaire de cette Collégiale11. Il y est question de dommages causés dans l’alleu de Nandrin, propriété du chapitre, par Giselbert, comte de Clermont, et son complice Frédelon. L’évêque Henri de Verdun embrassa la défense des droits de l’Église ; et afin de les sauvegarder à l’avenir, l’avouerie de l’alleu de Nandrin fut confiée à un seigneur appelé Conon. Cette cérémonie eut lieu dans le temple même, le jour de la fête de Saint-Paul12.
Une pièce de l’année suivante atteste l’existence d’un cloître à cette époque et que les confrères de Saint-Paul portaient le nom de chanoines13.
En 1086, Godescalc institua plusieurs bénéfices (Eleemosynœ ou Prebetidulœ). Ils furent longtemps connus sous le titre de prébendes de Wouteringhen ou Wohange. Cette année encore, il fonda l’autel des saints Jean-Baptiste et Nicolas et de sainte Marie-Madeleine. C’est le plus ancien établissement d’un bénéfice simple qui nous soit parvenunote 2.
En 1101, le doyen Godescalc fut élevé à la dignité d’archidiacre de Liège, et décéda peu de temps après.
Waselin[modifier | modifier le code]
La collégiale voit, en 1106, s’adjoindre à ses propriétés une partie du territoire de Fragnée, acquis et partagé par Obert entre les églises du clergé secondaire14. Pour fonder son anniversaire, le 24 mars 1113, Wazelin fit donation à Saint-Paul de sa demeure avec toutes ses dépendances note 3.
Ce dernier loua les dîmes de l’église de Wendeshem moyennant une rente de 5 marcs de bon argent payable à Liègenote 4.
Nouvelles donations
Godefroid, comte de Louvain, en 1135, céda généreusement au chapitre de la collégiale les dîmes de la ville de Weert et de son territoire inculte ou cultivénote 5.
En 1182, le doyen Henri fait don de l’église paroissiale de Laminne au chapitre qui en conservera la collation jusqu’à sa suppression par la convention nationale le 20 mars 1797. Il lègue ensuite à la collégiale la terre d’Hodimont15
Ebalus devient doyen en 1185: la même année, une lettre parle de la cession de l’église de Hermalle-sous-Huy, faite à l’abbaye de Flônenote 6. Il donne à la collégiale l’église de Lavoir, consacrée à saint Hubert, dont le chapitre de Saint-Paul garda la collation jusqu’en 1797note 7.
Le pape Célestin III, par un diplôme (s) donné à Rome, le 14 avril 1188, confirme à l’église de Liége toutes ses possessions16.
Le doyen Jonas donne à la collégiale l’église de Saint-Georges et celle de Verlaine dédiée à saint Remy dès 1198.
Fondation du Val-Benoit et du Val des écoliers
Othon Des Prez, élu doyen va fonder, en 1220, sur la rive gauche de la Meuse, à une demi-lieue de la ville, le couvent du Sart, qui, cinq ans plus tard, perdra ce nom pour prendre celui du Val-Benoît, lorsque le cardinal-légat Conrad, évêque de Porto, en consacra l’église, le jour de la Pentecôte17.Il érigea ensuite à Liège le prieuré du Val-Notre-Dame, dans un endroit appelé alors Gravière, (aujourd’hui La Gravioule) et à Saint-Martin-en-Ile, il élève et dote, de ses propres deniers, un autel en l’honneur de saint Thomas de Cantorbérynote 8.
Nouvelle collégiale
Entravée probablement par la pénurie de fonds, l’érection du nouveau bâtiment ne progressait qu’avec lenteur. La tour paraît avoir été finie la première ; en 1275 le doyen Guillaume de Fraynoir y fait suspendre deux grosses cloches données par lui : l’une, en l’honneur du saint Patron de l’église, reçut le nom de Paula, l’autre celui de Concordia, nom de la mère de cet apôtre. Coulées au mois de juin 127518, elles annonçaient les offices célébrés par le doyen. La seconde de ces cloches, Concordia, sonnait toujours au xixe siècle ; elle sonne le ré des orgues et portait une inscription en lettres gothiques.
Consécration
Tout nous porte à croire que la reconstruction de la collégiale était fort avancée en 1289 ; en effet, le 11 avril, eurent lieu à la fois la consécration de l’église et la bénédiction des autels ; solennités célébrées par les deux suffragants de Liège, Edmont, évêque de Courlande en Livonie, et le frère Bonaventure, de l’ordre de Citeaux, évêque de Céanote 9.
Inondations, incendies et tremblement de terre
Inondations
Les charbonnages entourant Liège depuis le haut Moyen Âge, malgré l’interdiction de creuser sous la ville qui ne fut pas toujours respectée, creusant en aval et en amont ont eu pour conséquence de faire de Liège une cuvette et plus tard une digue. Malgré les remparts, les inondations se succédèrent de siècle en siècle.
Le 4 janvier 1374, la Meuse grossit tellement que le quartier de l’île fut envahi par les eaux et la collégiale Saint-Paul entièrement inondée au point qu’on ne pouvait y pénétrer qu’en bateau.
Le 28 janvier 1408, une inondation détériora aussi les livres et les bijoux dans la crypte, une partie des chartes, les livres, les ornements de la collégiale conservés dans la trésorerie, pour éviter de semblables désastres le sol de la nouvelle librairie est exhaussé et l’on y entre depuis par quelques marches.
Une forte inondation eut lieu en 1464. La neige était tombée en abondance durant plusieurs jours avant la fête de saint Capraise, les pluies qui suivirent amenèrent une telle crue que le lendemain de la fête de sainte Élisabeth, les flots gonflés de la Meuse menaçaient d’envahir la collégiale. Les chanoines n’eurent que le temps de faire boucher la porte à l’aide d’une sorte de digue et durent acheter un bateau pour aller aux matines. Ils usèrent du même moyen pour assister aux heures jusqu’au 23 novembre date à partir de laquelle ils purent se rendre à pied sec aux offices.
Le 7 février 1571 par suite d’une inondation l’eau s’éleva à une hauteur de 6,40 mètre. Le souvenir de ce débordement est conservé par le chronogramme suivant gravé sur le pilier droit du fond de la collégiale à côté du jubé. Le trait indiquant la hauteur de l’eau est à 0,84 cm du niveau actuel du pavé.
- aLto Mosa LoCo CresCens hVC appVLIt VsqVe
Le 15 janvier 1643, l’inondation qui emporta le Pont des Arches couvrit le quartier de l’Île et causa d’immenses dégâts. Les eaux de la Meuse s’élevèrent dans l’église Saint-Paul à 1,35 mètre au-dessus du pavé actuel Le souvenir de cet événement est rappelé par le chronogramme suivant gravé sur le pilier qui soutient la tour à droite du jubé.
- aLtIVs eXpanso fLVMIne DVXIt aqVas
Une plaque métallique datée de 1926 se trouve à droite de l’entrée de la cathédrale signalant la hauteur de l’eau lors de la dernière inondation. Depuis l’installation du démergement récupérant l’eau des araines et des égouts en aval et en amont, plus aucune inondation ne s’est produite.
Incendies[modifier | modifier le code]
Pendant la nuit du 6 avril 1456, un incendie éclata dans la chambre où couchait le recteur des écoles. Il fut heureusement sans conséquences.
Tremblement de terre
Le 24 décembre 1755 vers 4 heures de l’après dîner, on ressentit à Liège des secousses de tremblement de terre qui se répétèrent un quart d’heure avant minuit puis quelques minutes plus tardnote 10. Le tremblement de terre de 1983 a fait bouger les pinacles, certains ont dû être attachés19.
Nouvelles acquisitions
En 1460, le chapitre acquit certains immeubles de l’abbaye du Val-Saint-Lambert situés dans les villages de Ramet et d’Yvoz moyennant 100 muids d’épeautre à fournir annuellement. En outre il s’engageait à servir une rente à l’église de Saint-Servais de Maastricht en acquittement d’un droit de relief.
Fin des travaux et peintures de Lambert Lombart
Lambert Lombart[modifier | modifier le code]
En 1528 et 1529, on exécuta plusieurs travaux entre autres des peintures qui d’après un manuscrit sont l’ouvrage de Lambert Lombard et de ses élèves.
Verrière
En 1530 par la munificence de Léon d’Oultres la collégiale s’enrichit de la grande verrière éclairant au midi le bras gauche du transept. Cette fenêtre échappa aux ravages de la révolution française. Celle qui lui faisait face fut au contraire complètement détruite en 179420,21.
Fenêtres
En 1557 et 1558, de grands travaux furent encore exécutés sur l’église. Ainsi on trouve la première date sur la fenêtre centrale du côté Sud et sur la voûte en face de la grande nef; elle indique probablement l’époque de la construction ou de la réparation des fenêtres de ce côté. La seconde est sur la fenêtre correspondante du côté Nordnote 11.
Portail ouest
La construction du portail ouest sous la tour est attribuée au doyen Thomas Stouten (1556 à 1564): le fronton de ce portail est décoré des armes de Corneille de Berg qui succéda à Erard de La Marck mort le 16 février 1538 et de Robert qui régna de 1557 à 1564.
Imprimerie
Le nom du doyen Jean Stouten (1566-1604) se rattache à l’introduction de l’imprimerie à Liége. Le premier livre édité dans la Cité est le Breviarium in usum venerabilis ecclesiœ collegiatœ Sti Pauli Leodiensis sorti des presses de Gautier Morberius, premier imprimeur liégeoisnote 12.
L’église actuelle commencée en 1289, reconstruite en 1528 et achevée en 1557.
Le Christ de Del Cour
Après la destruction de la dardanelle élevée sur le Pont des Arches en 1790, le Christ qui se trouvait au-dessus de cette tour depuis 1663, œuvre de Jean Del Cour y fut transféré. Il surmonte depuis 1861 la porte d’entrée intérieure.
Révolution française
Après la bataille de Jemmapes, les Français poursuivirent l’armée impériale et entrèrent à Liège. La collégiale Saint-Paul est choisi pour servir d’écurie et d’abattoir et est donc presque complètement dévastée. Le chapitre de Saint-Paul subit le sort réservé aux autres édifices du culte par les vandales révolutionnaires : après avoir pillé le bâtiment, enlevé tous les métaux, détruit les principales verrières dont le plomb servit à fondre des balles, vendu à l’encan le mobilier, ils y installèrent une boucherie à leur usage ; les cloîtres étaient changés en étables22
Le calme rétabli par le triomphe des Impériaux ne fut pas de longue durée. Le 17 juillet 1794, les armées de la convention rentrent à Liège et la principauté fut annexée à la France. Le 10 décembre suivant, le Directoire exécutif décréta un emprunt de 600 millions pour faire face aux frais de la guerrenote 13.
