Le Collège communal de la Ville de Liège s’est réuni ce vendredi 21 février 2020 sous la présidence de Monsieur Willy DEMEYER, Bourgmestre.

Le projet du tram : plus de 500 arbres supplémentaires ! Un dossier complet à votre disposition

Liège change… Et l’arrivée du tram en 2022 fait partie de cette métamorphose ! Il sera l’épine dorsale reliant différents quartiers et pôles économiques, culturels, scolaires de notre Ville.
Plus qu’un simple moyen de transport, il est un signal fort pour relever les défis liés à la mobilité alternative et à l’environnement. Le dossier que nous vous proposons de découvrir concerne l’augmentation du nombre d’arbres dans le cadre du projet du tram. Il n’est qu’un petit aperçu de l’avenir arboré sur le territoire communal.

En effet, sur près de 50 hectares qui seront réaménagés au bénéfice de nouveaux espaces verts, de la mobilité douce et des piétons, 968 arbres seront plantés en lieu et place des 428 arbres retirés.
Vous pouvez le télécharger sur liege.be/tram soit vous le procurer en version papier à l’espace tram (rue Cathédrale 96), dès ce mercredi 26 février après-midi.

Inauguration de la passerelle Léon Tchiniss, le samedi 29 février : le vœu d’un quartier concrétisé

C’est ce samedi 29 février à 13h que sera inaugurée la passerelle cyclo-piétonne, en prélude au départ du carnaval du Nord. Celui-ci démarrera dès 14h de la place Vivegnis, juste devant la passerelle. Le nouvel édifice porte d’ailleurs le nom du personnage folklorique Léon Tchiniss, emblème du carnaval local.

La création de la passerelle qui relie le quartier Saint-Léonard aux Coteaux de la Citadelle par le franchissement de la voie ferrée qui longe la place Vivegnis répond à une attente des riverains, exprimée de longue date. En effet, dès 1997 et les enquêtes de proximité menées lors de l’élaboration du «schéma directeur de la ZIP/QI Nord – Saint-Léonard», cette connexion vers les Coteaux était régulièrement demandée en vue d’offrir au quartier un accès direct vers un espace vert, vaste et de qualité. Afin de répondre à cette attente, un concours d’architecture fut lancé et un projet retenu en 2004. Ce projet consistait déjà en une structure prismatique en bois contenant des rampes obliques et les paliers issus de la norme sur l’accessibilité aux espaces publics. Soumis à quelques remaniements techniques et conceptuels afin de correspondre aux contingences du lieu et d’intégrer l’enveloppe budgétaire fixée, le projet définitif fut arrêté en 2014. Les travaux ont débuté en septembre 2017 et représentent un montant de 1.541.000 €, subsidiés dans son intégralité par «Liège Europe Métropole» et la Région Wallonne dans le cadre du plan «Revitalisation urbaine – Opération Vivegnis».

Une structure ambitieuse et innovante

Réalisée en acier, la passerelle Léon Tchiniss s’étend sur une longueur de 30 mètres et une largeur de 3 mètres. Elle s’appuie d’un côté sur le mur de soutènement existant et, du côté de la place Vivegnis, elle est supportée par une majestueuse structure d’accès en bois. Le «squelette» de cette structure ajourée qui donne accès à la passerelle s’étend sur 27 mètres de long, 7 mètres de large et sur une hauteur totale de 12 mètres. Cette structure associe le bois lamellé collé et le bois massif, dont les essences sont constituées de douglas, de mélèze et de chêne. Un nouvel éclairage public au cœur de l’édifice assure également la sécurité de sa traversée pour les usagers.

© J-P Ers – Ville de Liège

Utilitaire ou d’agrément, un édifice dédié aux modes doux

Aujourd’hui, la passerelle cyclo-piétonne, adaptée aussi aux besoins spécifiques des PMR, répond à la demande prioritaire des habitants du quartier, à savoir une connexion aisée avec un espace vert dont Saint-Léonard, de par sa configuration, est peu pourvu. Cette liaison directe avec les Coteaux de la Citadelle, vaste espace champêtre de plus de 90 hectares, classé au patrimoine naturel de la Région wallonne et disposant de 13 kilomètres de promenades pédestres fléchées, devrait répondre pleinement à leur attentes ainsi qu’à tous les amoureux de promenades cyclistes ou pédestres désireux de découvrir le panorama sur la Ville et les bords de Meuse qu’offre, du haut de ses 12 mètres, l’impressionnante structure en bois, juste avant le franchissement de la passerelle.
L’accès à ce site aéré et bucolique ne constitue pas le seul objectif auquel répond la structure. En effet, elle est aussi l’une des illustrations concrètes de la politique volontariste menée par la Ville pour la promotion de la mobilité douce. Ainsi, en rencontrant les besoins des cyclistes, la passerelle Léon Tchiniss servira également à terme de jonction cycliste pouvant mener jusqu’à la gare d’Herstal. C’est par un itinéraire agréable et arboré, de type Ravel, qui sera créé dans la foulée, que les usagers du vélo rejoindront ainsi l’impasse Macors et la future liaison cycliste en direction de Herstal. Pour les modes doux, la connexion entre les quartiers de l’impasse Macors, via la rue du Baneux, sera ainsi assurée.
Au pied de la structure en bois, du côté de la place Vivegnis, un espace multi-modal et accueillant sera également aménagé. Une étude porte en effet sur l’agrémentation de cette surface d’environ 500 m². Dans le cadre de cette réflexion, riverains et forces vives du quartier seront bien sûr consultés.

