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FADA Food Truck Festival
FADA FOOD AND DRINK ART
Un lieu magique et enchanté où tu te retrouves entre amis ou famille au milieu de foodtruck & artistes de rue (Musiciens, chanteurs, circassiens,…) tout au long de la journée🎈
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Feel Good Festival
Photo de Ferme castrale d’Hermalle
Ferme castrale d’Hermalle

La ferme castrale de Hermalle-sous-Huy, située en Belgique dans le village de Hermalle-sous-Huy ([ʔɛʁmalsuɥi]), section de la commune d’Engis, dans la vallée de la Meuse en province de Liège, est l’ancienne ferme du château de Hermalle dont l’origine remonte au xiie siècle.

Naissance et évolution des bâtiments

Plan sommaire

Au xviie siècle, le comte du Saint-Empire romain Conrard d’Ursel, propriétaire du château de Hermalle, fait rénover et agrandir son bien.

Il le dote notamment d’une tour-porche d’entrée, avec un portail cintré que surmonte une bretèche en tuffeau ornée d’un cartouche daté 1642 ; on y accède en passant sur un pont à trois arches surplombant les douves, puis en franchissant un pont-levis.

L’entrée débouche sur un vaste espace clôturé d’un mur d’enceinte marqué de tours cornières à trois niveaux.

À l’intérieur de cette enceinte, côté est, le comte fait édifier un corps de bâtiment comprenant une habitation pour le fermier et son personnel ainsi que des locaux à vocation d’établesporcheries, etc., surmontés d’un vaste fenil.

Toujours dans l’enceinte, à l’angle sud-est, une porte charretière cintrée s’ouvre sur une vaste grange « en large ». Dans son prolongement sud, deux écuries sont bâties, avec voutes sur croisées d’ogives et doubleaux retombant sur des piliers monolithes carrés à chapiteaux creusés en cavet.

Grotte de Lourdes de Hermalle-sous-Huy

Au xviiie siècle, par la construction d’une aile supplémentaire qui sépare la basse-cour de l’avant-cour du château, les bâtiments agricoles deviennent une « ferme en carré » — structure traditionnelle des fermes de Hesbaye et du Condroz —.

Au milieu du xixe siècle, vers 1856, la ferme, malgré son importante superficie, se révèle trop petite et nécessite un agrandissement qu’entreprend son nouveau propriétaire, le baron Charles Marie Louis de Potesta d’Engismont, un espace est récupéré dans la grange par la construction d’un étage pour constituer au rez-de-chaussée une étable supplémentaire.

D’autre part, l’aile est est doublée en largeur, au-delà du mur d’enceinte, sur toute sa longueur, sauf à l’emplacement d’une petite parcelle cadastrée cimetière où se trouve le tombeau de Charles Eugène Joseph de Warzée d’Hermalle et où l’on édifie plus tard une grotte de Lourdes. La façade de l’agrandissement met particulièrement ce tombeau en valeur ; dans les années 1960, elle est amputée de presque un tiers de sa hauteur1.

La ferme est définitivement isolée de l’avant-cour du château par la construction d’une demi-tourelle et d’un muret au bout de l’aile Ouest.

Caractéristiques architecturales

Façade Sud de la Ferme castrale, l’entrée des visiteurs

Les murs extérieurs sont en briques sur un soubassement biseauté de moellons de grès et calcaire.

Les encadrements des baies, en pierre de taille, diffèrent selon les époques de construction ; en outre, certains linteaux de porte ont été modifiés au xixe siècle par souci d’esthétisme.

La toiture en ardoise, à croupe et bâtières est plantée, sur les versants du côté cour, de lucarnes à pennes.

Les façades visibles depuis la voie publique sont toutes différentes :

La façade extérieure du xviiie siècle de l’aile Ouest, donnant sur l’avant-cour du château (privé) n’est pas accessible ; elle a été masquée au xixe siècle par l’édification d’un mur en trompe-l’œil.

Nouvelle affectation

Dans le dernier quart du xxe siècle, à la suite de l’arrêt de l’activité agricole, la ferme est laissée à l’abandon et finalement vendue par ses propriétaires de l’époque, la famille de Potesta qui a peu à peu démembré le domaine seigneurial.

Achetée fin 1990 par une coopérative de particuliers, elle connait le début d’une rénovation non encore achevée.

En septembre 1991, la grange qui possède l’une des plus belles charpentes de la province, est ouverte pour la première fois au public lors des Journées du Patrimoine. Le lieu ainsi que l’exposition qui y est présentée, « Patrimoine culinaire ancien dans les collections privées », reçoivent un tel accueil du public que cela va influencer sur le devenir du bâtiment. Ainsi une association sans but lucratif est créée deux ans plus tard et y développe au fil des ans, tout en aidant à la restauration architecturale, un projet culturel et touristique.

Dans la Ferme castrale se trouvent aujourd’hui les bibliothèque et musée de la Gourmandise, le musée Postes restantes, le syndicat d’initiative local et une bouquinerie. L’ancien corps de logis constitue une habitation privée et la vieille fumière est devenue un petit jardin d’agrément.

Patrimoine naturel

La Ferme castrale est située en zone d’intérêt paysager.

Deux arbres sont répertoriés par la région wallonne sur le site :

  • un séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), dans la drève de la ferme (anciennes douves comblées) qui s’étend le long du mur de l’ancien cimetière de Hermalle ;
  • un érable sycomore (Acer pseudoplatanus), dit « arbre du pendu-noyé », au bord des douves, entre la ferme et le château.

Classement comme monument historique

Le classement du bâtiment par le Gouvernement wallon a été refusé en 2006 mais une nouvelle demande a été faite au début de l’été 2008 accompagnée d’une pétition de soutien ouverte le 31 juillet 2008.

La pétition a réuni 1 118 signatures, dont 146 par internet émanant de la région wallonne mais aussi de la région de Bruxelles-Capitale, de la région flamande, de France, d’Allemagne, du Canada, des Pays-Bas, des États-Unis. D’autres signataires se sont rendus sur place car la presse avait relayé l’information.

Le 7 octobre 2008, le conseil communal d’Engis a voté à l’unanimité la demande de classement à la région wallonne et la demande d’inscription du bâtiment sur la liste de sauvegarde.

La Ferme a été inscrite le 27 avril 2009 sur la liste de sauvegarde de la région wallonne. Le ministre Benoît Lutgen a confirmé au conseil communal d’Engis, le 6 octobre 2010, le classement comme monument intervenu en avril 2009, mais en s’appuyant sur une formulation erronée de l’administration du patrimoine2. La Ferme n’est donc toujours pas classée au 20 octobre 2010.

Une enquête publique est annoncée le 23 février 2012 par publication légale dans les journaux ; traditionnellement d’une durée de 15 jours, elle doit se clore le 5 mars suivant3.

Photo de FERME DE LA VACHE (CPAS DE LIEGE)
FERME DE LA VACHE (CPAS DE LIEGE)
Photo de Ferme de la Waide
Ferme de la Waide
Colis de viande de porcs nés et élevés localement mise sous vide dans un atelier agréé
Ferme de la Waide est née de l’initiative de 2 frères : Gabriel et Benoit Renkens.
Eleveurs de porcs depuis plus de 30 ans dans le village de Blegny, Gabriel et Benoit ont décidé d’élargir leur activité en ouvrant un point de vente à la ferme de viande de porcs.
Le principe est simple : vous composez votre colis parmi les viandes de notre gamme et commandez avant le vendredi 16h. Ensuite, vous venez chercher vos colis le vendredi ou le samedi suivant (possibilité de livraison).
Nous vous proposons :
– Haché nature (0.5, 0.75 ou 1 kg) 6 €/Kg
– Saucisses campagne (par 6) 7 €/Kg
– Côtelettes (par 3) 9 €/Kg
– Sautés (par 3) 9 €/Kg
– Rôti (0.5, 0.75 ou 1kg) 9 €/Kg
– Lard nature (par 4 tranches) 9 €/Kg
– Filet mignon 13 €/Kg
– Jambon (par 5 tranches) 13 €/Kg
Nous restons à votre disposition pour toutes autres demandes.
Toutes nos viandes sont découpées et mises sous vide dans un atelier agréé du Pays de Herve.
Notre envie est de vous fournir de la viande locale et de qualité.
Grâce à notre page Facebook, vous pourrez suivre notre actualité ainsi que nos offres.
Pour passer commande, téléphonez au 0476/ 91.00.47 ou envoyez un mail à fermedelawaide@cybernet.be
Photo de Ferme Larock
Ferme Larock
Magasin ouvert le mercredi de 10h à 18h, le vendredi de 13:00 à 18:00 et le samedi de 10h à 17h.
La ferme Larock est une ferme en biodynamie.
Plusieurs producteurs y sont associés : Louis et Cyrille dans l’élevage, Peter et Laurence au maraichage et petits fruits . Nous avons également un magasin, un petit jardin d’enfant pour les 3 à 6 ans et nous organisons une formation en biodynamie.
Au magasin, vous trouverez : des légumes et fruits de saison, des produits laitiers tels que du lait, du beurre, du yaourt, de la maquée, des fromages à pâte dure, des produits de brebis, des œufs, de la confiture, du jus de pomme, du miel, de l’huile d’olive, des savons artisanaux et bien d’autres choses encore.
Tous nos produits sont bio.
Photo de Festival Andalucia – Château d’Oupeye
Festival Andalucia – Château d’Oupeye
FESTIVAL ANDALUCIA OUPEYE
Edition 2022-8,9,10 et 11 septembre
Photo de Festival de Liège/Manège Fonck
Festival de Liège/Manège Fonck
Lire et dire le monde.
Interroger le présent.
Partager les points de vue aigus que posent les artistes sur notre temps.
Voilà l’ambition que se donne, inlassablement, le Festival de Liège au fil de ses éditions.
Le Festival de Liège est une biennale qui réunit à chacune de ses éditions plus de 15.000 spectateurs et a acquis aujourd’hui, au travers de ses collaborations avec de nombreux opérateurs dans le monde, une réputation qui dépasse largement nos frontières.
Il propose une programmation singulière de théâtre, de danse et de musique venus des quatre coins de la planète et constitue à ce titre un véritable moment de découverte de cultures différentes, une réelle fenêtre largement ouverte sur le monde.
Enfin, outre les spectacles qu’il accueille, le Festival de Liège est également créateur et producteur de ses propres spectacles, généralement réalisés par des metteurs en scène d’envergure internationale et interprétés par des comédiens belges, spectacles auxquels il assure une diffusion dans le monde entier.
Il a ainsi donné plus de 600 représentations de ses spectacles dans de nombreux théâtres et festivals en Europe, mais aussi en Amérique du sud et en Afrique.
Ceux-ci ont également reçu de nombreuses distinctions : Discours à la Nation (Prix de la Critique/Meilleur spectacle et une nomination aux Molière/Meilleur espoir pour David Murgia), Laïka (Prix de la Critique/Meilleur spectacle),
20 novembre (Prix de la Critique/Meilleure comédienne pour Anne Tismer), Ha Tahfénéwai ! (Meilleur spectacle/ découverte), Laïka (Prix Maertelink/Meilleur seul en scène, Tabula Rasa (Nomination aux Prix Maertelink), Home (Prix Maeterlink/découverte)…
L’EDITION 2021 est reportée à janvier/février 2022
Photo de Festival Imagésanté
Festival Imagésanté
Festival International du Film de Santé – Liège
Prochaine édition en 2021 !
Notre santé nous concerne tous !
C’est pourquoi, ImagéSanté a comme objectif principal la promotion et la sensibilisation à la santé, concrétisé sous la forme d’un Festival du Film Documentaire, d’ateliers et de conférences.
ImagéSanté veut aussi, par des retransmissions d’interventions chirurgicales en direct, dédramatiser auprès du grand public certains actes chirurgicaux.
Par ces deux aspects fondamentaux de sa programmation, le Festival du Film et les Retransmissions, ImagéSanté est devenu un évènement essentiel qui offre un regard croisé entre le cinéma, la science et la santé.
Site : http://www.imagesante.be – Réservation : jh@enjeu.be
Photo de Festival International du Film de Comédie de Liège (FIFCL)
Festival International du Film de Comédie de Liège (FIFCL)

Festival international du film de comédie de Liège

Le Festival International du Film de Comédie de Liège (FIFCL) a été créé en 2016. Il a lieu au coeur de la Cité Ardente dans différents lieux bien connus tels que le Forum de Liège, l’Opéra Royal de Wallonie ou encore la Cité Miroir. Le festival est organisé chaque année et propose une compétition officielle de longs et courts métrages nationaux et internationaux. Un panel d’activités est également proposé aux visiteurs : des conférences avec les invités, des débats, des leçons de cinéma, des masterclass, des séances de dédicaces, des castings de figurants, des hommages… Le FIFCL est l’unique festival en Belgique à récompenser la comédie au sens large, l’objectif est de la récompenser mais aussi de la faire découvrir ou redécouvrir dans une dimension internationale. Depuis la première édition, ce sont une trentaine de pays qui ont été représentés durant le festival.

