Hier, c’était l’ouverture du Festival Europalia Romania. Partout en Belgique mais aussi dans les pays limitrophes jusqu’au mois de février : des expos, de la littérature et des spectacles. Notamment au Théâtre de Liège avec l’exposition 101 Livres-Ardoises et le spectacle De la sensation d’élasticité lorsqu’on marche sur des cadavres d’après Eugène Ionesco avec une mise en scène de Matéi Visniec.

101 Livres-Ardoises – WANDA MIHULEAC & ANDRA VIȘNIEC

Du 9 au 30 octobre – Salle des pieds Légers – Vernissage le mardi 8 octobre à 18h30

Wanda Mihuleac – artiste-peintre contemporaine, plasticienne et éditrice – et Andra Vișniec, curatrice, proposent une exposition autour de la collection des 101 Livres-Ardoises réalisés par Wanda Mihuleac en collaboration avec 101 poètes français et francophones – dont les belges Werner Lambersy, Yves Namur, Laurence Vielle, Béatrice Libert, Jan Mysjkin – et les roumains Magda Carneci, Linda Maria Baros, Matei Visniec, Serban Foarta, Valeriu Stancu et Claudiu Komartin.

Les expositions sont accessibles les soirs de spectacle avant la représentation, et aux heures d’ouverture de la billetterie, du mardi au samedi de 12h à 18h

De la sensation d’élasticité lorsqu’on marche sur des cadavres

D’après Eugène Ionesco/ Matéi Visniec

Le vendredi 13 décembre à 20h – Salle de la Grande Main

Spectacle en roumain, surtitré en français

Matei Visniec rend hommage à l’œuvre et au génie d’Eugène Ionesco.

Nous sommes en 1959, dans la Roumanie communiste coupée de l’Occident et obligée à adopter le modèle soviétique. La littérature aussi doit répondre aux nouvelles « exigences » idéologiques, ce que le poète Sergiu Pénégarou, le personnage principal de la pièce, refuse d’accepter. Lui, il aime plutôt les surréalistes, les pages inclassables de Lautréamont et la pièce de Ionesco La Cantatrice chauve qu’il a réussi à se procurer pour la traduire en roumain. Son esprit bohème et sa liberté intérieure ne « correspondent » pas aux normes que le Parti veut imposer à l’Union des Écrivains. Il ose même ironiser dans ses vers l’appétit excessif du Parti pour les poèmes patriotiques… Il ne faut pas s’étonner donc que ses traductions sont refusées et que lui-même se retrouve sur « la liste noire » avec interdiction de publier. Tout bascule la nuit où, en rentrant ivre d’une fête bien arrosée, Sergiu Pénégarou pisse au pied de la statue de Staline, en plein centre de Bucarest.

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