De la Collégiale à la Cathédrale
Elle était à l’origine une des sept collégiales liégeoises (Saint-Pierre, Sainte-Croix, Saint-Paul, Saint-Jean, Saint-Denis, Saint-Martin, Saint-Barthélemy).
En 180223, l’ancienne collégiale fut érigée en cathédrale et en 1805, on y transporte les orgues de l’ancienne collégiale Saint-Pierre et la plupart des trésors de Saint-Lambert.
Retour des reliques
Le 30 décembre 1803, l’Évêque écrivit au ministre des cultes Portalis pour demander que le gouvernement payât les frais et es indemnités dues pour les caisses rapportées de Hambourgnote 14. Ces caisses au nombre de six contenaient les reliques des Saints et les débris du trésor de Saint-Lambert restitués à la nouvelle cathédralenote 15. Un mois après, le 30 janvier 1804, Portalis répondit que le gouvernement avait décidé que le montant des objets livrés à Hambourg pour le service de la marine serait remboursé mais que ce service étant extrêmement surchargé par les circonstances présentes on ne peut prévoir le moment où il lui sera passible de payer les effets qui lui ont été cédés. Le trésor de Saint-Lambert saisi à Hambourg par les commissaires de la République qui accompagnaient les armées fut vendu en grande partie d’après les ordres du 1er Consul par le commissaire Lachevadière. La vente produisit près d’un million et demi qui fut appliqué aux besoins de la marine.
Indemnisation
Après la signature du Concordat en 1801 et le rétablissement du culte, Bonaparte fit délivrer à la Cathédrale une reconnaissance d’un million à payer sur le trésor de l’État mais cette dette ne fut pas acquittée pendant la période impérialenote 16.
Restitution
En 1805, conformément à ses promesses le gouvernement impérial par un décret du 6 mars suivant attribua aux fabriques des églises leurs biens non aliénés ni vendus. Ce décret permit à la nouvelle Cathédrale de rentrer en possession d’une partie des biens et des rentes qu’elle possédait avant la révolution et le 16 septembre la Cathédrale fut mise en possession d’une partie des biens et rentes provenant de Saint-Lambert.
Translation de Saint-Lambert
En exécution du mandement de l’évêque Zaepffel, la cérémonie de la translation du buste de Saint Lambert et des reliques des Saints eut lieu le 1er janvier 1804note 17. Elle avait été annoncée la veille par le son des cloches de toutes les églises. Elles avaient été entreposée à Saint-Nicolas Au-Trez.
Érection du clocher
La collégiale n’avait anciennement qu’un petit clocher dont on peut voir encore le dessin dans Les Délices du Pays de Liège; le chapitre souhaitait construire une flèche, cherchant à reproduire la forme de celle de Saint-Lambert. Le chapitre cathédral se rassembla le 28 juin 1810, pour délibérer sur l’érection d’une tournote 18. Le lendemain 29 juin, le chapitre décida de construire la tournote 19 d’acquérir à cet effet la flèche de la tour de l’abbaye de Saint-Trond. Mais ce n’est qu’en 1812, à la suite d’une demande de Napoléon Bonaparte, que la tour, avec ses fenêtres ogivales, sera élevée d’un étage et que le clocher sera installé. La face tournée du côté de l’ouest est percée d’une immense fenêtre à meneaux flamboyants. La partie qui s’élève au-dessus de celle-ci et qui contient les cloches est bâtie en pierres de sable provenant des tours carrées de l’ancienne cathédrale de Saint-Lambert. Sur chacun de ses trois côtés libres on a ménagé deux grandes fenêtres garnies d’abat-son. Sa construction fut terminée à la fin du mois d’octobre de l’année 1811, elle remplaça la charpente de la tour primitive qui jusqu’à cette époque ne s’élevait qu’à la hauteur du toit et qui fut démolie au mois de mai de la même année. La flèche en charpente qui termine la tour s’élève à une hauteur de 90 mètres elle a été commencée aussitôt après l’achèvement de la partie précédente et finie vers la fin du mois d’août 1812. La croix qui la domine fut placée le 1er octobre suivant.
Le carillon
On y place le carillon de l’ancienne cathédrale Saint-Lambert dont le gouvernement impérial avait fait don à la nouvelle cathédrale en 1804note 20.
Restaurations
xixe siècle
Dans les années 1850, la cathédrale subit une profonde rénovation effectuée par l’architecte Jean-Charles Delsaux avec l’ajout d’un décor néo-gothique au style roman d’origine24,25.
xxie siècle
La restauration de l’aile ouest du cloître, occupée par le trésor de la cathédrale et visible depuis la place Saint-Paul, s’est terminée en décembre 2012 pour un coût d’environ 2,6 millions d’euros25.
En préparation depuis 2011, une restauration est entamée fin 2016 pour une durée de 5 ans, avec une fin prévue au plus tôt en 2021 et un coût de 8 millions d’euros26,27,28. Principale partie concernée, l’extérieur (toiture, façade et charpentes) devrait s’approcher de son aspect originel du xiiie siècle (tuffeau et gris du calcaire). La restauration permettra de réinstaller le vitrail de Léon d’Oultres, datant de 1530 et démonté vers 1990 pour le préserver19. Une restauration des orgues, des peintures des voûtes et des vitraux modernes est également prévue19.
Description
Les trois nefs
La collégiale Saint-Paul a la forme d’une croix latine de 84,50 mètres de longueur sur 33,60 mètres de largeur et 24 mètres de hauteur sous clef Le transept a une longueur de 33 mètres sur 11,60 mètres de largeur. Le vaisseau est partagé en 3 nefs, 2 bas côtés et un chœur sans collatéraux. Son architecte est inconnu.
L’abside construite au xive siècle en style rayonnant est de forme pentagonale. Le chœur, le transept, la grande nef et les nefs latérales datent du xiiie siècle et présentent tous les caractères du gothique primaire. Le gothique secondaire se retrouve dans les fenestrages du transept, les hautes fenêtres du vaisseau, les chapelles latérales et la tour. La galerie supérieure, surchargée de pinacles à crochets, est moderne, comme l’étage à fenêtres ogivales et la flèche du clocher, accostée de quatre clochetons. Le linteau du portail porte une inscription qui figurait jadis sur le sceau de la ville : Sancta Legia Ecclesiae Romanae Filia (Liège sainte, fille de l’Église romaine). Tous les marbres rouges qui se trouvent à Saint-Paul viennent de l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy de Rochefort, les marbres noirs de Dinant et les blancs d’Italie provenant de Carrare.
Le cloître
L’ancien cloître chapitral de la collégiale se compose de trois galeries communiquant librement entre elles et s’ouvrant dans l’église par deux portes, l’une placée au fond du bâtiment l’autre contiguë au bras gauche du transept. Avant la construction des chapelles des bas côtés pour ajouter à la solidité au bâtiment et pour son embellissement le cloître était carré, on peut en voir les vestiges dans les greniers au-dessus de ces chapelles. Ces galeries construites à des époques différentes datent de la fin du xve siècle et du commencement du xvie siècle29. La première partie du cloître fut posée le 6 juin 1445 par Daniel de Blochem. Elles forment les trois côtés d’un carré long orientés à l’est au midi et à l’ouest la quatrième galerie est remplacée parle bas côté gauche de la collégiale. Elles circonscrivent un préau et diffèrent l’une de l’autre. La galerie ouest est plus ancienne que les autres et son ornementation est aussi plus soignée. Longue de 17,50 sur 4,75 mètres de largeur, elle communique avec la collégiale par une porte surmontée d’un grand Christ en bois fort ancien30.
Entrée du cloître
À côté de la porte qui donne entrée dans l’église à l’extrémité nord de cette galerie une seconde porte s’ouvre sur un beau portail situé au pied de la tour donnant sur la place Saint-Paul. Ce porche charmant est remarquable par ses profondes voussures chargées d’ornements et sa curieuse décoration en partie ogivale est de la Renaissance. Ce portail fermé par une grille de fer et orné d’un médaillon central en pierre encadrant un haut relief représentant la Conversion de Paul placé entre deux bas reliefs et les arabesques des panneaux inférieurs encadrent deux petits bas reliefs, l’un à droite figurant la Nativité, l’autre à gauche figurant la Résurrection du Sauveur. Une série de douze bas-reliefs représentent huit têtes encadrées et des ornements fantastiques. Sept niches sont restées veuves de leurs statues. Le pignon qui le surmonte porte les armes de Corneille de Berghes, prince-évêque de Liège de 1538 à 1544.
Salle du chapitre
On entre par les cloîtres du côté de l’est dans la chapelle de la salle du chapitre. La porte extérieure provient de l’église de l’ancien couvent des Récollets situé dans le quartier d’Outremeuse, elle fermait l’entrée du chœur où elle était placée entre deux autels. Cette porte en bois de chêne richement sculpté est à deux vantaux la côte représente le perron liégeois sur les panneaux supérieurs sculptés à jour et élégamment ouvragés figurent les deux lettrés LG.
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Le château de Sclessin est situé à Sclessin, une entité de la ville de Liège. Le Château est occupé par deux ASBL : Le théâtre de l’Aléna et Le Centre Antoine Vitez
Historique
Les seigneurs de Berlo
Depuis le milieu du xiiie siècle et pendant près de six siècles, les propriétaires du château de Sclessin furent les seigneurs de Berlo, seigneurs de Sclessin et avoués héréditaires d’Ougrée. C’est Gérard de Berloz, grand maréchal et général de Henri de Gueldre, qui acquit la charge d’avoué de Sclessin vers 1250.
L’avoué est le seigneur chargé de défendre les intérêts du prince, en l’occurrence, le prince-abbé de Stavelot-Malmédy à Sclessin et Ougnée. Il fait exécuter les sentences de la Cour de Justice, dont le perron (ou pierre de Justice) se dressait en « Lairesse ». Il percevait aussi les redevances et protégeait le domaine contre toute incursion, pillage ou autres dommages. En retour, il percevait le tiers des amendes.
Les avoueries de Sclessin et d’Ougnée étaient un fief du comté de Looz.
En 1253, Gérard de Berloz, harcela maintes fois les Liégeois qui, sous la conduite du tribun Henri de Dinant, s’étaient révoltés contre leur prince-évêque. Ils en tirèrent vengeance « en prenant prise sur ses terres » et, après avoir « ravagé et jardins et tous les dehors, ils pillèrent et démolirent sa tour, son château de Sclessin ».
Gérard de Berloz fils se met du parti des Waroux. Avec ceux de Sclessin, il se distingue à la bataille de Loncin. Le plus jeune des frères de Flémalle, du clan des Awans, fut tué en 1298 par Warnier du lignage de Sclessin…
Raes de Berlo fit le relief de l’avouerie et du château en 1371.