Histoire

Cérémonie d’ouverture au Forum de Liège – édition 2019

Le Festival International du Film de Comédie de Liège a été créé en 2016.

Bien qu’étant un jeune festival, il marque de grandes évolutions de son concept mais aussi une croissance de son nombre de visiteurs d’année en année.

Le FIFCL est soutenu par une équipe d’une trentaine de personnes, toutes spécialisées dans un domaine.

Cette équipe est chapeautée par quatre personnes : Adrien François le délégué général, Nicolas Vandenckerckhoven le directeur financier, Samuel Danas le directeur opérationnel et Julien Delaunois le chef de projet.

Organisation

Clovis Cornillac – édition 2019

Le Festival International du Film de Comédie de Liège est un événement qui regroupe non seulement les amateurs du septième art, toutes générations confondues, mais également les professionnels.

La volonté du FIFCL, en parallèle à la découverte de la comédie internationale, est également de rapprocher les comédiens, les réalisateurs, les producteurs et les distributeurs afin de favoriser les échanges internationaux au sein de l’industrie du cinéma.

La mise en place de rencontres professionnelles pour la cinquième édition va renforcer cette volonté d’échange.

Programme

  • Compétition officielle de longs et de courts métrages, en présence des jurys dans les salles.
  • Conférences et rencontres avec les personnalités invitées.
  • Leçons de cinéma.
  • Masterclass.
  • Séances scolaires.
  • Séances de dédicaces.
  • Hommages.
  • Castings de figurants.

Comité de sélection

Le Comité de sélection du Festival International du Film de Comédie de Liège est composé de quatre personnes :

Prix

The Crystal Comedy Award : prix symbolique remis pour la carrière d’un acteur lors des cérémonies.

Crystal Comedy Award

  • Grand Prix du Festival : prix du jury longs-métrages.
  • Prix de la Critique : prix du jury de la critique (depuis l’édition 2018).
  • Prix Spécial du Jury : prix spécial remis à un long-métrage.
  • Prix du Court-métrage.
  • Prix UPCB (union de la presse cinématographique belge) (depuis l’édition 2019).
  • Prix de la Province de Liège (depuis l’édition 2019)

Remise du Crystal Comedy Award à Thierry Lhermitte par Gérard Jugnot

Crystal Comedy Award

Le chapiteau

vue du chapiteau

Il est installé sur la place Cathédrale en plein centre de la Cité Ardente, non loin du cinéma Kinepolis – Le Palace et du Forum de Liège.

La chapiteau est ouvert tous les jours durant le festival, en entrée libre. Vous y retrouvez un bar, un espace nourriture, un vestiaire, des concerts, des interviews sur le plateau TV, vous pouvez également y rencontrer l’équipe du festival ainsi que les invités.

Le plateau TV

Plateau TV du FIFCL avec Elie Semoun et Mylène Demongeot

Nouveauté pour la quatrième édition, le chapiteau a vu naitre le plateau TV du FIFCL permettant à Manuel Houssais et Sandy Louis, journalistes pour le FIFCL de réaliser les interviews des invités.

Ces interviews étaient retransmises en direct à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du chapiteau sur écrans géants, elles étaient également diffusées en direct sur les réseaux sociaux.

il y a quatre directs par jour d’une durée de vingt minutes ainsi que des directs spéciaux d’une quarantaine de minutes avant les cérémonies d’ouverture et de clôture.

Les dalles en pierre bleue

C’est également une nouveauté de l’édition de 2019, dix dalles en pierre bleue gravées aux noms des invités d’honneur ont été placées le long de la rue Pont d’Avroy à Liège. Les dalles ont été réalisées par Jozia Gozdz. Les invités présents lors du festival ont pu les inaugurer et repartir avec un souvenir, toujours un taureau, symbole liégeois, mais cette fois pas en cristal.

Les dix noms gravés sont :

La Comédie

La bière La Comédie, bière officielle du FIFCL

L’équipe de Lucky De Bruyn a mis notre Festival en bouteille. C’est une bière blonde artisanale surmontée d’une mousse blanche, fine et crémeuse, qui vous ravira le palais par son goût riche en agrume.

Pour se faire, l’équipe de brasseurs utilise une technique particulière : l’ajout de houblon à froid. Cette dernière permet à la bière de développer un nez complexe et fruité. Tout comme l’emploi d’une levure anglaise pour des notes fleuries et un corps délicat titrant 4.5% d’alcool. Avec l’utilisation d’un malt belge de haute qualité et d’un houblon allemand de très haute qualité.

Une bière que vous pourrez déguster pendant toute la période du festival, mais également dans différents points de vente en plein cœur de la ville.

La Comédie c’est également l’occasion pour nous de donner encore un peu plus de rires, aux enfants cette fois. En effet, pour chaque bière vendue le festival reverse une partie de la somme à l’association « Rire à l’Hôpital ».

Palmarès

Palmarès 2016

Le jury longs métrages

Éric Judor (Président), Daniel PrévostStéphane BissotDominique PinonGuy Lecluyse et Olivier Bronckart

Le jury courts métrages

Renaud RuttenGérard ChaillouIsabelle de HertoghMourade Zeguendi

Les prix

Palmarès 2017

Le jury longs métrages

Gérard Darmon (Président), Catherine JacobFrédéric DiefenthalTania GarbarskiPatrick Mille et Pauline Lefèvre

Le jury courts métrages

Edouard MontouteAnouchka Delon, Nicolas George, Jean-Baptiste ShelmerdineCatherine Benguigui

Les prix

Palmarès 2018

Le jury longs métrages

Stéphane Guillon (Président), Élise LarnicolLaurent BrochandPhilippe DuquesneVincent Lannoo et Yvan Le Bolloc’h

Le jury courts métrages

Nicolas BenamouJean-Jacques RausinPablo AndresSophie Maréchal, Hector Langevin

Le jury de la critique

Aurore EngelenEdouard MontouteFrédéric Vandecasserie, Mathieu matthis, Nicky Depasse

Les prix

Palmarès 2019

Le jury longs métrages

Mylène Demongeot (présidente), Bruno SoloAlysson ParadisAntoine DuléryXin WangNabil Ben Yadir

Le jury courts métrages

Solange CicurelKodyEmmanuelle Galabru, Marc Riso

Le jury de la critique

Raphael MezrahiVanessa Le ResteManuel Houssais, Catherine Habib

Le jury UPCB

David Hainaut, Elli Mastorou, Eric Russon

Le jury de la Province de Liège

Les prix

Photo de Festival International du Film Policier de Liège
Festival International du Film Policier de Liège
Le plus grand rendez-vous cinématographique liégeois vous attend du 26 au 29 mai 2017 pour une 12ème édition en forme de point d’exclamation !
Le plus grand rendez-vous cinématographique liégeois vous attend du 26 au 29 mai 2017 pour une 12 ème édition en forme de point d’exclamation !
Toutes les infos bientôt sur notre site http://festivaliege.be !
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Et d’ici là, méfiez vous des imitations 😉
Photo de Festival Les Ardentes
Festival Les Ardentes

Les Ardentes

Les Ardentes est le nom d’un festival de musique qui se déroule début juillet à Liège. Au départ sous-titré électrorock, le festival s’ouvre rapidement à toutes les musiques poprockmusiques électroniqueschanson française mais aussi hip-hop et même jazz avant de devenir essentiellement un festival de Hip Hop et de musiques urbaines à partir de 20181. Il devient l’un des rendez-vous incontournables de l’été pour les festivaliers dans l’Euregio

De 2006 à 2019, le festival se déroulait dans le parc Reine Astrid à l’est du centre-ville de Liège, tout près de la ville de Herstal. Mais l’événement se voit contraint de déménager à cause du projet de la construction d’un écoquartier et devrait normalement s’installer rue de la Tonne à Rocourt, sur les hauteurs de Liège près de la commune d’Ans, pour l’édition 2020, reporté finalement en 2021 à cause de la pandémie de COVID-19.

Historique

2006-2019 : Les Ardentes à Coronmeuse

Fondé en 2006, le festival se veut tout d’abord électrorock puis décide de s’ouvrir tout doucement aux autres musiques que ça soit de la pop, du rock, de la musiques électroniques, de la chanson française mais aussi hip-hop et même jazz.

Au tout début, le festival était composé de trois scènes, la principale, Le Parc’,’ situé dans le parc Reine Astrid, et les deux autres situés dans le Halles des Foires de Coronmeuse, la FIL et l’ Aquarium. Lors de cette première édition, la tête d’affiche du festival était Indochine.

Avec 25000 festivaliers, Les Ardentes décident de passer de trois à quatre jours en 2007 et bat le record de l’année précédente avec 43000 festivaliers. En 2008, un festival parallèle a lieu en janvier Les Transardentes qui se veut essentiellement electro. Pour ce qui est du festival à proprement parler, celui-ci décide, pour rendre hommage à la fermeture haut-fourneau 6 dans à Seraing dans le bassin sidérurgique liégeois donc, de renommer la FIL, la HF6. Cette troisième édition voit notamment comme tête d’affiche Puggy et Arno. Le festival passe à 56 000 personnes et continue son ascension.

Lors de la quatrième édition, le Festival passe à 57 000 festivaliers et Le Parc est renommé Open Air Park mais qui redeviendra Le Parc l’année suivante en 2010. Cette cinquième édition passe à 60 000 festivaliers et accueille le groupe N.E.R.D. avec Pharrell Williams.

La sixième édition rassemble plus de 70 000 personnes2. Les journées de vendredi et du dimanche étaient à guichets fermés, et les pass 4 jours étaient tous vendus. La scène HF6 est installée dans un chapiteau à la suite de l’incendie survenu plus tôt dans l’année aux Halles des Foires de Liège3. Une quatrième scène Red Bull Elektropedia est ouverte les vendredi et samedi tandis que Le Parc se renomme pour cette édition Open Air. Pour célébrer ses cinq ans, le festival propose le camping gratuitement4.

En 2012, le festival tombe à 67 000 festivaliers. La scène HF6 réintègre les Halles des Foires reconstruites aux côtés des scènes Aquarium et Red Bull Elektropedia. Cette édition est marquée notamment par la venue du rappeur 50 Cent. En 2013, Les Ardentes repassent à trois scènes en supprimant l’ Aquarium. Le festival accueille 60 000 festivalier et reçoit des artistes tels que -M-dEUSMikaKaiser ChiefsNAS ou encore Steve Aoki.

