Jean-Luc Vasseur
La première exposition temporaire « En plein air » se termine ce lundi 15 août 2016
(ouverture exceptionnelle)
Il reste une petite semaine pour visiter l’exposition « En plein air », organisée en collaboration avec le Musée du Louvre.
Pour apporter la touche finale à cette exposition de haut vol, « La Boverie » sera exceptionnellement ouverte le lundi 15 août 2016 jusqu’à 21h.
Cette exposition inaugurait le tout nouveau musée liégeois « La Boverie ».
À travers un parcours chronologique de plus de 120 œuvres, l’exposition étudie la naissance et l’essor progressif de la peinture réalisée en plein air, du 18e siècle à aujourd’hui, et qui a coïncidé avec la mise en scène de nouveaux plaisirs du monde moderne: promenades, loisirs, flâneries, vacances…
L’exposition « En plein air » a été conçue à partir des collections d’une cinquantaine d’institutions européennes et américaines. On y retrouve les œuvres de grands noms de la peinture tels que Monet, Cézanne, Matisse, Picasso ou encore Léger.
En 3 mois, les chiffres de fréquentation n’ont cessé d’augmenter, allant jusqu’à dépasser les 1000 visiteurs par jour ces dernières semaines. Grâce à une promotion tournée vers l’extérieur et un large écho médiatique à l’échelle internationale, « La Boverie » a attiré un grand nombre de visiteurs venus d’un peu partout en Europe, et plus particulièrement d’Allemagne, des Pays-Bas et de France.
Les Liégeois ont également répondu très largement à l’appel de ce nouveau haut lieu de la culturel. Un environnement exceptionnelle (le parc, le musée, la nouvelle passerelle) et un programme varié d’activités (pique-nique familial, nocturnes, activités pour enfants) ont favorisé cet ancrage local.
Une analyse plus fine des chiffres de fréquentation sera effectuée une fois l’exposition terminée.
« En plein air » laissera ensuite la place à l’exposition « 21 rue la Boétie » de Madame Anne Sinclair à partir du 22 septembre 2016. L’exposition retracera le parcours du grand-père de la journaliste française, Monsieur Paul
Rosenberg, l’un des grands marchands d’art de la première moitié du siècle dernier.
Au-delà de la carrière de cet être d’exception, homme d’affaires avisé et amateur éclairé, ami et agent de Picasso, Matisse, Braque, Léger, Marie Laurencin, l’exposition étudie le double tournant de l’histoire de l’art : l’invention de l’art moderne et, sous le coup du cataclysme nazi, le déplacement du centre mondial de l’art de Paris à New York, de l’Europe aux EtatsUnis