Guillaume et Libert sont tués au siège de Gand en 1381.
Le 27 novembre 1400, l’abbé de Stavelot céda en accense perpétuelle la seigneurie de Sclessin et d’Ougnée à Jean de Berlo dit de Brust qui en était déjà l’avoué, moyennant une rente annuelle de 47 muids (115 d’épeautre). Il ajoutait ce titre à ceux qu’il possédait déjà : seigneur de Brus (lez Glons), de Saive et de Julémont. Cette seigneurie resta dans cette famille jusqu’à la Révolution.
Parmi les aînés, la lignée des de Berlo compta plusieurs bourgmestres de Liège, deux évêques de Namur et de grands généraux tels Gérard, Grand Maréchal de Henri de Gueldre (déjà cité) et Guillaume, à qui fut confié l’étendard de Saint-Lambert en 1467, lors de la bataille de Brustem.
En 1568, le château est incendié par les troupes du Taciturne.
Plus tard, sous l’Espagne et l’Empire d’Autriche, plusieurs de Berlo trouvèrent encore la mort sur les champs de bataille : Melchior devant Mons, Arnould à Brisach et Hubert, en 1646, au siège de Dunkerque.
Au xviie siècle : Incendie du château et modifications
Le château et ses dépendances furent ravagés par un incendie en 1681 et il subit des modifications successives réalisées par ses différents propriétaires.
Ce château fut réédifié par François-Ferdinand de Berlo, comte de Berlo, seigneur de Sclessin, grand-mayeur de Liège, mort en 1713 « sans l’avoir conduit à la perfection ».
En 1717, le comte de Berlo, seigneur de Sclessin, voulut obliger la Cour de Justice de l’endroit à tenir ses réunions en son château. Les échevins refusèrent de se soumettre à ces exigences. Alors le comte résolut d’employer la force. Le 12 janvier, il fit cerner le local ordinaire de la Cour par des paysans armés. Quand le greffier, appelé Montfort, sortit, on le saisit par le collet et on l’emmena prisonnier au château. Le conseil privé du prince-évêque ayant été informé de cette arrestation arbitraire envoya à Sclessin un détachement de troupes avec ordre d’assiéger le château, si le comte de Berlo refusait de remettre immédiatement son prisonnier en liberté.
Le 14 janvier, le sieur Richard qui commandait le détachement, arriva à Sclessin et fit entourer le château. Il se rendit ensuite auprès du comte et lui exposa l’objet de sa mission. Le comte voyant bien qu’il ne pouvait résister se soumit et rendit la liberté au greffier Montfort.
En 1731, un Gérard de Berloz périt à la bataille de Basse-Wilve (Wassweiler) près de Justiers.
Une gravure de Remacle Le Loup dans « Les Délices du Pays de Liège » de 1735 nous montre l’aspect du château à cette époque. Dans cet ouvrage, Saumery en donne une description :
« Situé au bord de la Rivière qui baigne les murs de son enceinte, et dont il a les agréments sans être exposé à ses incommodités, il offre à la vue deux gros pavillons flanqués de deux Tours quarrées, qui malgré leur structure rustique ne laissent pas d’être de bon goût. Un superbe Donjon surmonté de plusieurs lanternes placées par étages, s’élève à l’entrée de la Cour, entre deux corps de logis très bien bâtis, qui faisant face aux deux Pavillons dont je viens de parler, forment un coup d’oeil qui plait par sa régularité.
On y voit avec plaisir une large Terrasse soutenue d’un mur de pierre, qui entoure un beau Jardin. Les agréables Charmilles dont elle est ornée dans toute son étendue, sont des mieux entretenues. De ce lieu charmant on découvre de près tout ce qui se passe sur la Rivière, & sur ses deux rives, & la vue après s’être arrêtée sur différents objets, à des distances proportionnées, se perd dans des lointains très variés. Le Village du même nom, l’Eglise qui est assez belle, & plusieurs Maisons de plaisance paraissent être placés pour la perspective de ce château, qui considéré dans toutes ses parties peut être mis au rang des belles Maisons de campagne. »
Pendant la Révolution française
En 1789, la Révolution bouleverse la France. On instaure le nouveau régime fin 1795 en Belgique. Tous les droits seigneuriaux séculaires ont vécu. La souveraineté de la noblesse disparaît. Les de Berloz ne sont plus rien. Le dernier seigneur de Sclessin fut Marie-Léopold-Joseph de Berlo de Suys.
Il fut exclu de l’État Noble en janvier 1791 par le prince-évêque Hoensbroeck pour avoir soutenu le mouvement patriotique pendant la révolution liégeoise.
« Cour, château, maison, étang, jardin, prés, bois, terres hérules, tenure et assise… Chaque génération ajoutait quelque chose…
Écuries, étables (stâ), bergerie (bièdj’rèye), un fenil (sina), une porcherie (ran d’poûrcès), un chartil (tchèrî), une grange (heûre), un four (forni), une brasserie (brèssène), une chambre pour domestiques…
… Ce qui forma un ensemble plutôt disparate et vieillissant, en partie vétuste, ce qui amène Arnould de Berlo et son épouse Marie de Cottereau, à construire un nouveau château en 1813. »
Pendant le xixe siècle : château dit hanté
Les de Sauvage sont cités comme propriétaires du château dès 18081. Les de Sauvage achètent le manoir mais non la seigneurie. Le temps est révolu des souverainetés locales. Les droits seigneuriaux, avec tout ce qui avait rapport au système féodal, ont été abolis sans indemnité quelconque dans la nuit du 4 août 1789. Le nouveau régime a été rendu applicable en Belgique en novembre 1795.
Quelques acquéreurs de châteaux s’y sont trompés. Et ils ont réclamé le bénéfice des revenus de certains droits supprimés. Mais les pouvoirs nouveaux, émanés de la nation, qui ne s’y méprenaient pas, eux, étaient prompts à rappeler la déchéance de la souveraineté nobiliaire.
En 1846, un conflit ayant éclaté entre la commune d’Ougrée et de Loets de Trixhe et sa femme née de Sauvage au sujet de la propriété du chemin de l’Espinette, l’administration communale termine l’exposé de ses moyens de défense par cette phrase : « Comment les de Sauvage se réclameraient-ils des titres des comtes de Berloz, les droits seigneuriaux ayant été abolis ».
À la fin du siècle, des revers de fortune accablent la famille de Sauvage. Et c’est l’abandon du château qui se délabre. On doit cependant à la famille de Sauvage l’aménagement de la partie centrale, joignant les deux pavillons.
Bientôt, on le dit hanté et on l’appelle le « château du diable » : « … Et l’homme courageux qui y pénètre seul, la nuit de la Saint-Sylvestre, et qui y inscrit, à minuit, son nom avec son sang verra sa fortune assurée!… »
Le 18 mai 1889, le Conseil communal charge le collège de demander à Madame de Sauvage-Vercour, l’autorisation d’ériger provisoirement en « succursale » la chapelle du château de Sclessin, à laquelle serait attaché en permanence un prêtre desservant.
C’est à Sclessin, dans l’enceinte du château, que le Football Club Liégeois a décidé de s’installer dès les premiers mois de sa création en 1893.
Au xxe siècle[
L’administration communale achète le château en 1913 (pour 100 000 francs). Elle se proposait d’y aménager des classes, le groupe scolaire du Perron ayant été exproprié par le département des chemins de fer de l’État (ligne Kinkempois–Fexhe-le-Haut-Clocher), moyennant une indemnité de 294 400 francs. Ce qui fut fait dès 1914.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le château est réquisitionné par les Allemands et servira de bureau au IIIème Reich. Il ne subira aucune dégradation durant la guerre. Toutefois, l’école et la bibliothèque conserveront des salles.
Des années 1950 aux années 1970, il fut encore utilisé par l’administration communale et comme annexe d’école.
Dans les années 1970 et 1980, d’importantes rénovations ont lieu. Tout ce qui était précieux – escalier monumental, poutres, moulures, portes, volets, parquets de chêne, cheminées – ont disparu au profit d’une décoration « cité administrative » (lambris, néons et lino). Arrivée de la police dans une aile ainsi qu’un groupement associatif local. Le bâtiment nécessitant des travaux de restauration et une réactualisation par rapport aux nouvelles normes incendie, la ville de Liège, propriétaire depuis la fusion de communes, décida, sous la pression de son échevin des Finances, de désaffecter le château et de le démolir.
Au xxie siècle
En 1995, le Centre Antoine Vitez, avec l’accord de la ville de Liège, prenait ses quartiers au château de Sclessin, le sauvant alors d’une démolition certaine. Chaque année, ce sont 200 élèves qui viennent suivre les cours (théâtre, chant, danse, photo, etc.) que le Centre dispense.
En 2000, le Théâtre de l’Aléna prend place dans l’ancienne salle de bal du château de Sclessin. Il est reconnu Théâtre Professionnel par la fédération Wallonie-Bruxelles. Le Théâtre de l’Aléna a dirigé la création de plus de 70 spectacles.
Le pigeonnier, datant de 1646, devient un lieu où l’imaginaire du metteur en scène peut prendre sa place.
Une vente de briques du château est organisé par les ASBL afin de restaurer le château.
L’association a pour objet, en dehors de tout esprit de lucre, de promouvoir le développement culturel.
PRÉSENTATION
Bienvenue sur le site du Centre culturel de Hannut, lieu d’actions culturelles.
Le Centre Culturel de Hannut est une association sans but lucratif.
Il comprend donc une Assemblée générale, un Conseil d’Administration conformes à cette législation et un Conseil d’Orientation.
Le fonctionnement journalier du Centre culturel est confié à Alain Bronckart, animateur-directeur, entouré d’Adrienne Quairiat, Isabelle Simon, animatrices culturelles et Sylviane Van Eldom, secrétaire. Damien Dupont, ingénieur du son, intervient lors de certains concerts ou spectacles.
Le Centre culturel soutient les initiatives émergentes et les pratiques culturelles actuelles.
Il développe la majorité de ses actions sur le territoire hannutois. Ouvert sur sa ville et ses villages, le Centre culturel s’adresse à tous les habitants en favorisant les énergies locales et les initiatives interculturelles, artistiques et citoyennes.
Il accorde une grande importance à l’implication et à la participation de ses habitants dans son projet d’action culturelle.
Le Centre culturel assure un rôle dans l’accès aux productions et créations.
Le Centre culturel de Hannut c’est aussi …
Des projets citoyens, une programmation culturelle riche et variée, des moments de rencontres et d’échanges, une invitation à créer, imaginer, réaliser…
Le Centre culturel de Liège « Les Chiroux » est un centre culturel faisant partie du complexe des Chiroux situé dans le centre de Liège. Le Centre fait partie des centres culturels reconnus par la Communauté française de Belgique.