La neuvième édition lors de l’année 2014 bat tous les records d’affluence établit précédemment par le festival avec 70 000 festivaliers et des artistes tels que PlaceboMassive AttackM.I.A.Shaka PonkSelah SueWiz KhalifaMethod Man et RedmanIAMVitalic VtlzrT.I.Mobb DeepNneka mais surtout Stromae qui rassemble 20 000 spectateurs pour son concert au Parc. Cette édition voit aussi le retour de l’ Aquarium qui avait été réclamés par les festivaliers.

La dixième édition représente en quelque sorte un tournant pour le festival, celui-ci commence tout doucement à se spécialiser dans la musique Hip hop. D’ailleurs, il arrive à attirer l’artiste de l’année Kendrick Lamar et une affiche saluée comme la meilleure de l’histoire de l’événement5. Le festival conforte sa notoriété à l’étranger mais connaît une baisse de fréquentation de son public local avec 64 000 festivaliers6.

En 2016, pour fêter ses dix ans, le festival ajoute un cinquième jour et accueille le groupe Indochine dix ans après le passage du groupe à la première édition. Pharrell Williams est également de retour après sa prestation avec N.E.R.D en 2010. Le festival se positionne comme un des événements majeurs en Europe pour les amateurs de hip-hop et de musiques urbaines. La scène Aquarium est ouverte pour la première fois du jeudi au dimanche. Cette édition voit aussi la venue de Tyler The CreatorPNLNekfeuBigflo & Oli ou encore des Casseurs Flowters.

Lors de l’édition 2017, les deux scènes intérieurs, à savoir l’ Aquarium et le HF6 qui se trouvaient dans le Hall des Foires sont supprimés. Deux nouvelles scènes font leur apparition à savoir La Rambla d’une capacité de 2.000 personnes pour remplacer l’ Aquarium et la Wallifornia Beach d’une capacité de 8000 personnes pour remplacer la HF67. Les têtes d’affiches de cette édition sont BoobaDJ SnakeSean PaulYoung ThugJulien DoréDamso ou encore Roméo Elvis.

En 2018, le festival bat son record d’affluence en passant la barre symbolique des 100 000 festivaliers avec une affiche composée entre autres d’Orelsan6ix9ineDamsoWiz KhalifaMC SolaarSuprême NTMLorenzoValdAngèlePlayboi CartiRilèsPrime ou encore de Massive Attack.

L’édition 2019, soit la dernière édition passée à Coronmeuse revoit le festival réédité les 100 000 festivaliers. Une édition qui voit venir comme tête d’affiche Black Eyed Peas mais aussi des artistes tels que Koba LaDBoobaRoméo ElvisPetit BiscuitSofianeHeuss l’EnfoiréGringeRick RossAya NakamuraLomepalLacrim ou encore Dadju. La dernière édition à Coronmeuse a été jugé globalement positive car, il a vu de nombreuses annulation d’artistes et même de leurs remplaçants. En effet ce fut le cas de Maes mais surtout de la journée de dimanche avec l’annulation des trois rappeurs US Kodak BlackLil Uzi Vert ainsi, qu’à la dernière minute, de Young Thug. Les deux premiers sont remplacés par Offset qui se voit également contraint d’être annulé et sera remplacés par deux rappeurs français Vald et Niska.

2020 : un avenir encore flou

La friche située à proximité de l’ancien siège de la Société anonyme des Charbonnages d’Ans et de Rocourt est envisagée pour héberger le festival musical à partir de juillet 20208.

Mais cela n’a pas plu aux deux agriculteurs auxquels la société wallone du logement prêtait précédemment le terrain (gratuitement); ils sont revenus avec plusieurs tracteurs et ont labouré le terrain, détruisant les 25 hectares de pelouse que les organisateurs du festival avaient semé au prix de 30 000 . Les organisateurs ont obtenu du juge des référés que ces agriculteurs « vandales » soient interdits d’accès au terrain, et ceux-ci sont allés en justice pour contester cette « expulsion »9. Finalement, à l’issue d’un accord, le festival pourra organiser son festival à Rocourt sans craindre de nouvelles actions des agriculteurs10.

Mobilité

Le festival est facilement accessible : des navettes spéciales TEC permettent aux festivaliers de faire un aller-retour entre le site et la gare des Guillemins en passant par le centre ville. Grâce à sa situation, le festival organise un camping situé le long de la Meuse à une centaine de mètres du site des concerts.

Contestation

Un mouvement appelé « les Barbantes » s’est créé entre 2009 et 2015 pour mettre en valeur les lieux alternatifs et underground liégeois. Il porte une critique radicale du modèle des Ardentes et des festivals belges en général.

Notes et références

  1.  dh.be« Les Ardentes, urbaines, jeunes et pratiquement sold out » [archive], sur dh.be (consulté le 19 juillet 2019)
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b « 70 000 festivaliers aux Ardentes à Liège » [archive], sur RTBF Info, 10 juillet 2011 (consulté le 2 mai 2016)
  3. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Violent incendie aux Halles des foires de Coronmeuse » [archive], sur http://www.lavenir.net (consulté le 2 mai 2016)
  4. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Ardentes 2011 : camping gratuit » [archive], sur http://www.rtc.be (consulté le 2 mai 2016)
  5. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Le parcours de Moustique aux Ardentes 2015 » [archive], sur Moustique.be (consulté le 2 mai 2016)
  6. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Pour conclure les Ardentes 2015… | frontstage/ » [archive], sur blog.lesoir.be (consulté le 2 mai 2016)
  7.  « Dour ou Les Ardentes? » [archive], sur https://fr.newsmonkey.be/ [archive] (consulté le 19 juillet 2019)
  8.  Les Ardentes 2020 sur le site de Rocour [archive]
  9.  Des agriculteurs déclarent la guerre aux organisateurs du festival les Ardentes [archive], rtbf.be, publié le 22 janvier 2020 (consulté le 23 janvier 2020).
  10.  [1] [archive], todayinliege.be, publié le 11 mars 2020 (consulté le 29 mai 2020).
  11.  « Drake ne viendra pas aux Ardentes » [archive], sur 7s7 (consulté le2 mai 2016)
Photo de Festival Les Enfants Terribles
Festival Les Enfants Terribles
Organisé par l’asbl FIDEC, Les Enfants terribles est un festival de cinéma, consacré aux premiers films européens.
Sa 6e édition aura lieu du 18 au 21 octobre 2018, au Centre culturel de Huy (Belgique).
L’asbl FIDEC organise :
* La Nuit du court-métrage
Huy / 2e édition / 1er juillet 2016
* Les Enfants terribles, Festival des premiers films européens.
Huy / 4e édition / du 20 au 23 octobre 2016
L’association participe par ailleurs à l’opération Le Jour le plus court (décembre) et développe tout au long de l’année des projets d’éducation à l’image avec des écoles et associations de la région hutoise.
Photo de Festival Oupeye en Bulles
Festival Oupeye en Bulles
Festival annuel de bandes dessinées durant le mois de mai au Château d’Oupeye
Durant le mois de mai, nous vous proposons des animations pour tous les âges réparties à la bibliothèque et à la bedetheque de la Maison de la Laïcité.
Et chaque année, le samedi de l’Ascension, nous investissons la totalité du Château pour une séance de dédicaces qui se déroule de 14.00 à 18.00.
Photo de Festival Paroles d’Homes
Festival Paroles d’Homes

03 > 13/06/21 | Herve, Soumagne, Dison, Verviers, Welkenraedt, Stavelot, Theux, Trois-Ponts, Malmedy, Blegny et Liège

Photo de Festival Vacances Théâtre Stavelot
Festival Vacances Théâtre Stavelot

Le Festival Vacances Théâtre Stavelot se déroule chaque année au début du mois de juillet et propose des spectacles riches et variés, pour petits et grands, dans le cadre enchanteur de l’ancienne Abbaye de Stavelot

Photo de FiestaCity Festival (Officiel)
FiestaCity Festival (Officiel)

Le Festival FiestaCity c’est 3 jours de musique, 4 scènes et plus de 50 concerts gratuits à Verviers

Photo de Fifty One Club – Trois Rivières
Fifty One Club – Trois Rivières
Le Fifty One Club de Trois Rivières est un service à la communauté implanté à Dolembreux (Liege).
Nos valeurs, l’amitié, l’estime et la tolérance
Photo de Fly-in/Simulateur de chute libre
Fly-in/Simulateur de chute libre
Ever wanted to experience skydiving without jumping from a plane? Then come fly with us in Liège in the world’s largest wind tunnel.
Envie de découvrir des sensations incomparables?
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OUVERTURE NOVEMBRE 2015
Photo de Foire Agricole de Battice ASBL
Foire Agricole de Battice ASBL

Foire Agricole de Battice – http://www.foireagricole.be

Photo de Fonts baptismaux de Saint-Barthélémy
Fonts baptismaux de Saint-Barthélémy

Fonts baptismaux de Saint-Barthélemy

Les fonts baptismaux de Notre-Dame1 de la collégiale Saint-Barthélemy à Liège sont un chef-d’œuvre d’art mosan, tant sur le plan esthétique que sur le plan technique. Les passionnés de l’art mosan2 les présentent comme « une des sept merveilles de Belgique ».

Histoire

Premières installations

Liège en 1770 : Notre-Dame-aux-Fonts est le petit clocher sur le flanc Sud-Est devant la Cathédrale

Les fonts baptismaux proviennent de l’église Notre-Dame-aux-Fonts, érigée sous Notger, premier prince-évêque de Liège, vers la fin du xe siècle, mais il n’est pas impossible que les fonts étaient primitivement dans la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège. Cette petite église se trouvait sur son flanc Sud-Est. Elle était la seule à pouvoir conférer le baptême et resta la paroisse mère de Liège jusqu’à la fin de la Principauté de Liège.

Attribution à Renier de Huy

Selon les sources des vieux historiens deux traditions s’opposent, c’est au début du xiie siècle, que l’abbé Helin, Hillin ou Helinus, décédé en 1118, fils du duc de Souabe et prévôt de Saint-Lambert en 1095, abbé-curé et décimateur de Notre-Dame-aux-Fonts et fondateur de l’hôpital Saint-Mathieu à la Chaîne sous le règne d’Otbert les auraient fait réaliser. L’autre tradition voit Albéron II, évêque de Liège de 1135 à 1145 qui serait le donneur d’ordres des fonts pour le baptistère. Pour établir cette attribution, les historiens se basent sur un texte liégeois, le Chronicon Rythmicum Leodiense, qui précise que l’abbé Hellin « fit faire » (fecit) les fonts ce qui daterait la cuve de son abbatiat, au début du xiie siècle.

Sur base de témoignages de ces chroniqueurs3 qui vont décrire les Fonts comme exceptionnels mais ne vont rien dire quant à leur provenance et d’historiens versificateurs comme Jean d’Outremeuse qui aimait à magnifier les principautaires mais donne trois versions différentes4, l’œuvre est attribuée à un orfèvre hutois Renier de Huy5,6 et située entre 1107 et 1118. Mais d’autres sources, comme Louis Abry, précisaient que « les fonts ont été razziés au-delà des monts ».

Une attribution contestée

Il est difficile de contredire les spécialistes qui précisent qu’au xiie siècle ce type de fondeur capable de couler des pièces complexes et de grande dimension ne se trouvait pas à Liège7. Il y avait d’excellents orfèvres à Liège mais ce n’est pas la même chose de fabriquer un encensoir ou même une cloche et une pièce aussi parfaite. Les historiens actuels semblent plutôt croire qu’il s’agit d’une rapine de l’empereur Henri IV du Saint-Empire, trésor rapporté et donné en remerciement à l’évêque Otbert pour son aide avec les chevaliers hesbignons lors de la prise de Milan en 1112. D’autres chercheurs proposant que ces fonts, de par leur influence byzantine — le baptême faisant partie du cycle de l’iconographie byzantine — proviendrait de Saint-Jean de Latran et suggérant plutôt l’an mille comme date de fabrique. Il est toutefois possible que l’abbé Hellin soit le donneur d’ordre d’un des bœufs8. Mais on peut objecter que la tradition carolingienne reçoit une inspiration de Byzance9.

