Jusqu’au 17 septembre prochain, à la Galerie de Dany Liehrmann, 50 artistes customisent des dizaines de souris qui sont vendues au profit du Télévie.

A l’instar de la ville portuaire de Malmö en Suède, Dany Liehrmann prend soin de tous ses visiteurs, sans oublier les plus petits : les souris…

L’an dernier, le collectif artistique «Anonymouse » avait donné vie, dans la petite ville suédoise de Malmö à un minuscule quartier, à l’échelle des rongeurs. Parmi les enseignes, un petit magasin français appelé Noix de vie et un restaurant italien Il Topolino, ainsi que des dizaines de maisonnettes réservées exclusivement aux souris. Baptisée «Quand les souris dansent.. », l’exposition de la galerie Liehrmann de ce mois d’août met, non seulement, en évidence un animal insolite grâce au travail exclusif d’une cinquantaine d’artistes, mais également une belle œuvre en faveur de la lutte comme le cancer dans le cadre du Télévie.
Inscrits dans la tradition du cartoon, les indémodables Tom & Jerry et Mickey Mouse doivent leur longévité à une intrigue simple: l’affrontement interminable entre le fort et le faible, le grand et le petit, le félin et le rongeur.

Rats et souris sont des animaux qu’on ne s’attend pas à trouver auprès des déesses et des dieux. La souris est un animal fantastique malgré sa réputation ambigüe. Bien qu’il s’agisse d’une très petite créature, le symbolisme qu’elle abrite est très ample. Longtemps confondue avec le rat, la souris était considérée comme une créature sacrée liée au dieu grec Apollon Smintheus, dit encore le «Dieu des souris ». A l’époque, le petit rat ou la souris font partie des médicaments administrés par les médecins, notamment le bébé souris plongé dans du miel.

Porteuse de présages, la souris est surtout un symbole de la vie souterraine. Elle est la gardienne des recettes et des trésors enfouis. Elle apporterait le succès financier, le bonheur matrimonial comme pour la célèbre Cendrillon.

Bref, si nous rêvons d’une souris, nous devrions prêter attention à notre vie et à notre santé que, parfois, nous négligeons. Rien à voir avec la célèbre comptine absurde « La Souris Verte ». Il parait que cette chanson, fredonnée à nos petits anges, le soir, pour les endormir, aurait un sens caché.
Quel adulte ne regrette pas, avec nostalgie, le temps heureux » où la une petite souris récupérait les dents des enfants en échange d’un peu d’argent?

Lucien Rama

Jusqu’au 17 septembre    
Galerie Liehrmann
4 Boulevard Piercot 4000 Liège
T +32 (0)4 223 58 93  – M +32 (0)495 27 17 77
galerie.liehrmann@skynet.be

Du mercredi au samedi de 13h à 18h30
Le dimanche de 11h à 13h

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