Étymologie
Le nom de Chiroux est d’origine wallonne. C’est une francisation de tchirou « bergeronnette grise »1 ou hirondelle des fenêtres »2. Son usage politique remonte au xviie siècle. Il désignait de jeunes volontaires issus de la bourgeoisie qui maintenaient l’ordre dans la ville de Liège. Leur habillement spécifique — habit noir et bas de chausse blancs — leur a valu ce sobriquet d’« petit oiseau noir au derrière blanc ».
Ils eurent de nombreux démêlés avec la faction populaire des Grignoux (changement de suffixe de grigneus « grincheux » en wallon, par imitation du suffixe de tchirou)3.
« Les Chiroux », comme « Les Grignoux », sont devenus des sites culturels de la vie liégeoise.
Historique
L’ASBL « Les Chiroux » est créée en 1976 et est reconnue comme Centre culturel agréé par la Communauté française en 19861.
Complexe
Le complexe des Chiroux, selon les plans des architectes Jean Poskin et Henri Bonhomme, est érigé entre 1967 et 1970 sur un terrain vague situé entre la rue André Dumont et la rue des Croisiers à la suite de la construction du pont Kennedy. Les autorités communales avaient accepté de céder et accepter le projet du promoteur à condition que l’ensemble immobilier comprenne des bureaux, une nouvelle bibliothèque et un centre culturel avec salles de spectacles et d’expositions.
Depuis 1970, le complexe des Chiroux accueille donc une grande bibliothèque dont les ouvrages proviennent du rassemblement de fonds divers en provenance de bibliothèques jadis dispersées dans la province de Liège ; il offre également un espace théâtral polyvalent pour une audience sélectionnée.
Sous un aspect urbanistique, le complexe des Chiroux est un socle adapté aux fluides des circulations urbaines qui est surmonté par une grande tour de logements (Tour Kennedy) et par un ensemble de bureaux.
Rue des Chiroux
La construction du pont Kennedy et du complexe a entrainé la disparition de la rue des Chiroux dans les années 1960–1970. Cette rue reliait la rue du Méry à la rue des Croisiers.
Le Centre culturel de Marchin, c’est une petite équipe attentive aux bruissements, aux tressaillements, au rythme des cœurs et des envies.
Présentation
À Marchin, le centre culturel existe depuis 1981, situé dans l’environnement champêtre de l’ancienne école du village. Le centre culturel de Marchin décline les missions décrétales en les colorant comme suit.
Articulant le soutien à la création artistique contemporaine et la complicité avec la dynamique citoyenne, les « petits feux » y brûlent tantôt dans les salles d’exposition, tantôt hors les murs (chez l’habitant, à l’Athénée, au Bistro des associations).
À l’occasion de la biennale de photographie en Condroz, les plasticiens travaillent le plus souvent au départ des réalités vécues par les Marchinois qui les accueillent.
La diversité des sensibilités culturelles est exprimée à travers des projets portés directement par la société civile : Marchin Blues Night, Afriquement dingue,…
Convaincu que l’expression de la jeunesse est à prendre en compte en urgence pour une transformation future de l’organisation de la vie sociale, le centre culturel de Marchin développe des pratiques d’animation visant à permettre aux jeunes d’occuper l’espace publique.
À travers les projets « Culture-enseignement » et « Infana Tempo », les pédagogues, les animateurs et les artistes font converger leur énergie pour la culture de l’imaginaire dès l’enfance.
La pratique artistique amateure rythme le quotidien : accordéon, conversation anglaise, percussion, gravure, chant du monde, danse, éveil musical permettent aux gens d’ici et d’ailleurs de trouver des espaces collectifs de création, de rencontre.
Le lieu
La place et son kiosque
Le Chapiteau-théâtre de la Famille Decrollier
Marc Decrollier et Bruno Renson se sont inspirés des structures auto-portantes du début du 20e siècle pour réaliser un chapiteau-théâtre contemporain et mobile. Un rapport direct entre le public et les artistes a été la ligne directrice de leur travail. Ils ont bâti un lieu avec ambiance intimiste et cossue.
Les salles d’exposition
Depuis 1995, date de son installation au site de Grand-Marchin, le centre culturel s’est engagé dans un travail de promotion de l’art d’aujourd’hui. Il dispose à cet effet d’un espace d’exposition de bonne dimension (deux classes d’une ancienne école), sobre, à très belle lumière, fort apprécié des artistes.
Le Bistro
Puces et brocantes sillonnées par des chineurs du coin, et voilà le Bistro : objets insolites, désuets, kitchs retrouvent une nouvelle vie pour cet espace d’accueil chatoyant de décontracté.
La cure
Ancien presbytère, la cure sera prochainement réaménagée et comptera une salle de réunion, une salle d’ateliers et un espace de résidence pour accueillir en hébergement des participants aux projets culturels et associatifs, des plasticiens, des musiciens, des écrivains,… en travail de création.
L’Aube
Petit kiosque de dialogue qui peut être monté n’importe où et n’importe quand, l’Aube va à la rencontre des gens en se déplaçant au gré des événements : cours de récré, places publiques… Conçue pour la récolte de « vos essentiels », la conversation s’échange entre un animateur du centre culturel et vous.
Chez l’habitant
Un habitant ouvre la porte de sa maison à la culture, aux autres. Il accueille pour une soirée un artiste qui s’adapte au lieu, à la proximité du public et le centre culturel qui débarque avec son bar. C’est une ambiance, une atmosphère à chaque fois particulière et une intimité qui fait que l’on vit au plus fort ce moment de poésie, d’échange.
Centre culturel local agréé par la Fédération Wallonie Bruxelles, situé à Remicourt, en Hesbaye liégeoise, entre Liège et Waremme. « Il faut opposer à la démocratisation de la culture, la démocratie culturelle. Il s’agit non pas seulement d’avoir accès à un patrimoine tout fait ou en train de se faire par d’autres mais de participer à la création de ce patrimoine » Marcel Hicter
Histoire de la commune de Saint Georges sur Meuse
Paléolithique moyen (~ – 50.000)
Campement installé au lieu-dit « La Vallée » Saint-Georges.
Mésolithique (- 5.500 – 5.200)
Sites importants à Stockay et La Mallieue. ===Néolithique (- 4.000===) Gros villages omaliens vivant de l’agriculture à Dommartin.
Age du Bronze et du Fer (- 1.500 à – 50)
Habitations à Dommartin, Warfée et Saint-Georges.
Période Romaine (I au IVe siècle)
Nombreuses habitations, villas et tombes gallo-romaines à St.Georges, Stockay, Yernawe, Dommartin et Warfée.
Époque Mérovingienne (IV au VIIe siècle)
Habitations et tombes à St.Georges et Warfée. Au milieu du VIIe siècle, Sainte Ode, princesse mérovingienne érige le premier oratoire chrétien dédié à Saint-Georges – origine du nom du village actuel et de la future commune.
Moyen Age et Ancien Régime
À la fin du XIe siècle, l’alleu de Yernawe possède une superficie d’environ 100 bonniers. Il est une dépendance de l’église Saint-Lambert de Liège. Entre 1145 et 1248 l’Abbaye de Saint-Jacques construit à Yernawe une chapelle citée par le pape Innocent IV.
En 1651, les troupes lorraines pillent l’alleu de Yernawe. La restauration est faite par Gilles de Geer en 1663.
En 1691, le village Saint-Georges est dévasté à son tour. En 1693-1694 le duc de luxembourg ravage le village de Dommartin.
En 1703, une armée de Hollandais et d’Anglais commandée par le duc de Marlborough campe à nouveau à Saint-Georges. Les autrichiens puis les troupes françaises laissent également de bien mauvais souvenirs lors de leur passage en 1746, 1748, 1749 et 1792.
En 1797, les révolutionnaires confisquent les biens de l’Abbaye de Yernawe. Ils sont vendus en grande partie à Arnold de Lexhy.
Au cours des XVII et XVIIIe siècles, la commune de Saint-Georges a souffert du passage des différentes armées dans la région réquisitions, meurtres, incendies, vols et viols ont durement frappé les populations et plus spécialement les villages d’Yernawe et de Sur-les-Bois qui furent saccagés par les troupes lorraines en 1651.
La légende de Saint Georges
Un jour, Georges arriva dans une ville de la Libye nommée Silène(Silcha). Or, dans un étang voisin de la ville vivait un dragon redoutable qui, maintes fois, avait mis en déroute les armées envoyées contre lui. Parfois, il s’approchait des murs de la ville et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée.
Afin d’apaiser la fureur du monstre et l’empêcher d’anéantir la ville entière, les habitants convinrent de lui offrir chaque jour deux brebis. Bientôt, les brebis vinrent à manquer et les habitants durent se contraindre à les remplacer par des jeunes gens tirés au sort. Aucune famille ne fut exemptée du tirage et le jour de l’arrivée de saint Georges, le sort désigna pour victime, la fille unique du roi.
Historique du Centre culturel
En 1993, les autorités communales de la commune de Saint Georges sur Meuse décident de la création de l’asbl « Foyer culturel de Saint Georges-s/Meuse » qui est alors un centre culturel communal. Dès 1998, l’asbl sera reconnue par la Communauté française de Belgique et la Province de Liège comme centre culturel local de catégorie 4. En 2001, elle obtient la reconnaissance comme centre culturel local de catégorie 3. En 2003, le nom de l’asbl « Foyer Culturel de Saint Georgs-s/Meuse » est modifié en « Centre culturel de Saint Georges-s/Meuse » pour finalement obtenir en 2010 la reconnaissance comme centre culturel local de catégorie 2.
Présidents
- 1993-1994 Jules Servais
- 1994-2001 Robert Engelman
- 2001-2010 Jules Gonda
- 2010-2013 Robert Van de Winjgaert
Directrice/eurs
- 1994-2004 Kathy Masciarelli
- 2004-2010 Michel Schoonbroodt
- Depuis 2010 Thierry Guerin
Activités
Le Centre culturel de Saint-Georges-sur-Meuse a développé depuis plusieurs années 3 festivals qui permettent de mettre en valeurs des artistes belges et étrangers et ce pour des publics variés :
- Guitar Event (festival de guitares en collaboration avec GHA Records et Homerecords. Les éditions précédentes ont accueillis Jacques Stotzem, Peter Finger, Odaïr Assad, Alki Guitare Trio, Roland Dyens, Résonances, Roberto Aussel, Thibault Cauvin, Roman, Karim Baggili, Michel Haumont, Les Doigts de l’Homme, Fabien Degryse, An evening about Neil, Fabian Brognia, Intermezzi…
- Dragon’s Rock Festival (il s’agit avant tout d’un festival rock tremplin à destination des groupés émergents)
- Lézard Rock Festival (festival de rock en chanson française pour enfants à partir de 6 ans… parents admis)
Le Centre culturel de Saint Georges sur Meuse a par ailleurs des activités de diffusion et d’éducation permanente :
- cinéma enfants
- chanson.s (chanson française)
- classique-opérettes
- conférence-exposition
- dimanche en famille
- musique du monde
- jazz
- noël au théâtre
- scolaire
- théâtre
Missions
Le secteur a été institué par arrêté royal en 1970 et les missions des Centres culturels telles que définies par décret du Gouvernement de la Communauté française en 1992 :
- création et créativité : offrir des possibilités de création, d’expression et de communication.