Un oubli de quatre siècles

Entre le xive et le xviie siècle, plusieurs visiteurs viennent à Liège et, plus ou moins prolixes, ils décrivent Liège, mais seul Francesco Guicciardini évoque Notre-Dame-aux-Fonts, comme une des trois églises paroissiale de la cathédrale10. Il faut attendre Saumery, dans le premier tome de ses Délices, relatif à la cité mosane, qui va consacrer quelques lignes à son histoire et ses œuvres d’art. Mais plus un mot sur cet art médiéval qui est déjà considéré comme archaïque. C’est peut-être ce peu d’intérêt qui sauva la « sainte cuve » à la Révolution.

Installation dans la collégiale en 1803

Les fonts baptismaux de Furnaux, également inspiré par la théologie de Rupert de Deutz

Pendant la Révolution françaiseNotre-Dame-aux-Fonts est détruite ainsi que la cathédrale. De 1796 à 1803, la cuve est cachée chez des particuliers, puis amenée à l’église Saint-Barthélemy qui avait perdu son chapitre et était convertie en église paroissiale. Les Fonts sont remis en service en février 180411. Deux bœufs de la base originale et le couvercle ne furent pas retrouvés. On suppose que le couvercle était en laiton, comme la cuve, et qu’il portait les figures des apôtres et des prophètes de l’Ancien TestamentSelon une étude, ce couvercle serait dans les combles du Victoria and Albert Museum à Londres[réf. nécessaire].

Le village de Furnaux possède des fonts baptismaux en pierre qui, sans être la réplique de ceux de Liège, sont inspirés par la même théologie, celle de Rupert de Deutz.

Description

Matériau espagnol et sarde

Le laiton, alliage de cuivre et de zinc, est le matériau principal des fonts dont les pourcentages sont de 77 % et 17 %12 Le cuivre, dans l’Empire, ne se trouve que dans le Harz, (Goslar). Au Moyen Âge, le zinc ne s’obtient pas à l’état métallique mais à partir du carbonate de zinc que l’on trouve en pays mosan, à La Calamine par exemple. On trouve également un peu de plomb dont l’analyse isotopique démontre qu’il n’est pas d’origine locale et sûrement pas de la vallée de la Vesdre ni du Harz. Cette analyse démontre une provenance espagnole ou sarde. En comparaison les fonts de Tirlemont sont réalisés avec du plomb local en 1149. Enfin le grain de l’alliage des fonts de Liège ne correspond pas au grain qui caractérise toutes les œuvres en laiton produite dans la région aux environs du xiie siècle. Ces éléments tendrait à croire que les fondeurs de cette œuvre aient utilisé une méthode de fonte unique à Liège, alors qu’ils maîtrisaient mieux les leurs13.

Le socle, en pierre, fut taillé lors de la mise en plan en 1804.

Iconographie

Fonts baptismaux de Notre-Dame à Saint-Barthélemy à Liège – Le baptême du Christ

Les douze bœufs

Les bœufs — douze à l’origine — correspondent à un symbole repris dans l’Ancien Testament.

En effet, dans le Livre des Rois, on nous dit que Salomon a commandé une « Mer d’airain » supportée par 12 bœufs, pour le parvis d’un temple. Mais il se peut aussi que les douze bœufs de la mer d’Airain représentent les douze pasteurs, les douze apôtres.14 Dès lors, les bœufs, orientés par trois vers les quatre points cardinaux pourraient symboliser la mission confiée par le Christ aux douze apôtres : « Allez, enseignez toutes les nations et baptisez-les ».

La prédication de saint Jean Baptiste

Le baptême de Corneille

Le baptême de Craton

Le baptême des néophytes

La prédication de saint-Jean-Baptiste

Le groupe face au saint est un condensé de la foule qui devait écouter ce précurseur ; les émotions éprouvées par ce groupe apparaissaient très bien sur les visages. Entre Saint-Jean-Baptiste et le groupe, il y a un vide pour montrer le fossé qui existait entre les nouvelles conceptions et les anciennes. Un bras de Saint-Jean-Baptiste se tend pour tenter de combler ce fossé. Le Précurseur, qui porte le manteau des ermites du désert, appelle à la pénitence des publicains vêtus à la façon des riches marchands et un homme d’armes : cotte de mailles, casque de type bassinet, bouclier normand suspendu au dos.

Le baptême du Christ dans le Jourdain

La scène principale est le baptême du ChristSaint Jean-Baptiste est vêtu d’une mélotte, le vêtement des ermites du désert ; il fait preuve de beaucoup de respect et d’humilité face au Christ.

Le Christ est plongé nu-corps dans le Jourdain ; il est le seul personnage de face de la cuve. Avec sa main droite, il fait le signe de la Trinité. Au-dessus de lui, Dieu est représenté par une tête de vieillard nimbée, inclinée vers Jésus et entourée d’un nuage figuré par une moulure semi-circulaire d’où surgissent des rayons. En signe de respect, les anges se cachent les mains sous un linge qu’ils tendent au Christ.

Le baptême du centurion Corneille

Le baptême de Corneille par saint Pierre. Corneille, centurion romain, devait entendre parler du Christ et de son enseignement.

II fit appeler saint Pierre afin d’obtenir des éclaircissements ; celui-ci, selon la loi hébraïque, ne pouvait partager le toit d’un païen. Finalement, il entendit Dieu en rêve et se rendit chez Corneille où il le baptisa avec sa suite.

Le baptême du philosophe Craton par saint Jean l’Évangéliste

La scène adjacente est le baptême de Craton. Ce philosophe grec, qui préconisait le mépris de la richesse, fut converti et baptisé par saint Jean l’Évangéliste, reconnaissable au livre qu’il tient à la main.

Ces deux scènes font preuve d’une grande unité. D’abord dans les sujets mais aussi dans la composition ; normalement, un arbre stylisé sépare les scènes, ici, il est absent.

Le baptême des néophytes ou baptême de pénitence

Jean baptise deux jeunes gens entrés jusqu’aux genoux dans le Jourdain. Je vous baptise avec l’eau, mais vient après moi celui qui vous baptisera dans l’Esprit-Saint. Deux disciples de Jean montrent par leur attitude qu’ils se tournent vers celui qui vient après Jean. À gauche de la scène principale, le baptême des néophytes. Saint Jean-Baptiste est penché sur les jeunes gens dans une attitude très douce, très humaine. Les néophytes ont des corps souples, parfaitement modelés, presque en ronde-bosse. Les deux personnages de droite quittent vraisemblablement ce baptême pour se diriger vers le Christ ; la position de leurs pieds permet cette supposition.

Influences

La cuve est le point de rencontre des influences grecque, byzantine et mosane. On remarque que les êtres purificateurs et précurseurs sont d’une taille supérieure ; les personnages sont au nombre de 20 et représentés selon le procédé de la frise romaine telle qu’on la retrouve sur la colonne de Trajan, à Rome.

Les attitudes sont naturelles : corps souples, modèle excellent et proportions respectées, ce qui est une véritable exception au xiie siècle.

Technique

La technique employée est celle de la fonte à la cire perdue qui consiste à sculpter en relief, dans la cire, une ébauche de la cuve sur laquelle on applique une gangue de terre percée de canaux. Ensuite, on retourne le tout et on l’entoure de briques réfractaires pour faire fondre la cire ; le laiton en fusion est coulé dans le moule. Lorsque le métal est refroidi, on le polit au sable fin et on applique une mince pellicule d’or.

Étude par l’archéométrie

Certains chercheurs15 contestent depuis longtemps l’attribution mosane, suggérant une origine byzantine, carolingienne mais manifestement pas mosane16. Les études PIXE, analyses isotopiques des composants métalliques apportent de nouvelles précisions sur les caractéristiques métalliques de la cuve17.

Le cuivre

Une première étude montre qu’au xiie siècle, le cuivre utilisé dans la région mosane vient de l’Allemagne proche : le massif du Harz. L’analyse statistique comparée des abondances relatives des impuretés de la cuve par rapport aux pièces de références, démontre que le cuivre de la cuve ne vient pas du Harz, ce qui conteste leur appartenance au bassin de l’espace MeuseRhin18.

Les alliages

Une autre étude démontre ensuite que les techniques mises en œuvre pour la préparation de l’alliage et pour effectuer la coulée devaient être inconnues en région mosane au xiie siècle19. C’est confirmé par la concentration en zinc qui est un marqueur chronologique du début du second millénaire où les laitons européens ne dépassent pas dix pour cent de zinc.

Le zinc

La même recherche est ensuite développée pour vérifier si le zinc de l’Est de la Belgique ou des collines de la Meuse a bien été utilisé. Le zinc métallique n’est pas connu à l’époque ; seuls les gisements locaux sont exploités dans le procédé calaminaire. Deux impuretés associées au minerai de zinc, le cadmium et l’indium démontrent que le zinc de la cuve n’est pas d’origine locale comparé à un corpus de références proposées par les Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles excluant à nouveau la cuve de l’art mosan20.

Le plomb

L’analyse isotopique du plomb de l’alliage de la cuve démontre l’origine géographique du plomb, car au xiie siècle, le plomb est aussi extrait de l’Est de la Belgique et des collines de la Meuse. Dès lors, ce devrait être ce plomb que l’on doit découvrir dans les productions mosanes. Les résultats analysés sont tout à fait contradictoires : le plomb a été extrait d’un gîte métallifère dans la région de Cordoue et Grenade alors que c’est bien le plomb local que l’on trouve dans les pièces de comparaison du corpus mosan. Selon ce dernier critère, la cuve de Liège ne correspond définitivement pas aux échantillons mosans. Toutefois, si tous les résultats démontrent une provenance des fonts radicalement différente, c’est sans pouvoir en préciser la provenance exacte car le plomb espagnol était déjà largement diffusé dans le bassin méditerranéen19.

Datation au début du xve siècle

La cuve des fonts proviendrait sans aucun doute d’une région du bassin méditerranéen où ils ont été réalisés par un atelier tardif ayant gardé le savoir-faire technique des Romains pour la fabrication de laitons à haute teneur en zinc qui est compatible avec les caractéristiques inhabituelles du cuivre et du zinc par rapport au corpus mosan. L’hypothèse byzantine n’est donc pas à exclure, quoique la présence d’une edelweiss pose une autre énigme15. Les métallurgistes mosans ne seront pas capables de réaliser l’alliage de la cuve avant la fin du xive siècle ou, plus certainement, la première moitié du xve siècle, quand le procédé décrit par Théophile aura été perfectionné en plusieurs étapes. L’abbé Hellin n’a donc pas pu faire faire les fonts : il manquait encore trois siècles de progrès technologiques, dès lors, si les méthodes de laboratoire infirment l’appartenance des fonts à l’art mosan et que l’on est bien en présence d’une mauvaise attribution, à ce stade, seules de nouvelles conclusions avec les scientifiques dédieront aux Fonts de Notre-Dame une origine reconnue20.

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Fort d’Embourg

Fort d’Embourg

Le Fort d’Embourg est un des 12 forts composant la position fortifiée de Liège à la fin du xixe siècle en Belgique. Il fut construit entre 1888 et 1892 selon les plans du Général Brialmont. Contrairement aux forts français construits durant la même période par Raymond Séré de Rivières, il fut entièrement construit avec du béton non-renforcé, nouveau matériau pour l’époque, plutôt qu’en maçonnerie. Le fort fut lourdement bombardé lors de la Première Guerre mondiale durant la bataille de Liège ainsi qu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Il a été préservé et est devenu un musée.