Cerise sur le gâteau: une création deux fois primée

En octobre dernier, la passerelle Léon Tchiniss a été lauréate de deux prix dans le cadre des Green Solutions Awards 2019. Il s’agit d’un concours international organisé par le réseau Construction21 et Cap Construction afin de mettre en avant des bâtiments, des quartiers et des infrastructures exemplaires contribuant à la lutte contre le changement climatique.

L’association momentanée des architectes Maximilien Cornet et Alain Richard, désignée pour l’élaboration du projet, s’est vu décerner le Grand Prix Green Infrastructures. Ce prix souligne le respect de divers critères remplis par la construction. Le premier critère concerne la cohésion sociale. A ce titre, la valorisation de la place Vivegnis ainsi que la création d’un lien facile avec un espace vert permettant le regroupement, l’interaction et la rencontre des habitants du quartier furent remarqués. Le deuxième critère concernant la préservation et l’amélioration de l’environnement était rencontré par le fait qu’il n’y a pas eu d’impact environnemental sur l’espace utilisé et par l’utilisation de bois issu de forêts gérées durablement et permettant le stockage du carbone. Le troisième critère visait la durabilité de la structure, garantie en purgeant le bois de son aubier, en évitant toute stagnation d’eau et en assurant une bonne ventilation des assemblages.

La passerelle a visiblement marqué les esprits puisqu’elle remporte aussi le Prix du Public Green Infrastructures, décerné à l’aune des votes des internautes mobilisés pour désigner, eux aussi, leur coup de cœur national… Une belle unanimité !

Stage de self-defense proposé aux jeunes filles : projet pilote à Droixhe 

A leur demande, Julie Fernandez Fernandez a rencontré à plusieurs reprises un groupe de jeunes des quartiers de Bressoux-Droixhe. Elle a pu faire la connaissance de jeunes filles désireuses de se faire une place non seulement au sein de leur quartier mais aussi dans leur MJ. 
La reconnaissance des filles au sein des Centres de Jeunes est un problème récurrent dans les structures implantées dans les grandes agglomérations. Consciente de ce constat de carence, Madame l’Echevin accorde une attention particulière à veiller à leur représentativité au sein des instances telles que les Conseils d’Administration et les Assemblées Générales de ces associations.  Afin de trouver et de proposer des solutions concrètes, la nouvelle équipe de la MJ de Burenville travaille en étroite collaboration avec le Collectif Mixité. Le but est de transformer cette MJ en une MJ pilote. Dans les prochains jours, un programme des activités du Collectif sera présenté. 

De ces moments de partage est née l’idée d’un stage de self-défense à destination d’un public exclusivement féminin.

Pourquoi le self-défense ? Parce que les filles sont la cible privilégiée des harceleurs potentiels. Cette technique, source d’émancipation, apporte confiance en soi. Elles acquièrent ainsi les gestes utiles pour se protéger. Cette maîtrise permet, dans de nombreux cas, d’éviter l’agression physique et de revendiquer leur position de femme dans la ville.  

L’équipe de Proximité de Bressoux-Droixhe, les travailleurs de la MAdo et les animateurs de la MJ se sont mis autour de la table afin de proposer un programme ayant du sens. Du 24 février au 28 février, 16 jeunes filles issues du quartier pourront ainsi se former au self-défense. Les matinées seront consacrées à l’apprentissage de la discipline. En après-midi, elles auront l’occasion, à travers des activités comme que la projection du film « Le Mur de l’Humiliation », la simulation d’un procès d’assises, de réfléchir et débattre sur des thématiques telles que le cyber-harcèlement et les violences faites aux femmes. Des moments plus ludiques sont aussi prévus. La semaine se clôturera de manière conviviale par un moment mixte filles/garçons qui sera l’occasion de présenter les services de la MAdo et du Centre J, deux outils importants d’accompagnement des jeunes liégeois.  
Après évaluation, ce stage sera pour Julie Fernandez Fernandez le point de départ d’un projet plus vaste sur lequel les services sont en train de travailler. Suivant les résultats obtenus, Madame l’Echevin pourrait étendre cette activité à tous les autres quartiers.

Journées de réflexion sur l’aide alimentaire

En réponse à une interpellation au Conseil communal du 25 novembre dernier, Madame Julie Fernandez Fernandez avait informé les conseillers communaux de son souhait d’organiser avec le CPAS des journées de réflexion sur l’avenir de l’aide alimentaire à Liège dans le courant 2020. 

Julie Fernandez Fernandez et le nouveau Président du CPAS, Jean-Paul Bonjean, ont présenté ce matin le programme de ces journées qui auront lieu les 26 et le 27 mars prochain. Le principe est de réunir autour de la table toutes les personnes concernées par l’aide alimentaire : la Ville, le CPAS, les acteurs associatifs mais aussi les bénéficiaires. L’objectif étant de réfléchir ensemble sur les politiques à mettre en place afin de pallier aux problèmes actuels et à venir.

La méthodologie utilisée s’inspire de la visite effectuée récemment à Herstal et des rencontres avec des acteurs locaux.

Présentation de la nouvelle éco-résidence – quai de Coronmeuse

Maggy YERNA, Échevin en charge du logement, a fait au Collège une communication relative à la présentation des nouveaux logements situés quai de Coronmeuse 44 à 4000 LIÈGE.
Ceux-ci seront présentés au public et à la presse, le mardi 03 mars 2020  à 11h.

Cette éco-résidence a vu le jour au moyen d’un partenariat public-privé.
Cette réhabilitation a permis de concevoir des logements à haute qualité énergétique.

© J-P Ers – Ville de Liège

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