- éducation permanente : fournir des informations, formations, documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente.
- diffusion artistique et mise en valeur du patrimoine : organiser des manifestations mettant en valeur les œuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, européen, international et francophone.
- soutien à la vie associative : organiser des services destinés aux personnes et aux associations qui favorisent la réalisation des objectifs du Centre.
LE CENTRE CULTUREL DE VERVIERS
Opérationnel depuis septembre 2004, l’ « Espace Duesberg » dont le Centre culturel de Verviers assure la gestion peut recevoir 264 spectateurs. Cet espace dispose également d’un foyer et d’une petite salle annexe de 60 places pour réunions, répétitions, petits spectacles et ateliers créatifs.
Dans le respect des objectifs fondamentaux comme la démocratisation culturelle ou citoyenneté active, le Centre culturel de Verviers se prête particulièrement bien aux initiatives associatives, de par son architecture, sa convivialité et son équipement.
Initialement orienté vers les arts de la scène, le Centre culturel a également vu se développer avec bonheur d’autres facettes de l’activité culturelle, avec notamment une dynamique très importante au niveau des arts plastiques et du septième art.
Présentation
L’ASBL Centre culturel de Wanze est un des 118 Centres culturels agréé par la Communauté française de Belgique. Reconnu depuis 1988, le Centre culturel de Wanze répond ainsi depuis près de 30 ans aux missions déterminées par le décret fixant les conditions de reconnaissance et de subventionnement des Centres culturels en Communauté française.
Quatre principes de base sont à respecter dans le cadre de cette reconnaissance et déterminent le fonctionnement de l’association sans but lucratif Centre culturel de Wanze :
- La parité puisque l’association doit être composée paritairement d’associations de droit privé et de droit public;
- Le pluralisme grâce au respect du Pacte culturel garantissant le respect de toutes les tendances idéologiques et philosophiques;
- La participation des gens au projet de l’association, via, notamment, le Conseil culturel;
- La polyvalence.
Le Centre culturel de Wanze doit assurer le développement socio-culturel du territoire communal. Les activités doivent, notamment, tendre à :
- offrir des possibilités de création, d’expression et de communication;
- fournir des informations, formations et documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente;
- organiser des manifestations mettant en valeur les oeuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, européen, international et francophone;
- organiser des services destinés aux personnes et aux associations et qui favorisent la réalisation des objectifs du centre.
Depuis quelques années, avec la rénovation de la salle polyvalente (rebaptisée Jacques Brel) et de la salle Jean-Pierre Catoul, le Centre culturel de Wanze dispose d’une infrastructure qui a permis, ces dernières années, d’étoffer l’offre culturelle wanzoise. Un plus pour les amateurs de théâtre et de concerts de tous âges, puisque le Centre culturel s’attache à satisfaire aussi bien les aînés que le jeune public. Outre le soutien à la vie associative de la localité, les animateurs du Centre culturel oeuvrent au développement du Théâtre à l’Ecole et à celui des ateliers créatifs, sans oublier l’ouverture sur l’art contemporain, l’aide à la création et la formation.
Les évènements
- Spectacles Jeune public
- Concerts chanson française, rock, pop, jazz
- Théâtre
- Rencontres-débats en partenariat avec diverses associations locales
- Expositions : Biennale d’art contemporain, Parcours d’artistes et d’artisans, l’art est dans la place …
- Mais aussi : des petits déjeuners philo, des tables de conversation, des ateliers d’écriture, CordialCité, un jardin collectif, un Repair Café, des tables de conversation …
Les ateliers du CEC Le Grain d’art
Un Centre d’Expression et de Créativité est un lieu où se croisent des enjeux sociaux, culturels et artistiques. Le principe est d’offrir à des publics très diversifiés (âge, origine, contexte social…), un cadre où s’exprimer, se révéler à soi-même en se confrontant aux processus de création. Aucun bagage artistique préalable n’est requis puisque le but est de procurer des moyens d’expression nouveaux en priorité aux personnes qui n’y ont pas accès. Cela implique des apprentissages techniques mais aussi une sensibilisation à l’art d’aujourd’hui, un éveil des sens, l’élaboration de points de vue individuels et collectifs. Le souci est d’inciter les participants, par leurs réalisations, à produire du sens, à construire un propos, à renouveler le regard porté sur les choses et sur le monde.
Le Grain d’art propose :
- des ateliers hebdomadaires
- des stages pendant les vacances scolaires
- des évènements
- une Fête des Ateliers
pour les enfants, les ados, les adultes.
Rejoignez la page du Centre culturel Spa-Jalhay-Stoumont afin d’être informé de nos manifestations.
Lieu exceptionnel d’exposition, mais aussi un lieu de rencontre, d’expressions artistiques : musique, danse, lecture, débats, etc…Un lieu de convivialité et d’échanges.
Depuis 1988, nous proposons aux jeunes et moins jeunes des cours d’instrument individuels ou collectifs dans diverses disciplines telles que guitare, batterie, basse, chant, clavier,violon, des stages et des concerts d’élèves.
Formathé vous propose des formations gratuites de qualité !
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LE CENTRE FORMATHÉ À SERAING
Créé en 2001 et agréé par la Région wallonne en tant que Centre d’insertion SocioProfessionnelle (CISP), et également Agence d’outplacement, le Centre de formation Formathé à Seraing vous propose des formations de qualité.
Le Centre Franco Basaglia est un dispositif d’analyses et de propositions qui interrogent les liens entre la psychiatrie, l’homme et la société.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le service d’Éducation Permanente.
Centre nature de Botrange
La Maison du Parc – Botrange (en allemand : Naturparkzentrum Botrange) est un centre d’accueil, un musée (exposition permanente Fania) et le siège du Parc naturel Hautes-Fagnes – Eifel. Il se situe au sud du signal de Botrange dans la commune de Waimes en province de Liège (Belgique).
Historique, situation et description
Autrefois appelée « Centre nature », la Maison du parc – Botrange a été construite en 1984 sur le plateau des Hautes Fagnes à environ 1 km au sud du signal de Botrange, le point culminant de Belgique (altitude 694 m) et à quelques dizaines de mètres à l’ouest de la route nationale 676 Mont Rigi–Sourbrodt. La maison du Parc se trouve à l’altitude 655 m. Cet imposant bâtiment se compose de deux pavillons principaux bâtis en moellons de grès et recouverts d’une toiture en ardoises.
La partie allemande, le parc naturel Nordeifel, est gérée par une équipe allemande basée à Nettersheim.
Fonctions
Le Centre nature de Botrange qui est la maison du parc naturel Hautes-Fagnes – Eifel promeut un tourisme doux, conciliant la protection du milieu (déboisement de résineux, nettoyage de berges1) et l’aménagement d’une infrastructure adaptée au tourisme :
- L’exposition Fania montre d’une manière originale, informative, interactive, ludique et esthétique les différents visages du plateau des Hautes Fagnes par des panneaux explicatifs et des photographies ; elle comprend aussi un tunnel sensoriel faisant appel à tous les sens du visiteur.
- Le centre est le départ de nombreuses randonnées à ski ou à pied comme le parcours didactique vers la Fagne de Neûr Lowé.
- Des promenades guidées avec guide agréé permettent aux randonneurs de pénétrer en zone C des Hautes Fagnes.
- Des locations de skis et de vélos électriques sont possibles suivant la saison.
- Une randonnée de 18 km est possible en char à bancs tiré par un tracteur de la fin mars au début novembre.
- Des activités éco-pédagogiques sont organisées pour des groupes scolaires.
- Le bâtiment dispose de plusieurs salles pouvant servir à plusieurs usages.
- Un grand parking, une plaine de jeux, une boutique verte et une cafétéria accueillent les visiteurs.
Verlaine-Sports a été créé en 2015 pour répondre à l’évolution du sport sur le territoire de la commune de Verlaine. Cette structure est un soutien pour tous les clubs de l’entité.
Afin d’accentuer la dynamique sportive déjà bien présente sur la commune, la cellule « Verlaine Sports » du Comité culturel et sportif ASBL a mis en place un système de subvention pour l’organisation d’activités sportives ponctuelles.
🐑 • Parcours permanent Laine & Mode • Expositions temporaires • Patrimoine verviétois • 🧶
Heures d’ouverture:
Durant les expositions, le Centre est accessible de 14h à 18h, sauf le mardi de 14h à 17h.
Il est fermé le lundi, jeudi et jours fériés.
Contact:
Marie-Hélène JOIRET
0476/324 614
Cercle ouvert – Centre d’Instruction sur la Culture et l’Histoire de l’Afrique subsaharienne et des Antilles.
Le Cercle Royal Saint-Jean Baptiste est la salle des fêtes du village de Mont-Dison.
Salle pour réunions, repas, fêtes de famille
Stages et animations pour enfants
Je Cours Pour Ma Forme
Dans l’axe dynamique de Liège, se trouve votre plaine de jeux où les plus petits Chevaliers et Princesses sont particulièrement gâtés par un vaste espace de psychomotricité. Mais les plus grands sont mis aux défis par les Chevaliers animateurs : courses, épreuves de force et de courage…tout y est pour devenir un valeureux Chevalier !
Château de Harzé
Le château de Harzé est un château de style Renaissance mosane situé à Harzé dans la commune d’Aywaille en Belgique.
Histoire
Si les origines d’un château remontent probablement au ixe ou xe siècle, l’édifice actuel est l’œuvre du comte Ernest de Suys de Lynden qui fit aménager, dans les années 1632 à 1645, l’ancien fenil transformé en une vaste salle des comtes. Ses armoiries ainsi que celles de son épouse surmontent le porche d’entrée donnant accès à la grande cour du château. Elles sont datées de 16471.
La façade du château, restaurée entre 1909 et 1924 sous la direction de l’architecte Camille Bourgault2, constitue un exemple remarquable du style Renaissance mosane, avec ses arcades en plein cintre sur colonnes toscanes et ses fenêtres à triples meneaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille des Ardennes, le château fut réquisitionné par l’armée américaine qui y installa un état major dirigé par le général Matthew Ridgway. Ce dernier y reçut le Field Marshall Bernard Montgomery le 24 décembre 1944 et le général Dwight Eisenhower le 28 décembre 1944. Une plaque commémorative placée dans le porche d’entrée relate ces événements.