Description

Le fort est situé à environ 7 kilomètres au sud-est du centre de Liège, à la sortie d’Embourg, non loin de la route qui monte vers Beaufays. Le fort est plus haut en altitude par rapport à la zone environnante que la plupart des forts liégeois, surplombant les vallées de l’Ourthe et de la Vesdre et contrôlant la route de Liège à Spa.

Le fort forme un rectangle irrégulier, contrastant avec la majorité des forts construits par Brialmont qui étaient plutôt de forme triangulaire. Un fossé de 6 mètres de profondeur et de 8 mètres de large entoure le fort. L’armement principal est concentré dans le massif central. Les fossés étaient défendus en enfilade par des fusils de 57 mm disposés dans des casemates dans le mur de contrescarpe1. Le fort est un des plus petits forts liégeois2.

Mis à part le fort de Loncin, les forts belges possédaient peu de provisions pour subvenir à l’intendance quotidienne d’une garnison en temps de guerre. De plus les latrines, douches, cuisine, morgue se trouvaient dans la contrescarpe, une position intenable au combat. Cela aura d’importantes conséquences sur la capacité des forts à soutenir un assaut se prolongeant. La zone de service était placée directement en face des baraquements, qui s’ouvraient sur le fossé à l’arrière du fort (en direction de Liège), avec une protection moindre que les 2 fossés latéraux1. L’arrière des forts Brialmont était plus légèrement défendu pour faciliter une recapture par les forces armées belges. On trouvait aussi sur ce côté les baraquements et les communs, le fossé arrière permettant l’éclairage naturel et la ventilation. Au combat, les tirs d’artillerie rendaient le fossé intenable et les Allemands ayant pu passer entre les forts pouvaient les attaquer par l’arrière3.

Armement

À l’origine, l’armement du fort d’Embourg incluait pour les cibles à distance une tourelle Grüsonwerke avec un canon Krupp de 21 cm, une tourelle Creusot avec 2 canons de 15 cm et une tourelle Châtillon-Commentry comportant 2 canons Krupp. Pour la défense rapprochée, il possédait 4 tourelles Grüsonwerke avec un canon de 57 mm. Il y avait aussi sur le fort une tourelle d’observation équipée d’un projecteur. 9 canons à tir rapide équipaient les casemates protégeant les fossés et la poterne4,2.

L’artillerie lourde du fort était composée de canons allemands de marque Krupp alors que les tourelles provenaient de diverses origines. La communication entre les forts voisins de Loncin et de Liers pouvait se faire au moyen de signaux lumineux. Les canons utilisaient de la poudre noire ce qui produisait des gaz asphyxiant se propageant dans les espaces confinés du fort5.

Première Guerre mondiale

Les forts de Liège

Liège fut attaquée le 6 août 1914. Les forts de Liège opposant une résistance inattendue aux Allemands, ceux-ci amenèrent une artillerie lourde de siège avec une puissance de feu supérieure à ce à quoi les forts pouvaient résister. Embourg fut lourdement bombardé presque sans interruption du 12 août à 13h au 13 août 1914 à 20h6. C’est l’armement sous coupole dévasté, le massif central ébranlé et sous la menace d’asphyxie que le fort se rend le 13 août au soir, peu après la reddition du fort de Pontisse et la destruction du fort de Chaudfontaine.

Le fort fut occupé par les Allemands durant le reste de la guerre ; ceux-ci y apportèrent quelques aménagements en 1914 et 19152.

Position fortifiée de Liège

L’armement du fort fut amélioré dans les années trente. Celui-ci fera partie de la position fortifiée de Liège dont le but était de ralentir une éventuelle incursion allemande à partir de la frontière toute proche7. Les améliorations consistaient en le remplacement des tourelles d’origine par 4 tourelles équipées de canons de 75 mm et l’installation d’une batterie anti-aérienne. La ventilation, les sanitaires, la communication et l’installation électrique furent également améliorés.

Un casernement d’infanterie équipé d’une cloche pour fusil automatique fut construit en même temps ainsi qu’une tour de prise d’air à distance du fort et reliée à celui-ci par un tunnel En 1940, la garnison du fort comprenait 323 hommes, la plupart des réservistes, commandés par 4 officiers2.

Seconde Guerre mondiale

Le fort d’Embourg fut le premier à entrer en contact avec les forces allemandes durant la bataille de Belgique le 12 mai 1940. Le fort fut encerclé le 13 mai. Le fort voisin de Chaudfontaine fournira un soutien d’artillerie contre l’infanterie allemande qui monta à l’assaut à 22h00. Le 14 mai, les Allemands continuèrent le bombardement sur le fort d’Embourg pendant que ce dernier soutenait de son artillerie celui de Chaudfontaine. Le 15, le bombardement débuta à 14h00 et dura jusqu’à la tombée de la nuit. Le jour suivant, le bombardement continua pendant que l’infanterie infiltrait les abords du fort. Le 17, le fort fut attaqué par l’artillerie, l’infanterie et l’aviation8. Le fort demanda un soutien des forts voisins qui ne purent le fournir. Rapidement, les tourelles de 75 mm furent mises hors combat. Après avoir saboté le fort, la garnison hissa le drapeau blanc le 17 mai vers 20h009.

Actuellement

Une association commémorative fut créée en 1946. Elle érigea un monument et entretient un musée dans le fort. Le fort a été préservé et peut être visité par le public10,11.

Photos

Photo de Fort de Barchon
Fort de Barchon

Fort de Barchon

Le Fort de Barchon est l’un des douze ouvrages de la ceinture fortifiée de Liège, en Belgique. Des œuvres du Général Brialmont, la forteresse a joué un rôle important autant pendant la Première que pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le fort surplombe la rive droite de la Meuse, et se situe à environ 6,5 km au nord-est du centre de la ville de Liège. Il avait pour mission d’interdire le franchissement du fleuve et de contrôler la route d’Aix-la-Chapelle, située à proximité. Son équipement et son architecture étaient comparables à ceux du fort de Loncin.

Le Fort de Barchon fut assiégé dès les premiers jours de la Première Guerre mondiale par les troupes allemandes. Il fut le premier fort de la Position Fortifiée de Liège à se rendre, le 8 août 1914.

Le fort fut considérablement amélioré et renforcé dans l’entre-deux-guerres. La modification la plus visible était une tour de 18 mètres de haut (visible de l’autoroute E40), qui servait à aspirer de l’air frais à une distance respectable du fort. La tour se trouve à quelques centaines de mètres à l’ouest du fort, auquel elle est reliée par un souterrain.

Le fort est relativement bien conservé, et un musée est actuellement en préparation. Il est ouvert au public quelques jours par an. Les points forts de la visite: la tour d’aération (dont le dernier étage est encore accessible) et la coupole à obusier de 75 mm (au saillant II de l’escarpe), importée du camp d’Elsenborn mais identique à celle qui s’y trouvait en 1940 (c’est d’ailleurs la seule coupole de 1940 encore en place dans un fort belge réarmé). Autre point fort : observer quelles modifications les Belges ont apporté au fort (creusement de nouvelles galeries sous le massif central, etc.)

Photo de Fort de Battice
Fort de Battice

Le Fort de Battice est l’un des quatre forts construits dans les années 30 et plus précisément de 1934 à 1937. En mai 1940, le fort soutint un siège de 12 jours sous le feu de l’artillerie lourde et de l’aviation allemandes. Une seule bombe lancée par un stuka, par un malheureux ricochet, pénétra dans un bloc de combat en tuant 28 de ses occupants. On peut encore voir, dans le petit musée qui y est installé, l’ampleur des dégâts.

La visite des organes, à 35 mètres sous terre, présente un grand intérêt, malgré la disparition d’équipements enlevés par un ferrailleur dans les années 60 : démonstration dynamique d’une tourelle à 2 canons de 75 millimètres, fresques picturales dans le casernement souterrain, groupe électrogène en parfait état, casemates de tir pour canon de 60 millimètres et mitrailleuse totalement restaurée.

Le fort ne dispose pas de boîtes aux lettres.

Contact : Rue du Puits Saint-Anne 9 – 4620 Fléron

Durée de la visite: 2H30

Photo de Fort de Boncelles
Fort de Boncelles

Fort de Boncelles

Le fort de Boncelles1 a été le théâtre d’une des batailles les plus importantes de la périphérie de Liège en août 1914, la bataille de Liège.

Boncelles est une section de la ville belge de Seraing, située en Région wallonne dans la province de Liège.

Historique du fort

Les forts de Liège

C’est pour préserver sa neutralité tout en protégeant ses voies d’accès qu’une ceinture de 12 forts fut établie autour de Liège. Elle fut édifiée par le général Henri Alexis Brialmont. dans les années 1880-1890. Ces ouvrages étaient remarquables à bien des égards pour l’époque, notamment grâce à l’emploi du béton., matériau inédit pour l’époque. Le général Brialmont utilisa pour ses forts la forme la plus simple à défendre, le triangle. (Les forts d’Embourg et de Chaudfontaine diffèrent de cette forme et arborent un tracé trapézoïdal). Il en fut de même pour Namur, mais avec une ceinture plus petite ne comptant que 9 forts. Les forts étaient tous distants de moins de 10 km de la cité. Ils furent construits à la suite de la guerre de 1870 opposant Français et Allemands.

Les forts de la ceinture de Liège sont BarchonÉvegnéeFléronChaudfontaineEmbourgFlémalleHollogneLoncinLantinLiersPontisse et Boncelles.

Les fort de la ceinture de Namur sont Andoy, Cognelée, Emines, Dave, Maizeret, Malonne, Marchovelette, Saint Héribert et Suarlée.

1914-1918

Bataille de Sart Tilman

La bataille de Sart Tilman2 est un des épisodes les plus marquants de la région. Les troupes belges avaient pour ambition de freiner l’avance allemande. Une église a été élevée à la mémoire des soldats tombés lors de ce combat qui eut lieu dans la nuit du 5 au 6 août 1914. Une plaque commémorative a été apposée sur la ferme de la Cense Rouge non loin de là.

1940-1945

Le monument aux morts de Boncelles

Le fort d’Ében-Émael fut le premier à tomber aux mains de l’ennemi le 11 mai 1940. Les forts de Liège, délaissés par les troupes de campagne, se bornèrent à servir de forts d’arrêt, devant retenir l’ennemi le plus longtemps possible afin de permettre à l’armée Belge et ses alliés de prendre position le long de l’Escaut.

Le 16 mai 1940 à 12h30 le fort de Boncelles3, faiblement armé, tout comme celui d’Embourg, fut le deuxième des douze forts protégeant Liège à être pris de force. Le fort, puissamment armé en 1914 (2 coupoles de 12 cm, 1 coupole de 15, 2 coupoles de 21 et 4 petites coupoles de 5.7), ne disposait plus en 1940 que de l’armement ridicule que composaient les 4 coupoles de 75 mm. Le Commandant Numa Charlier3, l’ayant vaillamment défendu et n’ayant pas hissé le drapeau blanc de la reddition, fut tué par une onde de choc pendant le dernier combat et sa phrase restée célèbre « Me rendre ? Jamais ! » est inscrite sur le monument aux morts érigé sur le fort de Boncelles face à la rue qui porte son nom.

Les yeux et les oreilles du fort

Le fort, pour mener à bien sa mission, disposait d’un réseau de postes d’observations (P.O.), répartis en secteurs inter-forts. Un secteur se nomme par les deux premières lettres des forts qui le délimite (B.E. pour Boncelles-Embourg). Les postes d’observations de Boncelles sont FB2, FB3 et BE5. Les fortins FB3 et BE5 sont inclus dans le chemin du souvenir.