Activités actuelles
Propriété de la province de Liège depuis 1973, le château est devenu un centre de séminaires résidentiels, de réception de mariage et d’hébergement pour groupes et individuels ainsi qu’une auberge. Ses anciennes dépendances abritent le musée de la Meunerie et de la Boulangerie.
Le dernier week-end d’août, le site du château accueille la fête du fromage dont la 39e édition a eu lieu en 2018
Le château de Jehay, classé patrimoine exceptionnel de Wallonie, est un site emblématique et l’un des hauts lieux touristiques de la Province de Liège. Il se situe sur le territoire de la commune d’Amay.
Le château de Jehay, dans son état actuel, date, pour sa partie la plus ancienne, du milieu du xvie siècle. Il a été modifié au fil du temps et des différentes familles qui en furent propriétaires. Aujourd’hui, il appartient à la Province de Liège. Le bâtiment bénéficie d’une vaste campagne de restauration qui s’étend sur plusieurs années. Sa célèbre architecture dite « en damier » n’est actuellement pas visible et son intérieur n’est pas accessible.
Cependant, le domaine reste ouvert et de nombreuses animations y sont organisées
Histoire
L’origine de la seigneurie de Jehay semble remonter au xiie siècle, mais c’est à partir du xve siècle que la destinée de ce territoire est la mieux connue. Bien que certains documents antérieurs au xvie siècle signalent la présence d’une forteresse implantée dans la seigneurie de Jehay, son emplacement exact n’a pu jusqu’à présent être déterminé avec certitude2.
Confisquée à Wathieu Datin en 14333, la terre de Jehay passe entre les mains des familles Goessuin de Beyne4, de Thuin5 et de Sart6 par successions.
En 1537, Jehan Helman de Sart, époux de Marguerite de la Falloise, hérite du domaine et entreprend assez rapidement la reconstruction d’un nouveau château. Mais c’est surtout le mariage de sa fille, Jeanne, avec Arnould de Merode qui stabilisera la seigneurie dans cette dernière famille durant près de deux siècles.
En 1720, la seigneurie est achetée par Lambert van den Steen7, seigneur de Saive en Hesbaye et conseiller du Prince-évêque. La famille van den Steen restera propriétaire du domaine durant 280 ans.
Le dernier propriétaire privé des lieux, le comte Guy van den Steen de Jehay, vend en 1978, en viager, le château, le domaine et une partie de la collection d’œuvres d’art à la Province de Liège.
xvie siècle – Famille de Sart
Ide de Thuin épouse en secondes noces Helman de Sart. Celui-ci relève la seigneurie de Jehay en 1498, et une deuxième fois le 19 septembre 15068. Ide de Thuin meurt le 17 septembre 1512, sans avoir eu d’enfants. Helman de Sart se remarie alors avec Jenne d’Alsterenne de Hamale. De cette union naquirent Guillaume, Jean Helman et Jenne Helman de Sart9.
Jean Helman de Sart hérite finalement de la seigneurie de Jehay. Il en fait le relief le 17 mars 1537 et le 13 octobre 15389. C’est à Jean Helman de Sart et son épouse Marguerite del Falloise que nous devons la construction du château, vers 1550.
xvie et xviie siècles – Famille de Merode
Jeanne de Sart (fille de Jean Helman de Sart et de Marguerite del Falloise) épouse Arnould de Merode. Le domaine de Jehay restera dans cette famille jusqu’en 1720.
La maison princière de Merode est une ancienne famille faisant partie de la haute noblesse belge10.
xviiie, xixe et xxe siècles – Famille van den Steen
En décembre 1720, Joachim Joseph de Merode11 décide de vendre le domaine, les titres, prérogatives, cens et rentes de Jehay à Lambert van den Steen, seigneur de Saive, échevin de Liège et conseiller du prince-évêque, Joseph Clément de Bavière. Cette acquisition ouvre à nouveau les portes à plus de deux siècles et demi de possession ininterrompue du domaine par une seule et même famille. Très active dans l’entourage des derniers princes-évêques de Liège, elle prendra également une place de choix dans l’aristocratie de la toute jeune Belgique12. De la charge d’échevin de Liège tenu par Pierre Lambert et Lambert au xviiie siècle, à celle de Gouverneur de la Province de Liège tenue par Charles Amand, premier comte van den Steen de Jehay à titre posthume, en passant par les missions d’envoyé extraordinaire auprès du Saint-Siège ou d’ambassadeur de Belgique, la famille a traversé toutes les époques en conservant une influence considérable.
Au début du xxe siècle, le château est loué à la famille de Liedekerke – dont Pierre de Liedekerke de Pailhe fut bourgmestre de Jehay-Bodegnée de 1903 à 1926 et représentant politique de la région jusqu’en 1936.
Durant la Seconde Guerre mondiale, de 1942 à 1950, la société nationale des chemins de fer belges occupe le domaine et transforme le château en home pour les enfants de cheminots flamands.
Le comte Guy van den Steen de Jehay hérite du domaine et décide de s’y installer, en 1950, avec son épouse née Lady Moyra Butler13. Le comte prend la décision de vendre le château, le domaine et une partie de la collection d’œuvres d’art, en 1978, à la Province de liège.
La Province de Liège est pleinement propriétaire des lieux depuis le 1er janvier 2000.
Description
Le château
Si l’histoire du château et du domaine de Jehay est, grâce aux sources historiques et archéologiques, relativement claire entre la première moitié du xvie siècle et le XXe siècle, il n’en est malheureusement pas de même pour les périodes antérieures. Si quelques auteurs légendaires, quelques textes, chartes ou échanges font mention des seigneurs et « de la forteresse » de Jehay, il est très compliqué d’en retracer une évolution correcte et complète par manque de preuves aujourd’hui connues. À ce jour, cette première forteresse n’a pas été identifiée ni localisée. Tout au plus, la toponymie actuelle et ancienne peut nous indiquer qu’il devait exister une « motte » plusieurs fois mentionnée dans les documents anciens14.
Le bâtiment originel semble avoir été construit au milieu du xvie siècle et il est en tout cas clairement décrit comme un « beau neuff chasteau » [sic] dans un document d’archive daté de 158015. Le château est alors composé d’un corps de logis accompagné de deux tours circulaires. C’est déjà à cette époque qu’est mise en œuvre la stylistique générale du bâtiment qui dominera les siècles à venir. Le mode constructif donnant au château de Jehay son esthétique si particulière se développe sur les façades extérieures, vers les douves. Composé d’un damier alternant des pierres brunes (les grès) et des pierres blanches (les calcaires), il possède plusieurs éléments caractéristiques hérités de la période médiévale. Le second style du château se présente, quant à lui, uniquement sur la façade intérieure. Caractéristique de l’ouverture au monde développée à la Renaissance, celle-ci est exclusivement réalisée en pierres calcaires de grandes dimensions, bien équarries et disposées en lignes horizontales. Cette façade, contemporaine du « damier », est dotée de grandes ouvertures et s’ouvre complètement vers l’extérieur en permettant un apport maximum de lumière dans le bâtiment16.
Rapidement, de nombreux ajouts sont faits à ce château originel qui voit sa superficie s’agrandir considérablement, atteignant son apogée dans la seconde moitié du xviiie siècle.
À la suite de grands travaux réalisés sous la direction d’Alphonse Balat, architecte au service du roi Léopold II, le château prend sa forme actuelle. Le XIXe siècle est ainsi marqué par la destruction de nombreuses annexes ainsi que par la création de la cage d’escalier d’honneur et de la galerie d’entrée.
Malgré l’évolution des goûts et des styles, il conservera cet aspect original qui en fait aujourd’hui un des plus beaux châteaux de Wallonie.
Les dépendances
Le bâtiment des dépendances tel que nous pouvons l’admirer aujourd’hui doit sa forme aux grands travaux effectués au XIXe siècle. C’est en effet sous l’impulsion d’Amand François Charles van den Steen de Jehay17 que leur aspect, vers la cour, est totalement modifié.
Stylistiquement, elle fait la part belle à la brique, utilisée comme matériau majoritaire agrémenté de chaînages et encadrement de calcaire18.
Autrefois utilisées comme étables, écuries, grange, etc., les dépendances abritent aujourd’hui la boutique/billetterie, les zones d’expositions ainsi que les bureaux du personnel.
Le bâtiment des dépendances a été restauré par la Province de Liège en 2006.
Le porche
Aujourd’hui détachée des autres bâtiments composant les dépendances, la tour-porche a conservé, en partie, son état du XVIIe siècle.
Elle est marquée par une toiture en bulbe surmontée d’un soleil dardant ses rayons et d’une girouette prévenant de l’arrivée du vent par la mention « Le voilà ». Elle montre encore, sur sa façade extérieure, les vestiges des glissières servant à manipuler le pont-levis19.
Les jardins et le potager
Le domaine s’étend sur 22 hectares, dont 7 environ sont actuellement accessibles aux visiteurs, répartis entre les jardins d’agrément, le jardin potager, les zones boisées et les prairies.
Les plus anciennes illustrations connues de ce parc sont des œuvres du XVIIIe siècle réalisées par Remacle Leloup, un artiste liégeois célèbre pour ses dessins et gravures de monuments et sites de la région liégeoise. De cette époque subsistent quelques charmilles et drèves de châtaigniers. Les jardins furent entièrement redessinés par le dernier résident du château, le comte Guy van den Steen de Jehay, au milieu du XXe siècle20.
Le jardin potager, dont l’emplacement actuel remonte au XIXe siècle, s’étend sur une superficie d’un hectare. Son enceinte a pour but de protéger les cultures des nuisibles, des pillards et du vent. Les murs réfléchissent les rayons du soleil et permettent ainsi de conserver une température plus clémente qu’alentour21. Le jardin potager a été réhabilité il y a quelques années par la Province de liège. On y trouve un verger de variétés anciennes, des petits fruits, des plantes médicinales, de nombreux légumes et fleurs comestibles. La production est utilisée principalement par la Conserverie Solidaire de la Province de Liège [archive] à des fins de formation ou d’animation.
La collection d’œuvres d’art
La glacière
Château de Modave
Le château de Modave appelé aussi château des Comtes de Marchin est un château de la commune belge de Modave situé au sud de Huy et de la vallée de la Meuse en province de Liège.
Histoire
C’est en surplomb du Hoyoux, un affluent de la Meuse, que s’élève le château de Modave, un des rares exemples dans la région liégeoise d’un style qui évoque parfaitement l’architecture française du xviie siècle.
La famille de Modave, originaire de la terre dont elle porte le nom, a possédé la terre et la forteresse du xiiie siècle au milieu du xvie siècle. Par héritage, la seigneurie passa dans les mains de la famille de Saint-Fontaine qui, le 20 janvier 1642, la vendit au comte Jean de Marchin pour son fils Jean-Gaspard.
À l’époque, le château, dont la première construction remonte au xiiie siècle, avait déjà perdu un peu l’aspect féodal que lui donnait un vaste donjon protégé par des fossés, des murs d’enceinte et des tours. À partir de 1655 mais surtout de 1657, Jean-Gaspard le restaura et entreprit une reconstruction qui s’inspirait de la grande architecture française du début du règne de Louis XIV.
Plus tard, le château devint propriété du prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière, qui le céda au cardinal Guillaume-Egon de Furstenberg.
Ensuite Arnold de Ville en prit possession. Par sa fille le château fut transmis à Anne Léon Ier de Montmorency-Fosseux, chef de nom et d’armes de l’illustre famille française des Montmorency.
Après la noblesse d’épée et de goupillon, ce sont les capitaines d’industrie liégeois (les Lamarche et les Braconier) qui ont occupé Modave. Aujourd’hui, le château appartient à la Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux (C.I.B.E.) qui exploite en sous-sol des captages d’eau mais valorise parfaitement ce patrimoine exceptionnel et en permet l’accès au public.
Description
Lorsqu’on arrive à Modave, on se trouve devant une muraille qui évoque bien l’enceinte d’une ancienne place forte. Mais des fenêtres ont été percées, les deux ponts-levis et le donjon ont disparu. Au-dessus du portail, on peut voir, entourant le barbeau que l’on retrouve sur toutes les armes des de Marchin, la devise bien britannique « Honni soit qui mal y pense » : Jean-Gaspard Ferdinand de Marchin avait été fait chevalier de l’Ordre de la Jarretière par le roi Charles II.
Une fois franchi le portail, on découvre un superbe château du xviie siècle précédé d’une cour d’honneur avec bassin et jets d’eau. Par un petit pont qui enjambe les fossés, on entre dans une demeure toujours parfaitement décorée et bien meublée. La grande salle des gardes est stupéfiante. Au plafond, tout l’arbre généalogique du comte Jean-Gaspard de Marchin est établi en relief sur cinq générations. Le comte et trois autres chevaliers sont représentés à cheval, avec armure, bouclier, armes, heaume et panache grandeur quasi nature, en ronde-bosse, vus de profil. La visite est passionnante. On découvre les traces du grand siècle, qui fut celui du comte Jean-Gaspard de Marchin et celles de la Révolution industrielle des xviiie et xixe siècles. On passe du salon d’Hercule dans la grande salle à manger avec le magnifique service en porcelaine de Gien qui compte plus de 1 130 pièces, le salon des gobelins, le fumoir qui témoigne du mode de vie des grands bourgeois liégeois, les chambres dont celle du baron de Montmorency qui, faisant fi de toute modestie, avait voulu lui donner une allure royale avec le lit dans une alcôve surélevée et séparée du reste de la chambre par une balustrade. Et puis la petite salle de bain dont la baignoire baptisée « le trou » a été percée à même le rocher sur lequel le château est bâti. Dans la chapelle reconstruite après la Révolution, on célèbre aujourd’hui, assez régulièrement, le mariage de couples d’étrangers (en particulier des Japonais) qui veulent s’offrir des souvenirs à la manière occidentale. Et dans les sous-sols, des caves à vin ont été aménagées dans les anciens cachots.
Machine de Modave
Une première machine destinée à remonter l’eau du Hoyoux pour les besoins du château et les fontaines du jardin fut construite vers 1668 lors de la restauration du château par Jean Gaspard de Marchin après l’incendie de 1651. Elle est attribuée au charpentier liégeois Rennequin Sualem et a inspiré la Machine de Marly à Versailles. Elle élevait les eaux du Hoyoux sur une cinquantaine de mètres, ce qui était une performance à l’époque. Elle comprenait une seule roue, deux manivelles et deux fois quatre pompes. L’unique conduite étant vraisemblablement en bois, elle avait déjà disparu lorsqu’elle fut reconstruite entre 1706 et 1720 par le baron Arnold de Ville. Il existe encore aujourd’hui une machine datant du xixe siècle, dont le piston est mu par un roue à aubes de près de 6 mètres de diamètre et 1,80 mètre de large. Cette installation fonctionnait encore en 1935 et propulsait 2 litres d’eau par seconde 70 mètres plus haut en consommant plus de 6 mètres cubes par seconde pour faire tourner le moulin. On y installa également une petite centrale électrique. Actuellement, ce sont des pompes électriques qui amènent l’eau du Hoyoux pour les besoins du château (potager, etc.)1,2.
Bibliographie
- Anne Royen et Francis Tourneur, « Travaux au château de Modave par le cardinal de Fürstenberg et par le duc de Montmorency », Bulletin de l’institut archéologique liégeois, Liège, t. CXXII, 2018, p. 115-171
Château de Waroux
Le château de Waroux est un château situé rue de Waroux à Alleur (commune d’Ans, dans la province de Liège, Belgique).
Histoire
Le nom de Waroux évoque la terrible guerre des Awans et des Waroux qui divisa la noblesse hesbignone de 1298 à 1335.
L’édifice actuel est d’origine médiévale comme en attestent le donjon à base carrée et la muraille circulaire de silex. L’entrée est à l’opposé du donjon et la cour intérieure de forme polygonale marie la brique et la pierre de taille. Waroux est un des rares châteaux belges de forme circulaire.
La terre de Waroux, seigneurie dépendante du comté de Looz au xiiie siècle, appartint à la famille de Waroux avant de passer par mariage en 1525 à Richard de Merode (+ 1539) qui épousa Agnès de Warfusée, dame de Waroux. Leur fils Guillaume, puis son fils Jean — devenu comte de Waroux en 1623 —, et un autre Jean (fils du premier) se succédèrent. Le dernier Jean étant décédé sans descendance, la propriété passa à Itel ou Eitel-Frédéric de Merode — comte de Merode de Waroux, vicomte de Villers-sur-Lesse & Icherenne, etc. — puis à son fils Alexandre qui n’eut que trois filles. D’après des briques datées de 1696 et décorées des armoiries Clercx, on suppose que les trois sœurs Merode vendirent Waroux à Michel Clercx durant la dernière décennie du xviie siècle.
La famille de Clercx de Waroux, qui occupa le château jusqu’en 1925 vendit le bien à Francis Everard de Harzir qui décéda en 1940 ; les héritiers de la veuve de Francis Everard de Harzir (Adèle de Harenne décédée en 1982) se défirent du château qui fut acquis en 1986 par le docteur Léon Janssis. Ce dernier le revendit en janvier 2005 à la commune d’Ans. Parmi les enfants du couple citons Alain Everard de Harzir, Lieutenant au 1er Régiment de Guides mort durant les combats de Passendale le 27 mai 1940 et Philippe Everard de Harzir, officier de l’Armée Secrète et abattu par l’occupant à Alleur le 4 septembre 1944.
Le château est actuellement occupé par des bureaux et des salles de réunions; on y organise aussi des événements culturels : exposition d’artistes (exposition Folon en avril et mai 2006, exposition Félicien Rops en 2008) ou sur des faits de société exposition sur la franc-maçonnerie en 2008). En avril, mai et juin 2007, une exposition a rendu hommage au sculpteur Auguste Rodin dont on célébrait le 90e anniversaire de la mort : sculptures, bronzes, moulages et dessins originaux de l’artiste émaillaient la visite. En l’an 2009, à l’automne, une exposition y fut consacrée au peintre
Les 8 et 9 septembre 2007, à l’occasion des journées du Patrimoine militaire, le parc du château a accueilli un bivouac napoléonien : de l’infanterie, de l’artillerie et de la cavalerie ont permis au public de remonter 200 ans en arrière lorsque nos contrées vivaient sous le régime français.
Le château et sa ferme attenante ont été classés le 25 octobre 1977.
Musée Vivant d’Archéologie Industrielle Minier et Carrier.
Le Chemin de Fer de Sprimont est établi sur une partie de l’assiette de l’ancienne ligne vicinale Poulseur – Sprimont – Trooz. Véritable musée d’archéologie industrielle ferroviaire à voie de 600 mm, le CFS a rassemblé, depuis 1981, toute une collection de matériel ancien dont une vingtaine de locomotives et environ 70 wagonnets. Un autobus parisien à plateforme datant des années 30 effectue les navettes entre le site du CFS et le Centre d’Interprétation de la Pierre qui est installé dans les bâtiments de l’ancienne centrale électrique de la carrière de Sprimont. Datant de 1976, le bus vicinal permet d’organiser des circuits découverte vers divers sites muséaux de la région. Différentes formules d’excursions invitent à la découverte des musées traitant d’autres moyens de transport dans la région ainsi que des musées communaux. Labelisation : Wallonie Destination Qualité Bus 62, 65, 727 arrêt Fond Leval Les chiens sont admis en laisse et les poussettes sont acceptées.
2 salles tout confort rénovées en 2019, projection et son numérique, prix démocratiques de 7€
Le CNCD-11.11.11. est une coupole d’ONG et un mouvement citoyen pour un monde juste et durable.
L’association a pour but de favoriser les échanges intergénérationnels, le soutien à l’enfance maltraitée mais aussi de favoriser l’intégration sociale des personnes à particularités (handicapées).
Dynamique et vivante, la Collection Uhoda évolue au gré des rencontres et des nouvelles acquisitions.
Le « Comité Culturel et Sportif de Verlaine » a pour mission d’apporter aide et soutien aux différentes associations villageoises. Il se veut le coordinateur des manifestations verlainoises.
L’asbl organise ou accueille des événements culturels dans l’église St Remacle à Verviers
Notre association a pour but de défendre les intérêts des habitants du quartier, servir d’intermédiaire avec les autorités, informer les riverains des projets qui les concernent, contribuer à l’animation du quartier, créer des liens entre les habitants.
Page officielle de l’Administration communale de Fléron. Vous trouverez ici les dernières actualités et activités de la commune.
Le Conservatoire royal de Liège est une école supérieure des arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Toute l’actu de nos activités mise à jour quotidiennement! Pour plus d’infos: n’hésitez pas à consulter notre site http://www.cpcr.be
Crafty est un espace créatif convivial qui met l’artisanat à l’honneur. Crafty propose des ateliers, des expositions, une boutique d’art handmade et un atelier de céramique. Créer et Partager avec amour, telle est notre philosophie!