L’après-guerre

La Tour d’Air

Le fort de Boncelles n’a jamais été restauré ni ouvert au public. L’armée, restée propriétaire du site, le transforma en dépôt. Longtemps laissé à l’abandon, son entrée est barrée par une porte métallique derrière laquelle fut érigé un mur condamnant ainsi l’accès. Ces fossés furent comblés dans les années 1980. Le site fut alors vendu afin d’y construire un lotissement sur son périmètre. Le centre du domaine a été, néanmoins, épargné.

Actuellement seules la tour, dont le rôle principal était de capter l’air frais afin de ventiler les locaux du fort, et la porte d’entrée principale sont encore visibles. En 2001 la tour devint le symbole d’un centre didactique4 ce qui lui évita d’être démolie.

Patrimoine

La Tour d’Air5 est un centre d’interprétation touristique situé en bordure du fort de Boncelles. Il fut créé en 2001 par Sergei Alexandroff, un passionné d’histoire. L’ouverture s’est faite le 11 novembre 20136.

Il rend hommage aux soldats tombés au combat pendant les guerres de 1914-18 et 1939-45 avec notamment une esplanade de blindés. Un parcours didactique ainsi qu’une multitude de pièces d’époque font de ce musée un centre intéressant, dynamique et ludique en province de Liège.

Ce projet a permis à Sergei Alexandroff de sauver non seulement la tour d’air du fort mais aussi la poterne avec les deux corps de garde.

L’esplanade des blindés

L’esplanade des blindés

Le 12 août 20107, deux premiers blindés, un char Guépard7 et un char Léopard, ont fait leur entrée sur l’esplanade qui est un parc d’exposition de divers chars.

Ils ont été rejoints le 6 octobre 2010 par un Char M47 Patton, un JPK et un BDX8 de la gendarmerie.

Un M4 Sherman représente un monument officiel de la libération de Boncelles. Récemment, une cloche de guet est arrivée sur le site de l’esplanade.

Photo de Fort de Chaudfontaine
Fort de Chaudfontaine

Fort de Chaudfontaine

Le Fort de Chaudfontaine est l’un des douze forts établis pour la défense de Liège, en Belgique, à la fin du xixe siècle à l’initiative du général belge Henri Alexis Brialmont.

Histoire

Érigé de 1888 à 1892, comme une infrastructure moderne en béton, équipée des armes les plus modernes pour l’époque, le fort de Chaudfontaine est l’un des six petits forts de la ceinture de Liège. Dominant la vallée de la Vesdre sur la rive droite à une altitude de 220 m, il se trouve, avec celui d’Embourg, au sud du fort de Fléron et à l’est de celui de Boncelles.

Lors de la Première Guerre mondiale, après deux jours de résistance, le fort cède le 13 août 1914 à la suite de l’explosion d’un obus allemand dans la voûte du magasin à munitions. La rue conduisant au fort sera rebaptisée « rue du XIII Août » et un cimetière militaire y sera implanté, ainsi qu’un monument en hommage aux 50 des 71 victimes enterrées dans la nécropole et qui ont péri dans l’incendie du fort (explosion).

En 1933, le fort est rénové, réarmé et consolidé. Une épaisse couche de béton armé, destiné à résister aux engins les plus lourds, renforce les voûtes. À la Seconde Guerre mondiale, le fort résiste quelques jours, mais pilonné par la Luftwaffe dès le matin du 17 mai 1940, il est abandonné en fin de journée après l’explosion d’une grenade allemande à l’intérieur, puis d’un obus à l’entrée.

Une société de Tir dénommée « La Trairie » y est installée depuis 1983 dans les casemates défendant les fossés. Depuis les années 1990, le fort de Chaudfontaine, rebaptisé « Fort Adventure », est occupé et aménagé par une société qui y organise des parcours d’aventure, à l’intention des adultes, comme des enfants1.

Photo de Fort de Flémalle et de son musée
Fort de Flémalle et de son musée

Fort de Flémalle

Le fort de Flémalle est un des 12 forts composant la position fortifiée de Liège à la fin du xixe siècle en Belgique. Il fut construit entre 1888 et 1892 selon les plans du général Brialmont. Contrairement aux forts français construits durant la même période par Raymond Séré de Rivières, il fut entièrement construit avec du béton non renforcé, nouveau matériau pour l’époque, plutôt qu’en maçonnerie. Le fort fut lourdement bombardé lors de la Première Guerre mondiale durant la bataille de Liège ainsi qu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Il a été préservé et est devenu un musée.

Description

Le fort est situé à environ 9 kilomètres au sud-ouest du centre de Liège, dominant la vallée de la Meuse, dont il barrait le passage, en amont de Liège.

Le fort est quadrangulaire et non triangulaire, contrastant avec la majorité des forts construits par Brialmont. Un fossé de 5 mètres de profondeur et de 12 mètres de large entoure le fort. L’armement principal est concentré dans le massif central. Les fossés étaient défendus en enfilade par des fusils à tir rapide de 57 mm disposés dans les coffres de contrescarpe1. Le fort est un des plus larges forts liégeois2. Mis à part le fort de Loncin, les forts belges possédaient peu de provisions pour subvenir à l’intendance quotidienne d’une garnison en temps de guerre. De plus les latrines, douches, cuisine, morgue se trouvaient dans la contrescarpe, une position intenable au combat. Cela aura d’importantes conséquences sur la capacité des forts à soutenir un assaut prolongé. La zone de service était placée directement en face des baraquements, qui s’ouvraient sur le fossé à l’arrière du fort (en direction de Liège), avec une protection moindre que les 2 fossés latéraux1. L’arrière des forts Brialmont était plus légèrement défendu pour faciliter une recapture par les forces armées belges. On trouvait aussi sur ce côté les baraquements et les communs, le fossé arrière permettant l’éclairage naturel et la ventilation. Au combat, les tirs d’artillerie rendaient le fossé intenable et les Allemands ayant pu passer entre les forts pouvaient les attaquer par l’arrière3.

En 1940, les canons sont remplacés par des fusils mitrailleurs. L’armement du fort se composait, en 1914, de 2 coupoles de 120 mm, deux coupoles de 210 mm, une coupole de 150 mm et d’un phare éclipsable. Les 4 saillants disposaient aussi chacun d’une coupole de 57 mm à tir rapide, ces coupoles étaient les seules éclipsables avec celle du phare. En 1940, l’armement ne se compose plus que d’une coupole de 105 mm, d’une de 150 mm et d’une coupole Mi-Lg (mitrailleuses lance-grenades). La coupole phare quant à elle est remplacée par une cloche spéciale développée par la F.R.C. (Fonderie Royale des Canons).

Armement

À l’origine, l’armement du fort de Flémalle incluait pour les cibles à distance deux tourelles Grüsonwerke avec un obusier Krupp de 21 cm, une tourelle Creusot avec 2 canons de 150 mm et deux tourelles Châtillon-Commentry comportant 2 canons Krupp 120 mm. Pour la défense rapprochée, il possédait 4 tourelles Grüsonwerke éclipsables avec un canon de 57 mm. Il y avait aussi sur le fort une tourelle d’observation équipée d’un projecteur. 11 canons de 57 mm à tir rapide équipaient les casemates protégeant les fossés et la poterne2

L’artillerie lourde du fort était composée de canons allemands de marque Krupp alors que les tourelles provenaient de diverses origines. La communication entre les forts voisins de Loncin et de Liers pouvait se faire au moyen de signaux lumineux. Les canons utilisaient de la poudre noire ce qui produisait des gaz asphyxiants se propageant dans les espaces confinés du fort4.

Première Guerre mondiale

Liège fut attaquée le 6 août 1914. Les forts de Liège opposant une résistance inattendue aux Allemands, ceux-ci amenèrent une artillerie lourde de siège avec une puissance de feu supérieure à ce que à quoi les forts pouvaient résister. Flémalle fut l’un des derniers forts à subir le bombardement. Peu après l’explosion du fort de Loncin, les Allemands envoyèrent des émissaires aux deux derniers forts encore tenus par les Belges, Flémalle et Hollogne, soulignant les conséquences d’une résistance continue. La garnison se rendit le 16 août à 7 h 10, 10 minutes avant celle d’Hollogne5.

Transformation par les Allemands

Lorsque les Allemands prennent les forts, ils se rendent compte d’un certain nombre de défauts. Ils y remédieront pendant leur occupation afin de pouvoir se servir des forts comme appui d’infanterie :

  1. La ventilation : la ventilation en 1914 était quasi inexistante. Les Allemands vont créer 2 prises d’air sur les glacis, reliés par une galerie souterraine au fort. Là, un ventilateur distribuait l’air dans un saillant du fort.
  2. La force électromotrice : fort défectueuse pendant les combats d’août 1914, les Allemands vont remplacer cette installation par un moteur à huile lourde entraînant un alternateur pour produire de l’électricité.
  3. Le débouché d’infanterie : protégé par de simples grilles et un mur frontal en 1914, les Allemands vont construire un bunker avec sorties chicanées offrant une bien meilleure protection. Des portes fractionnables en 2 éléments ferment ce bunker et d’autres baies du fort.

Entre-deux-guerres

Principe de renforcement du fort de Flémalle. En rouge, le fort de 1914, en jaune, les modifications allemandes et en bleu les renforcements belges.

Pendant l’entre-deux-guerres, l’armée belge décide de réarmer les vieux forts de la Meuse. Le principe de réarmement est semblable dans tous les forts. Il se résume en quelques grandes étapes:

  1. Réduction des espaces par la construction d’un nouveau local plus petit dans l’ancien local (coulé en béton armé).
  2. Placement d’un plafond en tôles ondulées galvanisées (renforcement JOWA), destiné à servir de coffrage perdu, éviter les infiltrations d’eau et les chutes de gravats.
  3. Comblement des espaces vides par les terres provenant du creusement des étages inférieurs.

Au-delà du renforcement du fort existant, des réseaux inférieurs sont créés pour mettre hommes et munitions à l’abri:

L’étage -1 : appelé quadrilatère ou galerie axiale, il dessert les coupoles via des puits de monte-charge doublés d’échelles pour les hommes.

L’étage -2 : appelé galeries G.P. (grandes profondeurs), il sert de liaison entre la tour d’air et le local du ventilateur. Sur cette galerie sont greffés une galerie pour munitions, des locaux pour les fusées et un bureau de tir secondaire, accessible depuis le bureau de tir central via une série d’échelles.

Position fortifiée de Liège

Les forts de Liège

En 1914, la position fortifiée entourant la ville de Liège comptait 12 forts Brialmont. Celui-ci fera partie de la position fortifiée de Liège II dont le but était de ralentir une éventuelle invasion allemande à partir de la frontière toute proche6. En 1940, 4 nouveaux forts ont été construits en avant de la ceinture des vieux forts. Les forts de la rive droite de la Meuse furent réarmés dans les années trente, ainsi que les deux forts les plus proches de la Meuse, Pontisse et Flémalle. De plus, une multitude d’abris sont créés pour être occupés par l’armée de campagne.

À Flémalle, les améliorations apportées furent le remplacement des tourelles d’origines par 4 tourelles d’un canon de 75 mm, 1 tourelle à 2 canons de 105 mm, 1 tourelle à 1 canon de 150 mm, 1 tourelle avec 1 mitrailleuse Maxim et 2 lance-grenades, et l’installation d’une batterie anti-aérienne. La ventilation, les sanitaires, la communication et l’installation électrique furent également améliorés. Les canons de 57 mm furent remplacés par des mitrailleuses2.

Seconde Guerre mondiale

En 1940, la garnison du fort comprenait 300 hommes environ, commandés par 6 officiers. Le commandant du fort est alors le capitaine-commandant Barbieux2. À la suite de la prise du fort d’Eben-Emael situé à l’est par les Allemands, Flémalle fournira un feu de soutien aux unités belges de campagne et aux forts voisins dans les jours suivants. Le 15 mai, le fort subit un bombardement aérien qui détruit ses tourelles. Le jour suivant, l’infanterie allemande prend d’assaut le fort qui se rend, incapable d’assurer une quelconque résistance7. La garnison reçut les honneurs militaires avant d’être envoyée prisonnière en Allemagne à Königsberg.

Actuellement

Le fort fut partiellement dépouillé de ses équipements durant l’occupation allemande et par un ferrailleur durant les années soixante2. Le fort est maintenu en état de préservation par une association qui a créé un musée dans le fort en 19927,

Photos

 

Photo de Fort de Hollogne
Fort de Hollogne

Fort de Hollogne

Le fort de Hollogne est un des 12 forts composant la position fortifiée de Liège à la fin du xixe siècle en Belgique. Il fut construit entre 1888 et 1892 selon les plans du général Brialmont. Contrairement aux forts français construits durant la même période par Raymond Séré de Rivières, il fut entièrement construit avec du béton non renforcé, nouveau matériau pour l’époque, plutôt qu’en maçonnerie. Le fort fut lourdement bombardé lors de la Première Guerre mondiale durant la bataille de Liège. Contrairement aux autres forts liégeois, il n’a jamais été modernisé durant l’entre-deux-guerres. Il a été préservé et est devenu un musée.

Description

Le fort est situé à environ 8 kilomètres à l’ouest du centre de Liège juste à côté de l’actuel aéroport de Bierset.

Le fort forme un triangle isocèle dont la base est longue de 200 m et les côtés de 225 m, Un fossé de 6 mètres de profondeur et de 8 mètres de large entoure le fort. L’armement principal est concentré dans le massif central. Les fossés étaient défendues en enfilade par des canons de 57 mm disposés dans des casemates dans le mur de contrescarpe1

C’est un des plus petits forts de la position fortifiée2

Mis à part le fort de Loncin, les forts belges possédaient peu de provisions pour subvenir à l’intendance quotidienne d’une garnison en temps de guerre. De plus les latrines, douches, cuisine, morgue se trouvaient dans la contrescarpe, une position intenable au combat. Cela aura d’importantes conséquences sur la capacité des forts à soutenir un assaut se prolongeant. La zone de service était placée directement en face des baraquements, qui s’ouvraient sur le fossé à l’arrière du fort (en direction de Liège), avec une protection moindre que les deux fossés latéraux1. L’arrière des forts Brialmont était plus légèrement défendu pour faciliter une recapture par les forces armées belges. On trouvait aussi sur ce côté les baraquements et les communs, le fossé arrière permettant l’éclairage naturel et la ventilation. Au combat, les tirs d’artillerie rendaient le fossé intenable et les Allemands ayant pu passer entre les forts pouvaient les attaquer par l’arrière3.

Armement

L’armement du fort de Hollogne incluait pour les cibles à distance une tourelle Grüsonwerke avec un obusier Krupp de 21 cm, une tourelle Creusot avec 2 canons de 15 cm et deux tourelles Châtillon-Commentry comportant 1 canon Krupp 12 mm. Pour la défense rapprochée, il possédait 3 tourelles Grüsonwerke éclipsables avec un canon de 57 mm. Il y avait aussi sur le fort une tourelle d’observation équipée d’un projecteur. 7 canons de 57 mm à tir rapide équipaient les casemates protégeant les fossés et la poterne2,4.

L’artillerie lourde du fort était composée de canons allemands de marque Krupp alors que les tourelles provenaient de diverses origines. La communication entre les forts voisins de Loncin et de Liers pouvait se faire au moyen de signaux lumineux. Les canons utilisaient de la poudre noire ce qui produisait des gaz asphyxiants se propageant dans les espaces confinés du fort5.

Le fort était tenu par une garnison de 230 artilleurs et 120 fantassins et commandée par le capitaine-commandant Cuisinier4,

Première Guerre mondiale

Liège fut attaquée le 6 août 1914. Les forts de Liège opposant une résistance inattendue aux Allemands, ceux-ci amenèrent une artillerie lourde de siège avec une puissance de feu supérieure à ce que à quoi les forts pouvaient résister. Le fort de Hollogne fut lourdement bombardé le 13 août. Peu après l’explosion du fort de Loncin, le 15 août vers 17h20, les Allemands envoyèrent des émissaires aux deux derniers forts encore tenu par les Belges, Flémalle et Hollogne, soulignant les conséquences d’une résistance continue. Le plan initial était de fuir le fort après l’avoir saboté, mais se rendant compte qu’elle était encerclée, la garnison se rendit le 16 août à 7h30, 10 minutes après celle de Flémalle4,6,

Les forts de Liège

Seconde Guerre mondiale

Le fort de Hollogne ne fut pas modernisé dans les années trente et resta comme construit par Brialmont additionné des quelques modifications apportées par l’occupant allemand entre 1914 et 1917. Après 1918, l’armée belge utilisa le fort comme dépôt de munitions7, En mai 1940, le fort fut bombardé par des Stukas qui l’avaient confondu avec le fort de Flémalle. Durant l’occupation, il exista un projet de transformer le fort en base de lancement de V2. Après la libération en 1944, les Américains l’aménagèrent en hôpital. Peu après la fin de la guerre, il redevint tout d’abord un dépôt pour l’armée belge avant de devenir un poste de commandement de la force aérienne belge jusqu’en 1991. Il reste encore propriété de la Défense nationale jusqu’en 1997, année durant laquelle il est transféré au ministère des Transports pour être intégré à l’aéroport de Liège2.

Actuellement

Le fort est maintenu en état de préservation par une association, le Comité de sauvegarde du patrimoine historique du fort de Hollogne2. Il est visitable à diverses occasions.

Photo de Fort de Huy
Fort de Huy

Le Fort de Huy est une forteresse, construite en 1818, accrochée au bord de la Meuse et qui domine la ville de Huy, dans la province de Liège en Belgique. ll se trouve à l’emplacement de l’ancien Tchestia, une des « quatre merveilles » de la ville de Huy.

Origines : le comté de Huy

La montée au fort.

C’est dans un acte de vente de 890 qu’apparaît la première mention incontestée d’un château qui, en 943, est reconnu comme le centre d’un vaste comté. L’existence de ce comté de Huy est assez brève puisque, en 985, l’impératrice Théophano, au nom de son fils, le jeune Otton III, fait donation à Notger du comté de Huy, que venait de lui céder le comte Ansfrid. À partir de ce moment, l’histoire de Huy se fond dans celle de la principauté de Liège, dont elle devient une des bonnes villes.

Le siège de 1595

le 7 février 1595, les Hollandais assiégèrent par surprise, la ville et le château de Huy, en violation de la neutralité liégeoise. Le Prince-évêque parvint à libérer la ville avec l’aide des Espagnols – en échange d’un pouvoir de désignation du commandant de la place de Huy et d’un droit de passage des troupes au besoin1.

XIXe siècle

Conscient de l’importance stratégique d’une situation qui verrouillait la vallée de la Meuse, l’État hollandais décide, en 1815, d’y ériger une forteresse. La première pierre de la future citadelle est déposée par le lieutenant-colonel H. Camerlingh le 6 avril 1818. La construction, sur base des plans de Camerlingh et son contrôle par le capitaine ingénieur A. J. Anemaet, dure cinq ans2.

La forteresse construite par les Hollandais ne servit jamais. Elle fut une prison politique, en 1848, pour les républicains du « Risquons-tout ». En 1876, la citadelle est cédée à la ville de Huy, puis rachetée par l’État en 1880 qui la réintègre dans le système défensif de la Meuse en 19143. Le fort devient alors un camp de discipline interne pour les Allemands. Après la Première Guerre mondiale, le fort est utilisé pour héberger des prisonniers russes puis une école régimentaire pour le quatorzième de Ligne. À partir de 1932, le fort est utilisé pour des activités touristiques afin de visualiser le panorama de la ville.

Seconde Guerre mondiale

Vue de Huy, 1940-1945

En 1939, des soldats allemands sont internés après avoir franchi la frontière belge. Le 10 mai 1940, ces soldats passent du régime d’internés à celui de prisonniers de guerre3. Le fort est attaqué par les Allemands peu de temps après afin de libérer les prisonniers. Cependant, ces derniers ont déjà été transférés ailleurs. Dès lors, le fort est utilisé par les Allemands comme centre d’internement pour des prisonniers politiques et des otages principalement. Il est sous l’administration de la Wehrmacht et dirigé par le commandant Frimberger4. Plus de 6 500 patriotes dont Guillaume Vermeylen y sont internés. Les motifs des arrestations sont variables : résistance, banditisme, marché noir, réfractaires au travail obligatoire, otages, communistes, grève4… On retrouve également différentes nationalités chez les internés. À partir de juillet 1940, des prisonniers anglais, des grévistes français, des russes sont internés à Huy. Environ la moitié des internés sont des otages. Ils encourent le risque d’être exécutés. Mais finalement, aucun d’entre-eux n’est exécuté sur place mais emmenés ailleurs avant leur assassinat. À partir du 22 septembre 1941, le fort de Huy est également utilisé comme camp de transit avant la déportation vers des camps de concentration, principalement Vught et Neuengamme5. À la Libération, le fort est transformé en centre d’internement pour inciviques.

Un Musée de la Résistance et des Camps de Concentration y est installé depuis 1992.

XXe siècle

De 1957 à 2012, un téléphérique permettait le survol de la ville avec un passage au-dessus du fort. Un des câbles du téléphérique est sectionné par un hélicoptère Robinson 22 le 6 avril 20126,7. Il n’a pas été réparé.

XXIe siècle

Une demande de reconnaissance du fort comme patrimoine matériel de l’humanité8 introduite en 2007 a été rejetée.

Vue du fort de Huy depuis le quai Batta
Photo de Fort de Lantin
Fort de Lantin

Fort de Lantin

Le Fort de Lantin est l’un des douze forts établis pour la défense de Liège, en Belgique à la fin du xixe siècle à l’initiative du général belge Henri Alexis Brialmont. Contrairement aux ouvrages français de l’époque (voir Séré de Rivières), le fort a été construit presque exclusivement en béton (non armé), matériau largement méconnu. Le fort fut lourdement bombardé par l’artillerie allemande lors de la bataille de Liège en août 1914. Il ne fut pas réarmé comme les autres forts liégeois et conserve donc ses caractéristiques d’origine. Il est devenu musée et peut donc être visité.

Description

Le fort de Lantin est situé à 7 km au nord-ouest du centre de Liège.

Le fort a la forme d’un triangle isocèle dont la base mesure 200 m de long et les côtés 225 m. Un fossé profond de 6 m et large de 8 m entoure le fort. L’armement principal est concentré sur le massif central. Les fossés étaient défendus en enfilade par des canons de 57 mm disposés dans des casemates dans le mur de contrescarpe1 C’est un des plus petits forts de la position foritfiée de Liège2.

Exception faite du fort de Loncin, les forts belges possédaient peu de provisions pour subvenir à l’intendance quotidienne d’une garnison en temps de guerre. De plus, les latrines, douches, cuisine, morgue se trouvaient dans la contrescarpe, une position intenable au combat. Cela aura d’importantes conséquences sur la capacité des forts à soutenir un assaut se prolongeant. La zone de service était placée directement en face des baraquements, qui s’ouvraient sur le fossé à l’arrière du fort (en direction de Liège) avec une protection moindre que les 2 fossés latéraux1. L’arrière des forts Brialmont était plus légèrement défendu pour faciliter une recapture par les forces armées belges. On trouvait aussi sur ce côté les baraquements et les communs, le fossé arrière permettant l’éclairage naturel et la ventilation. Au combat, les tirs d’artillerie rendaient le fossé intenable et les allemands ayant pu passer entre les forts purent les attaquer par l’arrière3.