Le Créahm de Liège est une association qui œuvre depuis 40 ans à développer les talents artistiques d
Centre Régional d’Intégration pour les personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège (numéro d’entreprise : 0465562188)
Organisation de diverses manifestations (expositions, concerts, spectacles et manifestations culture
D’une Certaine Gaieté (D1CG) est un foyer contre-culturel itinérant qui a comme ambition de dénicher ce qui grouille en-dessous des radars, ce qui vit dans les arges et fomente du dissensus.
D’une Certaine Gaieté (D1CG) est un foyer contre-culturel itinérant qui a comme ambition de dénicher ce qui grouille en-dessous des radars, ce qui vit dans les marges et fomente du dissensus.
Dance4You school propose des cours de salsa cubaine, bachata, kizomba, west coast swing et Boogie
Un nouveau lieu d’hospitalité, de rencontres, de cultures, initié par Revers asbl et les Expériences du Cheval Bleu au cœur du quartier Saint-Léonard, au 73 de la rue Maghin.
Deux Ours héberge une asbl
La salle et le Pub : 2 Place Georges Hubin – 4577 Vierset-Barse
PARC, PISCINE et BBQ accessible uniquement sur réservation (règles COVID) via le site https://www.provincedeliege.be/wegimont/ .
Manifestations sportives et culturelles à Seraing
Projet
Ce centre comporte trois parties distinctes : une exposition permanente, un lieu destiné à accueillir des activités didactiques et/ou artisanales pour tous les publics et prochainement, un espace dédié à des expositions temporaires. -L’exposition permanente est disposée sous forme d’un parcours chronologique. Elle présente l’évolution de l’homme dans son milieu, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, en prenant comme exemple illustratif la terre de Beaufort. Pour chaque époque, les mêmes grands thèmes sont abordés (ressources, habitat, techniques, organisation sociale,…) et illustrés de pièces archéologiques et de reconstitutions.
L’espace extérieur a été mis à profit pour créer un jardin historique. Y sont cultivées des plantes illustrant les espèces présentes à chaque époque dans nos régions, les conséquences de la sélection de celles-ci par l’homme et l’arrivée de plantes exotiques à divers moments de notre histoire. De l’espace d’accueil partent des activités praticables en extérieur comme des balades en milieu naturel et des visites guidées à thèmes mais ce lieu accueille également des animations et ateliers pédagogiques divers (stages, cours, conférences,…). Durant les horaires d’ouverture du musée, cet espace accueille également une cafétéria.
Dans l’espace dédié aux événements temporaires, groupes scolaires et visiteurs individuels pourront découvrir les thèmes proposés par des expositions ponctuelles.
Compte tenu des enjeux environnementaux actuels, les travaux d’aménagement des bâtiments ont été réalisés – dans la mesure où cela était possible – en écoconstruction. Les lieux sont gérés au quotidien dans une optique de développement durable (matériaux recyclés, sensibilisation au tri des déchets, produits du commerce équitable pour la cafétéria, etc.).
Informations pratiques
- L’entrée de l’Ecomusée ainsi que la plupart des activités programmées sont gratuites.
- Des boissons chaudes et froides sont en vente sur place et une salle intérieure (30 places) peut vous accueillir pour vos pique-niques. En saison, il est également possible de s’installer dans le jardin.
- Nous ne disposons pas de lecteur Bancontact, les activités payantes seront donc réglées à l’avance par virement (nous contacter) ou en liquide sur place le jour même.
Horaires
D’avril à octobre : tous les dimanches de 14.00 à 18.00 En juillet et en août : du mardi au dimanche de 14.00 à 18.00 Toute l’année (même pour les individuels) sur simple demande au 085/21.13.78
Contact
Coordinatrice : Virginie Karikese Hougardy
avenue de Beaufort, 65 4500 Huy (Ben-Ahin) +32-(0)85-21.13.78
adresse courriel :info.ecomusee@Skynet.be
Bienvenue à Esneux, une commune à découvrir et ressentir, nichée dans la vallée de l’Ourthe.
Espace 251 Nord est un centre d’art contemporain se situant à Liège, dans le quartier Saint Léonard, et créé en 1983.
L’association a pour but de promouvoir les artistes
En savoir plus :
e2n.be
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_251_Nord
L’Arvô – Art et Histoire
Ancienne justice de paix et bâtiment classé, l’Arvo est le centre névralgique de nos activités touristiques et culturelles à Limbourg.
Vous y trouverez toutes les informations touristiques souhaitées, vous pourrez y acquérir la documentation recherchée. C’est également dans ce superbe bâtiment, que nous accueillons, tout au long de l’année, différentes expositions artistiques. Cet espace est aussi un lieu de rencontre ouvert aux jeunes talents qui souhaitent se lancer dans l’aventure d’une première exposition.
Dans l’ancien hôtel de ville construit en 1681, vous trouverez :
• au rez-de-chaussée, une salle historique avec une grande maquette de Limbourg en 1632. Vous pourrez également voir une documentation sur l’histoire du Duché, sur les « wasserburg » (châteaux fortifiés de la région) et quelques pièces de musée.
• au premier étage, un espace galerie qui vous permettra de découvrir des expositions d’art plastique durant tout l’été.
L’Espace Arvô est ouvert de mai à octobre, du mercredi au dimanche inclus ainsi que les jours fériés de 14h00 à 18h00.
L’entrée est gratuite
Flux News est un trimestriel d’art contemporain basé à Liège, en Belgique.
L’Espace Georges Truffaut est un lieu d’accueil, d’échanges, de créativité et de découvertes culturelles qui propose des actions de rencontres entre citoyens d’âges, d’origines et de cultures différentes. C’est aussi un lieu de diffusion.
Centre culturel reconnu par la FWB actif sur les communes de Braives et Burdinne
L’EsTiRire organise des manifestations qui auront toujours un rapport avec l’humour. Sa manifestation principale s’articulera autour du Festival du 1 mai
Evazio, c’est votre espace artistique de référence à Liège, une vitrine créative pour les artistes multidisciplinaires belges et internationaux. Une galerie d’art différente qui offre une parenthèse artistique et festive à tous.
Votre partenaire pour tous vos évènements privés et professionnels, spécialiste du jeu géant en bois
La ferme castrale de Hermalle-sous-Huy, située en Belgique dans le village de Hermalle-sous-Huy ([ʔɛʁmalsuɥi]), section de la commune d’Engis, dans la vallée de la Meuse en province de Liège, est l’ancienne ferme du château de Hermalle dont l’origine remonte au xiie siècle.
Naissance et évolution des bâtiments
Au xviie siècle, le comte du Saint-Empire romain Conrard d’Ursel, propriétaire du château de Hermalle, fait rénover et agrandir son bien.
Il le dote notamment d’une tour-porche d’entrée, avec un portail cintré que surmonte une bretèche en tuffeau ornée d’un cartouche daté 1642 ; on y accède en passant sur un pont à trois arches surplombant les douves, puis en franchissant un pont-levis.
L’entrée débouche sur un vaste espace clôturé d’un mur d’enceinte marqué de tours cornières à trois niveaux.
À l’intérieur de cette enceinte, côté est, le comte fait édifier un corps de bâtiment comprenant une habitation pour le fermier et son personnel ainsi que des locaux à vocation d’étables, porcheries, etc., surmontés d’un vaste fenil.
Toujours dans l’enceinte, à l’angle sud-est, une porte charretière cintrée s’ouvre sur une vaste grange « en large ». Dans son prolongement sud, deux écuries sont bâties, avec voutes sur croisées d’ogives et doubleaux retombant sur des piliers monolithes carrés à chapiteaux creusés en cavet.
Au xviiie siècle, par la construction d’une aile supplémentaire qui sépare la basse-cour de l’avant-cour du château, les bâtiments agricoles deviennent une « ferme en carré » — structure traditionnelle des fermes de Hesbaye et du Condroz —.
Au milieu du xixe siècle, vers 1856, la ferme, malgré son importante superficie, se révèle trop petite et nécessite un agrandissement qu’entreprend son nouveau propriétaire, le baron Charles Marie Louis de Potesta d’Engismont, un espace est récupéré dans la grange par la construction d’un étage pour constituer au rez-de-chaussée une étable supplémentaire.
D’autre part, l’aile est est doublée en largeur, au-delà du mur d’enceinte, sur toute sa longueur, sauf à l’emplacement d’une petite parcelle cadastrée cimetière où se trouve le tombeau de Charles Eugène Joseph de Warzée d’Hermalle et où l’on édifie plus tard une grotte de Lourdes. La façade de l’agrandissement met particulièrement ce tombeau en valeur ; dans les années 1960, elle est amputée de presque un tiers de sa hauteur1.
La ferme est définitivement isolée de l’avant-cour du château par la construction d’une demi-tourelle et d’un muret au bout de l’aile Ouest.
Caractéristiques architecturales
Les murs extérieurs sont en briques sur un soubassement biseauté de moellons de grès et calcaire.
Les encadrements des baies, en pierre de taille, diffèrent selon les époques de construction ; en outre, certains linteaux de porte ont été modifiés au xixe siècle par souci d’esthétisme.
La toiture en ardoise, à croupe et bâtières est plantée, sur les versants du côté cour, de lucarnes à pennes.
Les façades visibles depuis la voie publique sont toutes différentes :
- au nord, rue Gerée, la façade présente des éléments du xviie siècle — notamment la feuillure du tablier du pont-levis, le portail aux montants harpés à bossages et la bretèche — du xviiie siècle et du xixe siècle pour les baies ;
- à l’est, ruelle de l’église Saint-Martin, elle relève, à la suite de l’agrandissement du bâtiment, de l’architecture industrielle ;
- au sud, chaussée Freddy Terwagne, elle est partiellement dissimulée par un mur de clôture élevé au xixe siècle. Son unique porte par où rentre le public, est faite d’une récupération au cintre posé sur harpes avec Clef d’arc centrale datée 1641 et sculptée aux armes du comte d’Ursel.
La façade extérieure du xviiie siècle de l’aile Ouest, donnant sur l’avant-cour du château (privé) n’est pas accessible ; elle a été masquée au xixe siècle par l’édification d’un mur en trompe-l’œil.
Nouvelle affectation
Dans le dernier quart du xxe siècle, à la suite de l’arrêt de l’activité agricole, la ferme est laissée à l’abandon et finalement vendue par ses propriétaires de l’époque, la famille de Potesta qui a peu à peu démembré le domaine seigneurial.
Achetée fin 1990 par une coopérative de particuliers, elle connait le début d’une rénovation non encore achevée.
En septembre 1991, la grange qui possède l’une des plus belles charpentes de la province, est ouverte pour la première fois au public lors des Journées du Patrimoine. Le lieu ainsi que l’exposition qui y est présentée, « Patrimoine culinaire ancien dans les collections privées », reçoivent un tel accueil du public que cela