Armement

L’armement du fort de Lantin incluait une tourelle avec 2 canons de 15 cm et une tourelle comportant 1 obusier de 21 cm, 2 tourelles avec un canon de 12 cm et 3 tourelles avec un canon de 5,7 cm. Il y avait aussi sur le fort une tourelle d’observation équipée d’un projecteur. 6 canons de 5,7 cm à tir rapide équipaient les casemates protégeant les fossés et la poterne2

La communication entre les forts voisins de Loncin et de Liers pouvait se faire au moyen de signaux lumineux. Les canons utilisaient de la poudre noire ce qui produisait des gaz asphyxiants se propageant dans les espaces confinés du fort4

Première Guerre mondiale[

En 1914, le fort de Lantin fut un des derniers forts de Liège à subir les bombardements allemands (à partir du 10 août). Lors de la bataille de Liège, la garnison du fort, au bord de l’asphyxie, se rendit le 15 août 1914, vers 12 h, peu avant la destruction du fort de Loncin où se trouvait le général Leman qui commandait la place5.

Après guerre

Après la Première Guerre mondiale, le fort n’a subi aucune modification, ce qui en fait un exemplaire unique, parfaitement conservé, de l’archéologie militaire du xixe siècle.

Après la Seconde Guerre mondiale, le fort a été utilisé comme terrain de manœuvres et stand de tir.

Il a été acquis par l’Asbl Les Amis du Fort de Lantin en 1983 alors qu’il était laissé à l’état d’abandon par la Défense Nationale belge. L’association a entièrement restauré le fort et, depuis 2005, un parcours-spectacle a été mis en place avec un système d’audio-guidage quadrilingue. Parmi les travaux importants, il y a eu la restauration du massif central avec la pose de fausses coupoles et de la coupole-phare et la mise en place du système de rotation de la coupole de 120 droite et de l’accumulateur hydraulique de la coupole-phare (pièce unique actuellement fonctionnelle).

Photo de Fort de Loncin
Fort de Loncin

Fort de Loncin

Le fort de Loncin est l’un des douze forts établis pour la défense de Liège, en Belgique. Il fut construit entre 1888 et 1891 d’après les plans du général Henri Alexis Brialmont. Contrairement aux ouvrages français de l’époque (voir Séré de Rivières), le fort a été construit presque exclusivement en béton (non armé), matériau largement méconnu.

Il fut détruit au début de la Première Guerre mondiale par un tir d’obus engendrant une puissante explosion. La grande majorité des défenseurs ayant été enfoui sous les décombres, le fort est rapidement devenu une nécropole militaire. À la faveur royale, il fut même élevé au rang de nécropole nationale, le 3 août 2014 par le roi Philippe1.

Architecture et situation

Le fort a la forme d’un triangle isocèle dont la base fait 300 mètres environ (les côtés font 235 m de long). Un fossé sec de 6 mètres de profondeur et de 8 mètres de largeur entoure le centre de l’ouvrage, appelé massif central, où est concentré l’armement principal et le phare longue portée, intégralement protégés par des coupoles cuirassées (10 coupoles au total). Les fossés, tout comme l’entrée principale, étaient battus en enfilade par des petits canons de 57 mm placés sous casemates (aussi appelés « coffres »). Le coffre de tête, à la pointe du triangle, comporte deux niveaux ; cela permettait de poursuivre la défense en cas d’obstruction des embrasures du premier niveau. Chaque coffre était équipé d’une embrasure supplémentaire pour accueillir un projecteur. En cas d’assaut ennemi, il restait la possibilité à la garnison du fort d’effectuer des sorties d’infanterie sur le terre-plein entourant le massif central. Le débouché d’infanterie de Loncin a cependant été détruit lors de l’explosion du fort (une des grilles qui en fermaient l’accès a été retrouvée en 2006).

Le fort est situé à environ 7 kilomètres à l’ouest du centre-ville de Liège, en direction de Bruxelles et Tongres. La garnison, qui comprenait un détachement d’infanterie, se composait de 500 hommes environ.

Il est curieux d’observer que la plupart des locaux essentiels à la vie des hommes (latrines, douches, cuisine, boulangerie, morgue) étaient placés dans la contrescarpe du fossé de gorge, alors que le massif central (comprenant l’armement principal du fort) était situé à l’escarpe. Et pour des raisons budgétaires, on ne creusa pas de tunnel afin de relier les deux parties du fossé, si bien que la contrescarpe devenait inaccessible dès les premiers bombardements.

Un des obusiers détruits

Armement du fort

  • deux coupoles à un obusier de 21 cm
  • une coupole à deux canons de 15 cm
  • deux coupoles à deux canons de 12 cm
  • quatre coupoles à un canon de 5,7 cm
  • une coupole d’observation pour le phare électrique longue portée
  • neuf canons à tir rapide de 5,7 cm sous casemates pour la défense des fossés et de la poterne

Les grosses pièces sortaient toutes des usines allemandes Krupp Ag d’Essen, tandis que les cuirassements avaient été réalisés par des usines belges (forges de Cockerill), françaises (Ateliers du Creusot) et allemandes (Usine Gruson). Le phare électrique, équipé de clapets, pouvait servir à communiquer en morse avec les forts voisins de Lantin et de Hollogne.

La Première Guerre mondiale

Le second obusier détruit

En 1914, le fort de Loncin fut parmi les derniers forts de Liège à subir les bombardements allemands. Le gouverneur de la place de Liège, le général Leman, en avait fait son quartier général dès le 6 août. Loncin fut bombardé massivement à revers, depuis le centre-ville, pendant trois jours, du 12 au 15 août. Le 15 août 1914, un des deux magasins à poudre du fort, qui contenait encore 12 tonnes de poudre, explosa. Cette explosion détruisit le cœur du fort, tuant 350 de ses 550 soldats de garnison. La plupart des corps reposent encore sous les décombres du fort, devenu un lieu de mémoire doublé d’un musée. C’est le seul fort de la position fortifiée de Liège qui ne se soit pas rendu. Le général Leman échappa miraculeusement à la mort (il fut retrouvé inconscient dans le fossé de gorge et fait prisonnier par les Allemands).

La destruction du fort de Loncin fut immédiatement exploitée par la propagande allemande, précipitant la reddition des deux derniers forts de la position fortifiée de Liège, (Flémalle et Hollogne). La propagande fit beaucoup pour mettre en place le mythe des Grosses Bertha (énormes mortiers de calibre de 42 cm) qui tirèrent sur le fort de Loncin. La Grosse Bertha, l’arme secrète ultime de l’armée allemande en 1914, est rapidement devenue le canon le plus célèbre de l’histoire.

Les conséquences pour l’assurance allemande

La puissance des Grosses Bertha, et leurs terribles ravages, furent pour beaucoup dans la croyance des Allemands en leur capacité de fabriquer des armes miracles, supérieures à celles de leurs adversaires. Le calibre et le nom de celles-ci sont d’ailleurs pratiquement devenu synonymes. Cette foi en la technique perdurera pendant les deux guerres mondiales, jusqu’à et y compris avec l’avènement des V2.[réf. nécessaire]

Les enseignements de la destruction pour les Belges

La raison principale de la destruction du fort de Loncin fut le fait que les chambres de munitions avaient été placées trop près de la surface. Des maladresses dans les constructions en béton ont par ailleurs été commises, le matériau étant encore mal maîtrisé. Il fut remédié à ces deux failles lors du réarmement de certains forts (Loncin n’en faisait pas partie) et de la construction de quatre nouveaux forts, dont le plus grand jamais construit au moment de sa construction, le Fort d’Ében-Émael placé à la frontière entre la Belgique et le Hollande, face au canal Albert.

Le monument commémoratif

Après la guerre, la fin tragique du fort suscita des sentiments d’admiration et de reconnaissance envers les défenseurs du fort. Une souscription publique permit l’érection d’un monument que le roi Albert Ier vint inaugurer le 15 août 1923.

Ce monument est dû au ciseau du sculpteur liégeois Georges Petit. Les personnages au sommet d’une tour de 18 m de hauteur sont en bronze (3 m) et sont un légionnaire romain et un hoplite grec qui représentent l’hommage des guerriers antiques aux défenseurs de Loncin. Ceux de la base représentent une femme aux bras étendus avec, à ses pieds, un soldat mort au glaive brisé. Ils symbolisent Liège se dressant contre les envahisseurs. Sur la face arrière, on peut voir le commandant Victor Naessens en médaillon.

On peut lire la mention suivante : « Passant… va dire à la Belgique et à la France qu’ici 550 Belges se sont sacrifiés pour la défense de la liberté et le salut du monde. » Il s’agit des paroles du général français Malleterre.

Le Fort de Loncin de nos jours

Le Fort de Loncin est depuis le 15 août 1914 une nécropole et un lieu de mémoire. Sur les 500 hommes qui formaient la garnison, la plupart reposent encore aujourd’hui sous les décombres. Les corps qui ont pu être dégagés ont été inhumés dans une crypte installée dans le coffre de tête.

En octobre 2007, lors d’une vaste campagne de déminage du fort, 3 500 obus, représentant 142 tonnes de munitions, ont été remontés à la surface.

« Ce n’était absolument pas le but, mais lors de cette opération de déminage, on a retrouvé les dépouilles de 25 soldats », a expliqué Fernand Moxhet, président de l’ASBL gestionnaire du fort. « Mais aussi des pièces de monnaie en très bon état, des restes d’uniforme, et même une gourde contenant encore du lait qui n’avait même pas caillé ! », a ajouté M. Moxhet.

Quatre des dépouilles ont pu être identifiées, grâce à une alliance, une chevalière, un numéro de matricule et un pistolet. Il s’agit des soldats De Bruycker, Armand Désamoré, Louis Noé et René Halain. Tous les quatre, ainsi que leurs 21 frères d’armes anonymes, ont été inhumés, lors d’une commémoration exceptionnelle de l’explosion du fort, le 15 août 2008 dans la crypte du fort, où reposent déjà, depuis 1921, 43 soldats.

« C’est un événement exceptionnel pour l’armée qui a donc suscité une commémoration exceptionnelle », souligne le commandant militaire de la province de Liège, le colonel BEM Thierry Babette.

L’évêque de Liège, Aloys Jousten, a célébré une messe en présence de détachements du 1er régiment d’artillerie et du 12e de ligne, représentant les unités des soldats morts dans le fort.

À l’issue de celle-ci, un cortège s’est rendu sur le lieu de l’explosion pour la cérémonie d’hommage et les salves d’honneur. Les quatre soldats identifiés seront également décorés à titre posthume de la médaille de la victoire, de l’Ordre de Léopold, de la médaille de la guerre 1914-1918 et de la Croix de guerre 1914-1918.

Depuis fin 2007, le site du fort de Loncin est équipé d’un nouveau système élaboré d’audio-guidage automatique. Le coût des nouveaux aménagements s’est élevé à près de 1 800 000 euros (subsides octroyés par le FEDER (Fonds européen de développement régional), la Région wallonne et la commune d’Ans). Le site est certainement l’un des plus intéressants témoignages de fortification de la fin du xixe siècle en Belgique, étant donné qu’il est le seul du genre (sur les 21 forts construits pour la défense de la vallée de la Meuse) à posséder encore tous ses équipements d’origine (coupoles cuirassées, canons, etc.).

Une rue a été nommée en l’honneur de l’officier qui commandait le fort, le commandant Naessens.

 

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